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Noms de lieux * Anoioù lec'hioù

Noms de personnes * Anaoioù tud

Breizh

Bretagne

Bourgneuf-en-Retz

(*Bourc'hnevez-Raez)

Aujourd'hui dans la région économique non historique dite 'des Pays de Loire', département de Loire Atlantique, arrondissement de Saint-Nazaire; (ancien arrondissement de Paimboeuf); chef-lieu de canton; sur le Falleron, et les étiers de la Taillée, de Loyau, du Fresne, du Gros-Baron.

Superficie : 5321 ha.

Population : 1500 'communiants' vers 1780; 3042 hab. en 1901; 2225 hab. en 1968; 2346 hab. en 1990; 

* Froger & Pressensé : "d'azur à la nef d'or habillée de même voguant sur une mer d'argent, la voile chargée d'une croix de sable; au chef de gueules soutenu de sinople et chargé de 3 merlons de sel d'argent posés sur le sinople".

Concepteurs : la Municipalité et Mlle ROUSSEAU. Décision du conseil municipal du 3 novembre 1971. Enregistré le 19 juillet 1972. Pour le dessin original, voir l'ouvrage de Michel FROGER et Michel PRESSENSE. 

* Éditions Flohic (1999) : "la croix noire sur la voile évoque le blason des sires de Retz, et la nef et les trois mulons de sel rappellent le passé maritime de l'ancien port et l'importante production de marais salants".

* JC Even : "en glazur e lestr en aour gwisket ivez en aour mordoant war ur mor en arc'hant, e c'houel karget gant ur groaz en sabel; e gab en gwad dalc'het en geot ha karget gant tri runig holen en arc'hant lakaet war ar geot"

* Ogée (1780), T. II; p. 741:: Saint-Cyr; à 8 lieues au S. O. [S.-O. 1/4 O.] de Nantes, son évêché et son ressort; à 30 lieues 1/2 de Rennes, et à 1 lieue de Bourgneuf, sa subdélégation. On y compte 1,100 communiants. La cure est un vicariat amovible, dépendant de la cure de Bourgneuf. Le territoire, borné à l'ouest par la mer, produit du grain de toutes espèces et du vin. Autrefois il y avait beaucoup de marais salants dans ce canton, mais à présent que la mer perd de ce côté, les salines diminuent tous les ans. En 1312, Daniel, évêque de Nantes, s'étant plaint au pape Clement V que son éveché ne valait que mille quarante livres petit tournois de revenu annuel, le pontife lui permit, par une bulle donnée à raison, d'unir la paroisse de Saint-Cyr à la mense épiscopale. La basse-justice de la Touche-Gerbaud appartient à Mlle de Montaudoin.

* Marteville et Varin (1843), T. II; p. 741: SAINT-CYR a été absorbé par Bourgneuf, qui jadis n'était que sa trève.

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* Ogée (1780), T. 1; p. 99 : Bourgneuf : trève de Saint-Cyr, petiten ville à 1/4 de lieue de la mer; à 8lieues 1/2 de Nantes, son évêché, et à 27 lieues de Rennes. On y compte 1500 communiants. Le siège de Bourgneuf, haute, moyenne et basse-justice, dépend de la duché-pairie de Machecoul, qui appartient à M. de Neuville, duc de Villeroy et de Retz, et seigneur de Bourgneuf. ll y a une poste aux lettres et subdélégation. Ce territoire est fertile en grains, surtout en froment, et renferme d'excellentes prairies; mais la plus grande partie du terrain est en marais salants, qui font le principal revenu des habitants.

Le prieuré de Saint- Laurent dépend de l'abl›aye de Sainte-Marie de Pornic. Le couvent des cordeliers de Bourgneuf fut fondé, l'an 1332, par Gérard de Maeliecoul, seigneur de la Benatte et de Bourgneuf, et par Aliénor de Thouars, son épouse. Le premier mourut le 31 octobre 1343, et la seconde le 26 février 1363. Ils furent inhumés l'un auprès de l'autre, selon leur désir, dans l'église de cette communauté. L'hôpital fut établi par lettres-patentes, en 1712 et 1750. La chaussée qui conduit de Bourgneuf à la mer fut faite en 1755, par les soins de M. Robart [Robert], commandant de cette ville. Le port ou baie de Bourgneuf se comble peu à peu : la quantité de vase qu'y jette la mer la fait refluer loin de cette côte; et il est à croire qu'avant vingt ans ce port, ou l'on ne peut plus entrer que dans les grandes marées, sera entièrement comblé, et deviendra terre ferme.

