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Noms de lieux * Anoioù lec'hioù

Noms de personnes * Anaoioù tud

Breizh

Bretagne

Bro Naoned

Pays de Nantes

Eskopti Naoned

Évêché de Nantes

Saent Gedas

*Sant Geltas *Sant-Gweltaz-Lambrizig

Aujourd'hui dans la région administrative non historique dite des "Pays de Loire", département de Loire-Atlantique, arrondissement de Saint-Nazaire; chef-lieu de canton;  

Superficie : ---- ha.

Population : 1200 'communiants' vers 1780; 

* Ogée (vers 1780) : Saint-Gildas-des-Bois, abbaye de l'ordre de Saint-Benoît et paroisse; sur une hauteur; à 11 lieues au N.-O. de Nantes, son évêché et son ressort; à 16 lieues de Rennes, et à 2 lieues de Pontchâteau, sa subdélégation. On y compte 1200 communiants; la cure est en la présentation des moines. Le territoire offre à la vue beaucoup de marais, des prairies, des terres bien cultivées, et des landes très-étendues, dont la plupart mériteraient d'être cultivées. On y remarque deux moulins à vent, qui portent le nom du lieu, et desquels on découvre à dix lieues à la ronde.

Simon, fils de Bernard, seigneur de la Roche-Bernard, fonda, l'an 1020, l'abbaye de Saint-Gildas-des-Bois (de nemore), près la source de la rivière de Pontchâteau, dans un lieu nommé Lampridic. Les anciens titres l'appellent quelquefois l'abbaye de la Lande, de Landâ et de Saméel. Cette fondation fut faite du consentement du duc de Bretagne Alain III, et de Budic, comte de Nantes. Simon de la Roche-Bernard la renouvela et confirma, en 1026, en présence de Gautier, évêque de Nantes; de Guérin, évêque de Rennes; du duc Alain III, et du jeune comte Mathias, fils du comte Budic. Les fondateurs se réservèrent un sommier ou cheval de charge, de cens, lorsqu'il leur faudrait aller à l'armée au loin. Cette abbaye est la seule du diocèse dont l'abbé porte les ornements pontificaux. Ce privilège lui fut accordé pendant le concile de Basle, mais avec les restrictions portées par la bulle de Clément IV. Ce fut l'abbaye de Redon, alors dirigée par Catwalon, qui peupla le nouveau monastère. Helogonus en fut le premier abbé. Les trois foires qui s'y. tiennent par chaque année* furent accordées par lettres-patentes de 1592. L'abbaye a une haute-justice, et M. de Lesquen en possède une moyenne dans ce territoire.

