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Notes du chapitre XI : 

Installation de Bretons en Armorique par décision impériale.

La délimitation du territoire originel.

1 : Nennius, Historia Brittonum, chap 27.

2 : Léon Fleuriot, Origines, p 250; J-C Even, Kavell ar Vro, p 43, 44.

3 : Voir développement au chapitre III : l'Armorique; les Bouches du Rhin.

4 : Pour le thème de la fuite des Bretons devant l'invasion anglo-saxonne de l'Ile :

- Gildas, De Excidio, XXV : "Les quelques malheureux qui avaient survécu dans les montagnes, surpris, furent massacrés en masse. Certains, minés par la faim, allaient tendre la main aux ennemis; ils étaient destinés à devenir esclaves, à moins qu'ils ne fussent égorgés sur le champ, ce qui était presque pour eux un grand avantage. D'autres émigraient de l'autre côté de l'Océan, avec beaucoup de tristesse; sous les voiles gonflée, ils chantaient non des refrains de marins, mais ce psaume : " Tu nous a livrés comme des agneaux aux bouchers, et tu nous as dispersés parmi les nations". (Ps.43.12).                             Traduction Ch.M.J. Kerboul-Vilhon.

- Annales royales, pour l'année 786 : "... Nam cum ab Anglis ac Saxonibus Brittannia insula fuisset invasa, magna pars incolarum ejus mare traiciens in ultimis Gallia finibus Venetorum et Coriosolitarum regiones occupavit ...".

Voir mention par L. Halphen, dans Vie de Charlemagne, chap 10, note 6.

- Ferdinand Lot, La Gaule, Livre III, chap 2, p 361.

- Francis Gourvil, Langue et littérature bretonnes, Que-sais-je ? p 44.

- Henri Waquet, Histoire de la Bretagne, Que-sais-je ? p 15.

- Francis Dornic, Histoire du Maine, Que-sais-je ? p 31.

- Henri Poisson, Histoire de Bretagne,

- p 31 : "D'autres Bretons, pour échapper plus sûrement à la fureur des Saxons, traversèrent la mer et vinrent aborder : les uns sur les côtes de la Galice (Espagne); les autres, beaucoup plus nombreux, sur les côtes de l'Armorique où peu à peu, ils se mêleront aux indigènes de même race qu'eux et fonderont la nation bretonne qui occupe aujourd'hui notre péninsule".

p 35 : "A la suite de la pression exercée par les Anglo-Saxons contre les Bretons pour les refouler vers l'ouest de la Grande-Bretagne, l'émigration en Armorique prit bientôt des proportions considérables".

Contre le thème de la fuite devant l'invasion anglo-saxonne :

- Joseph Chardronnet, Histoire de Bretagne, p 29 et 30.

 

Pour le pseudo nettoyage ethnique ou déplacement de population :

- Chronique de Touraine; note chez Léon Fleuriot, Origines, p 50 : "... attribue aux Romani le déplacement d'Armoricains pour faire place aux Bretons".

- Guérard, Polyptique d'Irminon, tome I, p 52; note chez Léon Fleuriot, Origines, p 157.

(Note JCE : Je n'ai pas eu la possibilité de lire ces références ni de les confirmer).

- Joseph Loth, Emigration, p 192, n 1.

- Henri Waquet, Histoire de la Bretagne, Que-sais-je ? p 16. 

 

Contre le pseudo-nettoyage ethnique ou déplacement de population :

- Henri Poisson, Histoire de la Bretagne, p 31 : " ... les autres, (Bretons) beaucoup plus nombreux, sur les côtes de l'Armorique où peu à peu, ils se mêleront aux indigènes de même race qu'eux et fonderont la nation bretonne qui occupe aujourd'hui notre péninsule".

 

Avec prudence vis-à-vis d'un hypothétique nettoyage ethnique ou déplacement de population :

- Léon Fleuriot, Origines, p 156-157 : (à propos du pagus Oximensis) : "on peut le mettre en rapport plutôt avec les nombreuses colonies bretonnes disséminées en Normandie qu'avec les lointains Ossismes".

p 158 : " La plupart de ces fugitifs semblent d'ailleurs avoir fui la seconde migration massive et localisée, plutôt que la première, nombreuse mais dispersée".

 

Pour l'imposition du nom Bretagne au territoire occupé par les Bretons :

- H. Waquet, Histoire de la Bretagne, Que-sais-je ? p 16 : "La partie du Tractus armoricanus occupée par ces derniers (les Bretons) est désignée par le poète Fortunat (†600 ?), par le chroniqueur Marius d'Avenche (†593) et par Grégoire de Tours (†595) sous le nom de Britannia. Notre Bretagne achevait de se constituer".

