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Noms de lieux * Anoioù lec'hioù

Noms de personnes * Anvioù tud

Breizh

Bretagne

Bro hag Eskopti Kernev

Pays-évêché de Cornouaille

  Le Faou

ar Faou

 

pajenn bet digoret an 02.01.2019 page ouverte le 02.01.2019     * forum du site Marikavel : Academia Celtica  dernière mise à jour 07/09/2019 20:35:51

Définition : commune de la Bretagne historique, en Pays-évêché de Cornouaille

Aujourd'hui dans la région administrative non historique dite "de Bretagne"; département du Finistère; arrondissement de Châteaulin; chef-lieu de canton; sur le Faou.

Superficie :  1185 ha.

Population :  900 'communiants' vers 1780; 1276 hab. en 1878; 1297 hab. en 1906; 1313 hab. en 1968; 1554 hab. en 1982; 1521 hab. en 1990; 1571 hab. en 1999;

Armoiries; blason

* Froger & Pressensé : "d'azur au léopard d'or". P.F. : 21 octobre 1977. Armes de la famille du Faou (XIème siècle)

* JC Even : "en glazur e leonparzh en aour"

Paroisse : église sous le vocable de Notre-Dame

Histoire :

* Ogée (1780) : Le Faou; petite ville dans un fond, sur la route de Quimper à Landerneau; à 7 lieues 3/4 au N. de Quimper, son évêché, et à 40 lieues de Rennes. On y compte 900 communiauts. La cure est trève de la paroisse de Rosnoheu; elle ressortit au siège royal de Châteaulin. La seigneurie du Faou, ancienne vicomté, est aujourd'hui marquisat, et possède deux chiâtellenies. On y trouve une subdélégation, une poste aux lettres et une aux chevaux; il s'y tient un marché par semaine, et deux foires par an. Ce territoire renferme une partie de la forêt de Grammont ou du Faou, qui contient environ six mille cent arpents de terrain planté en futaie et taillis. Cette forêt appartient à M. du Faou [M. Magon de la Gervesaye; voy. ci-dessous]. Le surplus du terroir renferme des vallons, des montagnes, des terres en labour et des landes. — L'an 680, on ne connaissait au Faou qu'un château qui a donné son nom à cette ville, située sur un bras de mer qui vient de la baie de Brest. Les seigneurs du Faou se sont distingués dans les armes, et ont occupé de très-belles charges à la cour des rois de France et autres princes souverains (1). Le Voyer, chevalier, seigneur du Faou, vivait en 1290. L'an 1469, Jean du Faou était premier échanson du roi Louis XI, et gouverneur de Touraine. Il épousa Jeanne de la Rochefoucauld, dame de Montbazon et de Sainte-Maure, dont il eut une fille qui fut mariée à Guillaume de la Mark, seigneur de Lumain, mort en 1491. Elle se maria, en secondes noces, avec Louis de Rohan, IIIè du nom, seigneur de Guémené : le contrat de mariage fut passé le 9 août 1492. — En 1472, Jacques du Faou etait grand-veneur de France, sénechal du Poitou, et lieutenant-général de l'armée que le roi envoya dans le Roussillon. Ce seigneur avait une vénération singulière pour les gens de lettres, et ceux dont la probité etait connue; il mourut l'an 1485. — Yves du Faou, fils du précédent, était si estimé à la cour de France, qu`il fut fait gouverneur des enfants de Charles, comte d`Angoulême, premier prince du sang, et père du roi Francois Ier. — L'an 1486, Jean de Quelenec, vicomte du Faou, était amiral de Bretagne. — Au mois de décembre 1593, le comte de Magnane, capitaine du duc de Mercœur, entra de nuit, à la tête de ses troupes, dans la ville du Faou, qu'il pilla, fit une grande partie des habitants prisonniers, et la mit à rançon. Le pays était alors très-riche, parce qu'il n'avait point encore été exposé aux malheurs de la guerre. Le comte de Magnane resta cinq jours au Faou, après lesquels il fut attaqué par les gens de la campagne qui s`étaient attroupés. Ils furent facilement défaits, d'autant mieuxqu'ils étaient sans chef et qu'ïls marchaient sans ordre. Il en resta plus de huit cents sur la place; l`ennemi poursuivit les autres jusque dans leurs paroisses, où il fit un butin considérable. Lettres-patentes de l`an 1768, portant création du marquisat de la Gervesais, avec un don audit marquisat des vicomtés du Faou, de la Villeneuve, et des chatellenies d'Yrvillac et de Lougon, avec les droits qui en dépendent, en faveur de Nicolas Magon, sieur de la Gervesais. La mai son noble de Kerliver appartient à.....