* Marteville et Varin (1843) : BOURGNEUF (Burguinovensis, sous l'invocation de Noire-Dame-de-Bon-Port), commune formée, 1° de l'anc. par. de ce nom, 2° de l'anc. par. Sain-Cyr (voy. ce mot); aujourd'hui cure de 2è liasse; chef-lieu de perception; bureau de poste; syndicat maritime; bureau et principalité des douanes. brigade de gendarmerie à pied. — Limit. : N. le Clion, Saint Hilaire-de-Chaléons; E. Sainte-Pazanne, Fresnay; S. Machecoul, Bois-de-Cené, Bouin (ces deux dernières du département de la Vendée); O. Bouin, les Moutiers. — Princip. vill. : Guerivière, la Mazure, Nombreuil, les Colins, Fondreau, le Puy-Main, la Rivière-aux-Guérins, les Jalherges, la Frazelière, la Glémeríe, Saint-Cyr. — Superf. tot. 5320 hect. 90 a., dont les princip. divis. sont : ter. lab. 3289; prés et pat. 1280; vignes 150; bois 30; verg. et
jard. 42; mares et can. 2; landes et incultes 320; sup. des prop. bât. 30; cont. non imp. 178. Const. div. 605; moulins 9 (Petit, Grand, 2 de la Touche, de Alrzeillais, du Coteau, de l'Hopital, de Saint-Cyr).

Saint-Cyr, qui est succursale depuis 1819, et qui fait partie de Bourgneuf, avait été, de 1458 à 1790, feuillette de Bourgneuf. Pendant cette période, le curé prenait le titre de recteur de Bourgneuf et de Saint-Cyr; mais avant 1458 il résidait à Saint-Cyr, et prenait le titre de recteur de Saint-Cyr. — L'église, peu remarquable, est de 1453. — Bourgneuf est a une faible distance de l'Océan, et au nord-est de la baie qui porte son nom. Cette petite ville est assez bien percée de rues en partie pavées, en partie macadamisées. Les navires de commerce y remontent a l'aide des marées. Elle a une halle assez belle, et fait un commerce d`exportation de quelque importance. Jusqn'en 1760, les sels fabriqués à Bourgneuf et aux environs s'exportaient dans le nord de l'Europe. Alors chaque année 150 à 200 navires de 200 à 400 tonneaux parlaient de ce port. Aujourd'hui les exportations se réduisent à environ 800 tonneaux de blé et à 48,000 hectolitres de sel. Outre ces deux matières principales, Bourgneuf expédie encore pour Bayonne, Marseille, Bordeaux, Nantes et Rouen, des fèves, des avoines, des vins du pays, des bois, des tuiles, etc. — ll existe à Bourgneuf deux maisons remarquables par leur antiquité : l'une, rue de l'Elinette, semble indiquer un ancien monument religieux; aussi la tradition dit qu'elle a servi de proche aux protestants; l'autre joint Péglise, dont le pignon nord semble avoir été construit sur le mur de cette maison.

La baie qui emprunte le nom de cette ville s'étend depuis la pointe de Saint-Gildas (au nord), jnsqu'a l'ile de Noirmoutiers (au sud). Elle est d'une navigation peu sûre. à cause des bancs de sable qui s'y forment, notamment dans le chenal qui conduit à Bourgneuf, et n'a pas d`abri contre les vents du nord-ouest : cependant, quand un orage est menaçant, on voit l'été des troupes de marsouins qui viennent y chercher un refuge. La mer perd sensiblement du terrain sur toute la côte de Bourgneuf; on prétend même que depuis cent ans environ ce retrait a été tel que le territoire de la commune a augmenté de plus de 500 hectares. Ce qu'il y a de certain, c'est que l'on voit au milieu d'une culture les débris d'un vaisseau anglais qui, en 1752, se perdit sur un banc d'huitres de la haie de Bourgneuf; d'un autre coté, le port Rabaud,où les batiments de 150 tonneaux venaient prendre chargement, est actuellement à plus de 3,000 m du rivage. Ce retrait de la mer semble favorable a Pornic, situé au nord de la baie, et qui aspire à remplacer Bourgneuf comme port d'exportation; il est en outre défavorable à la santé des habitants : beaucoup de marais salants, dans lesquels la mer ne peut plus remonter, exhalent pendant léete les miasmes les plus malsains. Cette cause, jointe à quelques autres qui sont communes a ces localités, occasione une telle fréquence de fièvres remittentes et intermittentes, qn'on peut en quelque sorte regarder celles-ci comme endémiques dans les environs de Bourgneuf. Malgré cela, les habitants sont encore heureux d'avoir l'exploitatíon des marais salants. Ceux-ci occupent une superfiie de 120 hectares, répartie en 2250 aires, l'aire de Bourgneuf valant un peu plus de 4 ares. (Voy. Guérande.). Outre cette exploitation, les habitants ont encore pour industrie la pêche du poisson frais et surtout celle des huitres. Enfin il se fait des armements pour le grand banc de Terre-Neuve.