5 : J. Loth, Émigration bretonne :

- page XIII de l'introduction : "... le plus médiocre des écrivains bretons, Gallet, qui croyait à Conan Mériadec et à toutes les fables de Nennius et de Geoffroy de Monmouth ..."

- page 29 : "Nous mentionnons pour mémoire, parce que son autorité a été longtemps considérable dans les pays bretons, l'Historia Britonum, que l'on met généralement sous le nom de Nennius, compilation formée au IXè siècle, composée d'œuvres de nature fort différente. C'est un tissu de fables au milieu desquelles apparaissent obscurcis des faits importants sur lesquels on serait heureux d'avoir d'autres témoignages".

A l'opposé, voir en Encyclopédie, Noms de lieux, les différentes propositions des chercheurs pour les localisations du Mons Jovis, de Cant Guic, et du Cruc Ochidient.

6 : L. Fleuriot, Origines, p 250.

7 : H. Waquet, Histoire de la Bretagne, Que-sais-je ? p 15.

8 : L. Fleuriot, Origines, p 181. L'argument est d'essayer de trouver une explication à la présence d'une armée bretonne dans le Berry sous le commandement de Riothame, et qui a été battue par les Wisigoths à Déols en 469. On retrouve cet argument chez H. Waquet (o.p), p 15.

En fait, l'évènement de Déols n'a strictement rien à voir avec la triangulation de Nennius. Voir J-C Even, Emgann Karaez.

9 : M. Deceneux : Toponymie ancienne ... au Mont Dol ; Dossiers Ce.R.A.A, N° 16, p 11 et suiv.

10 : J-C. Even : Kavell ar Vro.

11 : La Gaule Citérieure désigne la Gaule alpine et padovienne de l'Italie du nord, par rapport à l'Italie.

La Gaule Ultérieure désigne l'ensemble des territoires gaulois situés au-delà des Alpes par rapport à l'Italie.

12 : F. Lot, La Gaule, tableau n° 1. M. Bordet, Gaule romaine, tableau de la page 10.

13 : En ce qui concerne la modification de la Celtique d'Aquitaine et les confusions qui en ont résulté, voir :

- Strabon, Géographie, IV.I,1; notes 3, 4, 5, 6 du traducteur, Fr. Lasserre.

- M. Bordet, Gaule romaine, page 32;

- Y. Janvier, Géographie d'Orose, p 232 : "Sur la Gaule, Orose est bien mieux renseigné que Pline (IV 105), qui croyait encore que la Lyonnaise était la Celtique de César (allant jusqu'à la Garonne), et qui ajoutait que l'Aquitaine s'appelait autrefois...

Armorique ! Orose, qui décrit admirablement les formes respectives de ces deux provinces (§§ 64 & 67) et qui fait de la Loire la plus grande partie de leur limite commune, se reporte au découpage réel du Haut-Empire."

14 : Strabon, Géographie, IV,2,3; R. Etienne, Bordeaux Antique, p 82.

15 : J-C. Even, Emgann Karaez, Encyclopédie; Noms de lieux. P. Leveel, Touraine, p 14 : après 375.

16 : F. Lot, La Gaule, p 278.

17 : André Chastagnol, envoi personnalisé du 20.11.1993.

18 : Voir Encyclopédie, Noms de Lieux : Lyonnaise, Senonia, Sens.

19 : A. Chastagnol, envoi personnalisé du 08.09.1993.

20 : Voir, Encyclopédie, Noms de personnes, Priscillien.

21 : Pacatus, Panégyrique de Théodose, XII,45.

22 : L'argument est basé sur un passage de Zosime, Histoire nouvelle, VI,5 : "Ceux de Bretagne (GB), ayant revêtu leurs armes et faisant face au danger pour eux-mêmes, libérèrent leurs villes des Barbares qui les pressaient. Et toute l'Armorique et d'autres provinces de Gaules, ayant imité les Bretons, s'affranchirent de la même façon, après avoir chassé les magistrats romains et constitué selon leur pouvoir une administration propre...".

F. Lot, La Gaule :

- p 358, parle de la "rupture des Armoriques".

- p 360-361 : "... une nouvelle révolte de l'Armorique (435)..." ... Saint Germain se rendit à Ravenne pour intervenir en faveur des insurgés ... Il semble que Goar punit alors la 'perfidie' armoricaine".

J. Chardronnet, Histoire de Bretagne, p 26.

23 : L. Fleuriot, Origines, p 54.

24 : Sidoine Apollinaire, Epistola,

- I,7,5 : "Brittanos supra Ligerim sitos..."