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(1) Cette maison du Faou, dont parle ici l'auteur, est ditïérente de celle des vicomtes du Faou de Basse -Bretagne, qui ont été fort puissants dans le pays, ont joué un grand rôle sous les ducs, et se sont éteints dans la maison du Quelenec. Ils étaient une branche cadette de cette des comtes de Léon. DE B.

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* Marteville et Varin (1843) : LE FAOU (dédiée a saint Sauveur), ville; commune formée de l'anc. trève de Rosnonen; aujourd'hui cure de 2è classe; chef-lieu de perception; bureau des douanes; brigade de gendarmerie à cheval; bureau de poste et relai. (V. le Supplément pour tous les documents cadastraux.) Le Faou se compose presque uniquement d'une longue rue et d'une place. Beaucoup des maisons de cette rue étaient jadis couvertes d'ornements dans le goût du moyen-âge; l'une d'elles, entre autres, était remarquable par des sculptures exécutées avec art, mais dont les sujets étaient d'un cynisme revoltant; elles ont été détruites depuis quelques années. — Le Faou, ou la ville du hêtre, était jadis defendu par un château qui se rattache aux souvenirs historiques des guerres intestines de notre Bretagne. Tout ce qu'on en voit maintenant est un terrain environné çà et là de quelques fossés à demi combles. Dans la ferme voisine est une immense aire qui n'a pas moins de 60 mètr. 80 c. sous voûte, et qui a nécessairement appartenu à cette antique forteresse. — La mer remonte au Faou; ou plutôt le reflux, qui pénètre dans l'intérieur des terres par la rivière de Châteaulin, remonte jusque 151. — Il y a au Faou, outre l'église, la petite chapelle de Saint-Joseph, construction du XVIè siècle, et sur laquelle on lit une inscription qui fixe la date précise de sa fondation à l'an 1541. — On pense généralement que Tourmel, prêtre célèbre dans le XVIIè siècle par l'éloquence de sa parole, était né au Faou. — Il y a foire les 17 janvier, 3 mai, 1l| septembre et 10 octobre. — Géologie : quelques points de granite amphíbolique; amas calcaires vers l'ouest, notamment près de la rivière de Châteaulin; fossiles sur la côte, à Bersal, Kervec, et autres points, notamment Poulmou, près de la ville elle-même. Quelques gisements du beau granite dit Kersanton. — Archéologie : Dom Morice, Preuves, t. III, col.1114. — On parle généralement le breton.

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* Gustave Geffroy (1905) : "En face Landévennec, si l'on entre dans la rivière du Faou, c'est le bourg du Faou, au bord de l'eau, son église sur la grève, son port de belle activité d'où les fruits et légumes partent pour Brest. La vie maraîchère s'y étale, pendant qu'à deux kilomètres, au pied des montagnes d'Arrée, à Rumengol, la légende reparaît". (voir la suite à la page Rumengol)

* Daniel Delattre : Rumengol fut rattachée à Le Faou en 1971. (voir page consacrée à Rumengol)

Patrimoine. Archéologie

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Le bourg Ar bourg
Eglise Notre-Dame de Rumengol (XVè, XVIIIè) Iliz Itron Varia Rumegol

Eglise Saint-Sauveur (XVIè, XVIIè)

Iliz ar Salver Santel (XVIè, XVIIè)

Chapelle saint Joseph (1541; détruite en 1954)

Chapell sant Josef (1541; diskaret e 1954)

Calvaire du cimetière de Rumengol

Kalvar bered Rumengol

Calvaire de Crével

Kalvar Krevel

Motte du château de la Motte

Mouden ar c'hastell

Manoir de Kerrec

Maner Kerreg

Étymologie

* Bernard Tanguy (1990) : "le Fou, 1173; Fagus, 1225; breton ar Faou."

Si l'hypothèse, pour le nom de la ville, d'un descendant du latin fagus “hêtre” (en vieux-breton fau), n'est pas a priori exclue, elle n'est pas, en revanche, satisfaisante pour celui du pays, qui résulte, comme l`indique la variante in Pou, au XI siècle, d'une mutation de p en f (comme dans Penfont, Penfoul, Penfrat, etc.). Cette dénomination par le vieux-breton pou, issu du latin pagus “pays”, s'explique par le démembrement, sans doute vers le Xè siècle, du Poher ou “pays de Caer” (cf. Carhaix). D`anciennes annales situent, en effet, le lieu où fut assassiné le roi breton Salomon en 874, c'est-à-dire La Martyre (cf. ce nom), dans le pays de Poher.