Lanoë-Briord (ou Lanoue-Briard), lieu de naissance du célèbre Lanoue-Bras-de-Fer, indiqué par Ogée en la paroisse de Fresnay (voy. ce mot), était en Saint-Cyr, et par conséquent est en Bourgneuf. Ce manoir étant à la limite des deux paroisses, cette erreur a été facilement commise. — Les anciens fiefs étaient le Bois, la Touche-Gerbaud, le Marais de Salles. Ils ont été détruits en 1t793, et sont devenus métairies. — Le lieutenant-général Mignot de la Martiniere était né à Bourgncuf.

Foires le 3 mars, le 13 août, le 10 octobre; le lendemain, si ces jours sont fériés. — Un marché par semaine. — Géologie : la roche dominante est le micaschiste : granite à l'ouest, près de la mer; au sud, calcaire se dirigeant de Machecoul sur Bouin. — En 1837, en sondant sur le Din, pour l'tablissement des culées du pont du Fresne, à 3 kilomètres de Bourgneuf, et au milieu d'un étier que la mer couvre presque toujours, on a trouvé, à 21m, du sable blanc et une source d'eau pure. — Archéol. : D. Morice, Preuves, t. il, col. 1154. — On parle le français.

seules les fenêtres ouvertes ont des liens actifs

* Ogée (1780), sous Saint-Cyr : Bourgneuf

* Marteville et Varin (1843) : "Burguivonensis".

* Erwan Vallerie (1995) : pas d'entrée

* Éditions Flohic (1999) : "le "bourg neuf" de Saint-Cyr-en-Retz doit son développement au retrait progressif de la mer qui baigne encore au début du Moyen Age les côteaux de Saint-Cyr. La population du nouveau bourg a dépassé celle de l'ancien, l'ensemble a pris le nom de "bourg neuf", puis Bourgneuf".

décédé le 31 octobre 1343

décédée  le 26 février 1363

capitaine huguenot, demeurant au château de la Noë-Briord

Avocat au Parlement de Bretagne; républicain; Maire de Bourgneuf dès Avril 1790; 

Bourgneuf, 1740 - 1793

Instituteur, Poète

Sainte-Reine-de-Bretagne, 1920 - Louisfert, 1951

* OGEE : Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne; vers 1780; 

* A. MARTEVILLE et P. VARIN, vérificateurs et correcteurs d'Ogée. 1843.

* Albert DAUZAT & Charles ROSTAING : Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France. Larousse, 1963; Guénégaud, 1978.

* Dictionnaire MEYRAT : Dictionnaire national des communes de France. (année 1968). Editions Albin-Michel Paris. 1970

* Jean-Yves LE MOING : Les noms de lieux bretons de Haute Bretagne. Coop Breizh. 1990

* Erwan VALLERIE : Diazezoù studi istorel an anvioù-parrez * Corpus * Traité de toponymie historique de la Bretagne. An Here. 1995

* Michel FROGER et Michel PRESSENSE : Armorial des communes de Loire-Atlantique. 1996

* Edition FLOHIC : Le Patrimoine des communes de Loire-Atlantique. 1999

* Hervé ABALAIN : Les noms de lieux bretons. Les universels Gisserot. 2000

* Pol POTIER de COURCY : Nobiliaire et armorial de Bretagne. 1890. Editions des Régionalismes. 2011 / 2015

* Jean-Paul FERNON : Dictionnaire d'héraldique. Les Editions Héligoland. Pont-Authou. 2011-2012

* AL LIAMM : Nouveau Dictionnaire Breton / Français; Français / Breton. 2014

* Bernard RIO : Le livre des saints bretons. Editions Ouest-France. 2016

* lien communal : 

* forum du site Marikavel : Academia Celtica

* Autres pages de l'encyclopédie Marikavel.org pouvant être liées à la présente :

http://marikavel.org/heraldique/bretagne-familles/accueil.htm

http://marikavel.org/broceliande/broceliande.htm

* solidarité nationale bretonne avec le département de Loire Atlantique : Loire-Atlantique

* sauf indication contraire, l'ensemble des blasons figurant sur cette page ont été dessinés par J.C Even, sur bases de GenHerald 5.

* Introduction musicale de cette page : Bro Goz Ma Zadoù, hymne national breton, au lien direct : http://limaillet.free.fr/MP3s/BroGoz.mp3

hast buan, ma mignonig, karantez vras am eus evidout vas vite, mon petit ami, je t'aime beaucoup

go fast, my little friend, I love you very much