* Marteville et Varin (1843) : SAINT-GILDAS-DES BOIS; commune formée de l'anc. abbaye et par. de ce nom; aujourd'hui cure de deuxième classe; chef-lieu de perception. — Limit. : N. Severac E. Guenrouet; Quilly; S. Quilly, Cambon, Pontchateau, Drefféac; O. Missillac, Severac. — Princip. vill. : Longaire, le Gué-aux-Biches, Pont-Noë, les Mortiers, la Gravelle, la Bretonnais, la Rivière, Gourap, la Métairie, les Fosses, la Chênaie. — (V. le Supplément pour les divisions cadastrales.) Cette paroisse, sous l'invocation de saint Gildas, a sans doute été primitivement établie dans un pays boisé. Aujourd'hui, le bourg, situé sur une éminence entourée de marais, est environné de landes immenses, défrichées ça et là. Le reste du territoire pré sente quelques riches cultures; mais, en général, le nom de l'abbaye du la Lande était réellement celui qu'imposait l'aspect général du lieu. — Eu 1842, le vaste marais de Saint-Gildas a été défriché et rendu à l'agriculture. Le ros (schœnus mariscus), que les habitants de la commune et des environs allaient couper pour couvrir leurs habitations, a disparu, et l'ardoise commence a le remplacer. Les landes elles-mêmes disparaissent et se couvrent de sapins qui, bientôt, justifieront le nom ancien de Saint-Gildas-des-Bois. — Aux villages ci-dessus désignés il faut ajouter les suivants, qui figurent avec leurs noms, tels que nous les mettons entre parenthèses, à l'acte de fondation de l'abbaye : Beaufromet (Botfermel), Trehermain (Trehelmen), Coidé (Codel), Boquel (Botchel), et Bahélu (Bathélu). — II y a, en Saint-Gildas, les moulins à vent du Landa, du Gué-aux-Biches, et les Petits-Moulins (celui de Perny, d'après les limites de 1829, est passé en Missillac). Les moulins à eau sont les deux du Gué-aux-Biches, dont l'un est affecté au foulage des étoffes. — Parmi les abbés de Saint-Gildas, on peut citer : Guillaume d'Estouteville, archevêque de Rouen et cardinal, mort en 1482; Guillaume Briçonnet, cardinal, ami et protecteur des gens de lettres, mort en 1514; Charles d'Espinay, évêque de Dol, qui assista au concile de Trente, en 1563; Sébastien-Joseph du Cambout de Pontchateau, mort en 1690, célèbre par son ardent jansénisme. — Les bâtiments de l'abbaye, où vivaient encore, en 1789, huit religieux bénédictins de la congrégation de Saint-Maur, ont été vendus plusieurs fois depuis la Révolution. En 1828, ils sont passés entre les mains des sœurs de l'Instruction chrétienne, société dont la commune de Baignon fut le berceau, le vénérable abbé Deshaye le fondateur, et la soeur Michelle-Guillaume la première supérieure. De grandes améliorations ont mis cette maison en état de servir de noviciat aux pieuses femmes qui se vouent à l'instruction des petites filles de nos campagnes. — L'église, bien conservée, est consacrée au service de la paroisse. Elle a 50 m. de long et 14 de large; son clocher n'a pas moins de 43 m. d'élévation. Au dessus de la grande porte est une inscription ainsi conçue : Anno domini miltesimo quingentesimo trigesimo tertio. Une des particularités de cette construction, c'est qu'au lieu de granite, on y a employé une espèce de grisou roux (fer hydroxidé, poudingue}, pour les arêtes, les piliers et les encadrements (les baies, le chœur mérite d'être vu; il est orné de délicieuses sculptures, dues à l'époque de 1711— Les Bénédictins de Saint-Gildas entretenaient, dans le cimetière contigu à l'église, un petit hôpital où ils traitaient des fous. Ce bâtiment est aujourd'hui détruit; mais on y vient encore en pèlerinage, pour obtenir la guérison de la folie. Saint Gildas, dont nous citions dans le précédent article les qualités d'historien, ayant mérité le nom de Sage, il n'en a pas fallu davantage pour créer cet usage traditionnel. Les abbés, prieurs et religieux, étaient curés primitifs, seigneurs fondateurs et patrons de la paroisse de Saint-Gildas. Ils avaient, en outre, la présentation des cures du Gavre, de Drefféac, Bouvron, Férel, Missillac et Guenrouet; des vicairies perpétuelles d'Herbignac, Prigné, Candé, Severac, etc. Les revenus de l'abbaye sont fixés, par un pouillé manuscrit de l'évêché nantais (1702), à 9,000 liv. D'après l'état de déclaration fait en 1789, le revenu total des biens de l'abbaye est évalué à 17,000 fr., et les charges annuelles à 8,850 fr. — La voie romaine qui, selon M. Bizeul, allait de Blain à Port-Navalo, traverse cette commune. Elle y entre venant de Guenrouet, et en sort au moulin de Prenic, entrant en Missillac. (V. ce mot.) — II y a foire le 20 avril, le 12 mai, le 29 octobre (le lendemain, quand un de ces jours est férié). La foire du 1er juillet, tombée depuis long-temps, a été remise au 4 septembre. Nous ignorons si elle prospère. — Géologie : stéaschiste; au sud, calcaire coquillier; à l'ouest (butte de Perny) fer oligitte exploité d'abord par l'usine du Rodoër, près la Roche-Bernard, mais abandonné comme trop réfractaire; poudingue ferrugineux (dit renard); quartzite sur les buttes, au dessus du bourg; argile exploitée, avant 1789, par un four à briques. — Les pauvres coupent de la tourbe sur les buttes du bourg, pour suppléer le bois de chauffage. — On parle le français (*).

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Extrait de la carte de Cassini

* Albert Dauzat et Charles Rostaing (1963-1978) : 

* Erwan Vallerie (1995) : 

* Éditions Flohic :

* OGEE : Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne; vers 1780; 

* MM. A. MARTEVILLE et P. VARIN, correcteurs et continuateurs d'Ogée, 1843;

* Adolphe JOANNE : Département de Loire Inférieure. Hachette. 1874. Réédition Christophe Belser / Editions C.M.D. 2000.

* Albert DAUZAT et Charles ROSTAING : Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France. Librairie Larousse, 1963; Librairie Guénégaud, 1978.

* Éditions ALBIN-MICHEL : Dictionnaire national des communes de France. 1970. Recensement de 1968.

* Erwan VALLERIE : Traité de toponymie historique de la Bretagne. (3 volumes). Editions An Here. 1995.

* Michel FROGER et Michel PRESSENSE : Armorial des communes de Loire-Atlantique. Froger SA. 1996.

* Éditions FLOHIC : Le patrimoine des communes de la Loire-Atlantique. 1999.

* J.L RAMEL et A.J. RAUDE : Liste des communes du département de Loire-de-Bretagne. Rolaey dez comunn deu departamant de Leirr-de-Bertaeyn. Roll komuniou departamant Liger-Breizh. Maezoe-Heveziken. 2003.

Liens électroniques des autres sites traitant de Saint-Gildas-des-Bois / Saent Gedas / *Sant Geltas : 

* lien communal : 

* forum du site Marikavel : Academia Celtica

* solidarité nationale bretonne avec le département de Loire Atlantique : Loire-Atlantique

* pour le blason de Saint-Gildas-des-Bois : dessin adapté de Wikipedia Commons. 

* Introduction musicale de cette page : Bro Goz Ma Zadoù, hymne national breton, au lien direct : http://limaillet.free.fr/MP3s/BroGoz.mp3

hast buan, ma mignonig, karantez vras am eus evidout vas vite, mon petit ami, je t'aime beaucoup

go fast, my little friend, I love you very much