* Erwan Vallerie (1995) : "du Fou, 1038; Fou, 1160; du Fou, 1172; dou Fou, 1294; du Fou, 1337; du Fou, 1419; Fou, 1451; Le Fou, 1536; Le Fou, 1630; Le Faou ou Le Fou, 1636; Le Fou, 1709"

* Editions Flohic : "du latin fagus, en ancien breton fau, devenu fou ou faou, hêtre, ou de l'ancien breton pou, issu du latin pagus, pays."

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Marchandes de pommes du Faou

Gustave Geffroy

Vielles maisons du Faou

Gustave Geffroy

Personnes connues Tud brudet
Famille de Pompéry  

Armorial * Ardamezeg

         
      Famille du Faou Magon  
      vicomtes du Faou

"d'azur au léopard d'or"

"en glazur e leonparzh en aour"

originaire d'Espagne

seigneur de la Lande; de la Fontaine-Roux; de la Villebague, à l'île de France; de Tregueurye; de la Belinaye; de Coëtizac; du Bosq; marquis le le Gervaisais en 1765; vicomte du Faou; seigneur de la Chipaudière, en Paramé; de la Villepoulet; de la Vieuville; de Saint-Hélier de la Bréhaudais et de la Ville aux Oiseaux, en Saint-Jouan-des Guérets; baron de Médine; seigneur du Clos-Doré; de Terlaye; de la Balue; du Boisgarin, en Spézet; du Plessis-Bertrand, en Saint-Coulomb; de la Ville-Huchet et de la Giclais en Saint-Servan; vicomte du Boschet, en Bourg des Comptes; vicomte d'Appigné, en le Rheu; seigneur de Montmartin, en Pleurtuit.

"d'azur au chevron d'or, accompagné en chef de deux étoiles de même, et en pointe d'un lion aussi d'or, couronné d'argent"

"en glazur, e gebrenn en aour, eiliet ouzh kab gant div steredenn ivez en aour, hag ouzh beg gant ul leon ivez en aour, kurunet en arc'hant"

(PPC)

 

Vie associative Buhez dre ar gevredadoù
Jumelage avec Modbury (G.B)  

Communes du canton du Faou Kumunioù kanton Ar Faou
Le Faou Ar Faou
Lopérec   Lopereg
Pont-de-Buis-les-Quimerc'h   Pont-ar-Veuzenn-Kimerc'h
Rosnoën   Rosloc'hen

Communes limitrophes du Faou

Parrezioù tro war dro 

            Pont-de-Buis-les-Quimerc'h Rosnoën

Sources; Bibliographie :

* OGEE : Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne; vers 1780; 

* A. MARTEVILLE et P. VARIN, vérificateurs et correcteurs d'Ogée. 1843.

*Adolphe JOANNE : Département du Finistère. Hachette. 1878.

* Pol POTIER de COURCY : Nobiliaire et armorial de Bretagne. Editions des Régionalismes. 2011 / 2015

* Dictionnaire MEYRAT : Dictionnaire national des communes de France. (année 1968). Editions Albin-Michel Paris. 1970

* Bernard TANGUY : Dictionnaire des noms de communes, trèves et paroisses du Finistère. Chasse-Marée - ArMen, 1990

* Erwan VALLERIE : Diazezoù studi istorel an anvioù-parrez * Corpus * Traité de toponymie historique de la Bretagne. An Here. 1995

* René COUFFON & Alfred LE BARS : Nouveau répertoire des Eglises et Chapelles. Diocèse de Quimper et de Léon. Quimper. 1988

* Edition FLOHIC : Le Patrimoine des communes du Finistère. 1998

* Daniel DELATTRE : Le Finistère; les 283 communes. Editions Delattre. 2004

* AL LIAMM : Nouveau Dictionnaire Breton / Français; Français / Breton. 2014

Liens électroniques des sites Internet traitant du Faou / ar Faou :

* lien communal : 

* forum du site Marikavel : Academia Celtica

* Autres pages de l'encyclopédie Marikavel.org pouvant être liées à la présente :

http://marikavel.org/heraldique/bretagne-familles/accueil.htm

http://marikavel.org/broceliande/broceliande.htm

* solidarité nationale bretonne avec le département de Loire Atlantique : Loire-Atlantique

* pour le blason du Faou : dessin JC Even sur logiciel Genhéral5. 

* Introduction musicale de cette page : Bro Goz Ma Zadoù, hymne national breton, au lien direct : http://limaillet.free.fr/MP3s/BroGoz.mp3

hast buan, ma mignonig, karantez vras am eus evidout vas vite, mon petit ami, je t'aime beaucoup

go fast, my little friend, I love you very much

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