- III,9 : "Sidoine à son Cher Riothamus"

L. Fleuriot, Origines, notes p 258. J-C Even, Emgann Karaez.

25 : J-C Even, Emgann Karaez.

26 : L. Fleuriot, Origines; J-C Even, Kavell ar Vro.

27 : cf Chapitre III : L'Armorique; Les Bouches du Rhin.

28 : Voir Encyclopédie, Noms de Lieux, Jeumont ...

29 : L. Fleuriot, Origines, p 53.

J-C Even, Emgann Karaez : La Bretagne Bleue. Encyclopédie, Noms de Lieux, Letavia, Petite Bretagne.

30 : H. Poisson, Histoire de Bretagne, p 52.

H. Waquet, Histoire de la Bretagne, Que-sais-je ? N° 147, p 24 et 25 : "En 869 Salomon s'intitula dans un acte : Salomon gratia Dei totius Britanniae magnaeque partis Galliarum princeps, "Chef suprême de toute la Bretagne et d'une grande partie des Gaules"..

31 : Annales royales, pour l'année 786 : "...Venetorum et Coriosolitarum regiones occupavit ...". Voir mention par L. Halphen, dans Vie de Charlemagne, chap 10, note 6.

32 : H. Poisson, Histoire de Bretagne, pages 44 et 45 : "Sous le règne d'un second Waroc (577-594), fils de Macliau, la lutte commença serrée entre Bretons et Francs pour la possession de la ville de Vannes, alors au pouvoir des Mérovingiens. Warock s'empara de la ville au début de son règne. Chilpéric, roi des Francs, envoya une armée pour la reprendre, mais celle-ci fut battue sur les bords de la Vilaine. Malgré cette victoire, Waroc reconnut que la ville appartenait aux Francs. Il consentit même à payer un tribut pour elle à condition qu'il en eût le gouvernement... ... Vannes restait une ville gallo-franque entourée de Bretons".

Vannes a été reprise par Pépin le Bref en 753.

33 : L. Fleuriot, Origines, p 181. 

Le territoire dans lequel se trouve le Mont-Dol, territoire connu sous le nom de Racter, faisait originellement partie du territoire des Riedones, dont il constituait la façade maritime. Il en a été distrait au profit de la cité des Curiosolites dans le cadre de la réorganisation des défenses littorales entreprise au IIIè siècle. 

Loïc Langouët, Curiosolites, p 219-220, figure 76; A.M. Rouanet-Liesenfelt, Riedones, p 59.

34 : J-C. Even, Kavell ar Vro, p 47 et suiv.

35 : J-C. Even, Kavell ar Vro, p 49 à 56. La démonstration est faite par la confusion entre Sanctus Jovinus (Saint Jovin / Saint Jouan) et Sanctus Johannes (Saint Jean), co-patrons de l'abbaye de Saint-Jouin-de-Marnes, en Vendée, elle-même propriétaire du prieuré de l'ancien prieuré de Saint-Jouan-de-l'Isle, sur la Rance, en (P)Bretagne. Jovinus et un diminutif latin de JOV- = Jupiter. Il a donné le breton Jouan. Jupiter, dieu suprême des Romains, était le destinataire des feux du 24 juin, date du solstice d'été. Saint Jean, dans la tradition chrétienne, l'a supplanté tant sur le culte païen des feux que sur le nom, par une confusion habile entre Johan > Jean et Iouen < Jovin.

36 : J. Lot, Emigration bretonne, p 188.

37 : J. Le Roy, Montreuil.

38 : J-C. Even, Kavell ar Vro, p 67 à 77, rectifiée par Maxen Wledig, tableau n° 5, p 72; & Cadastre armoricain.

Communication de J-C Even, en date du 07.03.1992, aux municipalités de Gênes (Italie) et Genèves (Suisse), concernant la racine *Gen-av = golfe, embouchure.

39 : Il se trouve que la paroisse du Leslay (Lez-Leff = près du Leff) est sous le patronage de Saint Symphorien. J'ai déjà eu l'occasion de disserter longuement sur le cas de ce saint martyr. J'en suis arrivé à la conclusion que derrière le culte accordé à ce saint se cache presque systématiquement celui de la déesse Cybèle, La Mère, dispensatrice des fluides vitaux de la vie humaine, et honorée pour cela près des sources. Voir Emgann Karaez, La Bataille de Carohaise, Notes et Encyclopédie.

Je ne crains donc pas de penser que si la source du Leff a pu être désignée comme un point de repère important au regard de la géopolitique, c'est qu'il l'était déjà du point de vue symbolique et religieux. En fait, la source du Leff est devenue par la suite le point de jonction des évêchés de Trégor (Tréguier), Cornouaille (Quimper), et Penthièvre (Saint-Brieuc), confirmant ainsi la pérennité des cultes.

40 : Pour le plou d'origine de Plourhan, voir Couffont, Paroisses primitives, dans Sté d'Emulation des C.d.N, Tome LXXV. Années 1945-1946 : Plourhan, Tréveneuc, Saint-Quay-Portrieux, Etables-sur-Mer, Lantic, Binic (en partie).

Pour discussion étymologique :

- Bernard Tanguy, Communes des Côtes d'Armor, p 224.

- J-C. Even, Kavell ar Vro, p 61. Interprétation erronée basée sur la forme bretonne Plourwant, fortement contredite par les formes écrites anciennes. Voir B. Tanguy.

Un auteur (dont j'ai égaré la référence) avait déjà noté la curieuse coïncidence entre la limite des mégalithes de l'ouest armoricain et de l'aire de la langue bretonne. 

41 : J-C. Even, Kavell ar Vro, Conclusion.

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42 : Garmonsway, Chroniques anglo-saxonnes.

43 : M. Dyllon & N. Chadwick : Royaumes celtiques, p 55. Encyclopédie, Noms de lieux. Caernarvon. Seguntium.

44 : Encyclopédie, Noms de Lieux, Trégor.

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45 : Voir Avant-propos et notes y afférentes.

46 : J. Briard : " ...l'imaginaire lui-même ne peut être bâti que sur du concret...."; Y. Brekilien, Histoire de la Bretagne, p 82.

47 : L. Fleuriot, Origines, p 122.

48 : Y. Brekilien, Histoire de la Bretagne, p 76.

49 : J. Markale, Le Roi Arthur, p 100-101. J-C Even : Avant-propos d'Emgann Karaez.

50 : Pour l'historicité de Vortigern :

- Anglo-Saxon Chronicle, année 449, 455.

- P. Salway, Roman Britain, p 468 et suiv.

- J. Morris, The Age of Arthur, Volume Ier, p 80 à 86.

- J-C. Even, Emgann Karaez, p 25.

Pour le titre de comtes attribué aux chefs bretons : Grégoire de Tours, Histoire des Francs, chap 33.

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51 : Le secteur d'Armorique d'implantation des Bretons a d'abord été connu sous le nom de Letavia, qui a donné en gallois Llydaw, nom de la Bretagne armoricaine. Ce nom a permis une traduction aberrante en Bretagne Bleue, dans les Romans arthuriens. Voir J-C. Even, Emgann Karaez.

Pour la première mention du nom de Bretagne attribuée à la partie armoricaine attribuée à des Bretons, voir note 4 ci-dessus.

52 : L. Fleuriot,  Origines, p 27. P. André, Vénètes, p 42-43.

53 : Contre l'adhésion volontaire des Gaulois à Maxime : Pacatus, Panégyrique de Théodose, XXV : "... nous étions même forcés de feindre le bonheur et après avoir, chez nous, dans le secret, confié seulement à nos femmes et à nos enfants notre douleur cachée, nous paraissions en public avec un visage qui ne laissait rien voir de notre infortune".

Pour l'adhésion à Maxime, Zosime, Histoire nouvelle, Livre IV, 4 : " ... les légions de Germanie et des régions situées plus loin (vers le sud par rapport au lieu de débarquement) s'étant ralliées avec un très grand empressement à cette proclamation (de Maxime) ..."

Pour une collusion possible entre Maxime et Théodose, E. Galletier lui-même, le traducteur de Pacatus, dans sa présentation du panégyrique XII, p 56 : " Les historiens modernes, sans avoir la preuve d'une entente entre Théodose et Maxime, ne sont pas loin cependant de l'admettre".

54 : La position de la salle du Consistoire est discutée :

- A. Grenier, Quatre villes romaines, p 45 : dans l'actuelle cathédrale de Trèves;

- Les Dossiers Histoire et Archéologie, n° 85, p 29, en référence aux travaux de F. Boutron : la salle du Trône établie dans le caldarium des Thermes impériaux.

55 : Encyclopédie, Noms de personnes, Priscillien

56 : Zosime consacre essentiellement son récit au combat du général Promothus, pour le compte de Théodose, contre les Greuthungi, en Orient, sur le Danube.

57 : Pour la délégation de Dominus, voir Zosime, Histoire nouvelle, Livre IV, 42,3 et suivants. M. Bouvier-Ajam, Empereurs gaulois, p 297. Fr. Zosso et Ch. Zingg, Empereurs romains, p 174-175.

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