Histoire : 

* Ogée (1780) : Buzay; abbaye de l'ordre de Cîteaux, dans la paroisse de Rouans, au bord de la rive gauche de la Loire; à 4 l. 5/4 à l'O. de Nantes, son évêché; et à 22 1. de Rennes. Cette maison fut fondée, l'an 1135, par Conan III, duc de Bretagne, et la duchesse Hermengarde, sa mère. Saint Bernard y mit, le 17juin 1136, quelques religieux, et leur donna pour prieur son frère Nivard. Vers la fin de l'an 1143, ou au commencement de 1144 le saint abbé vint visiter ses frères; et, trouvant que les appartements de ce monastère n'étaient pas dans un état convenable et comme le duc avait promis de les mettre, et même qu'il avait retiré une partie des fonds qu'il avait donnés à ce nouveau couvent, il ordonna à ses religieux d'abandonner cette maison et de retourner à Clairvaux. Mais le duc s'opposa à ce retour, et leur fit une autre donation beaucoup plus considérable que la première.

— Geoffroy, évêque de Chartres, accompagna saint Bernard dans son voyage de Buzay, et demeura avec lui quelques jours à la cour du duc. (Voyez Nantes, année 1144)

— L'abbaye de Buzay, qui était dès lors très-riche, vit encore augmenter ses revenus par la donation de la Grange de Busson, que lui firent Raoul de Retz et son frère Garize, le 6 juillet 1152 : l'acte en fut rapporté par Bernard, évêque de Nantes. Le 2 mai de l'année suivante, Hoel, quatrième du nom, comte de Nantes, et Berthe, sa sœur, épouse d'Eudes, vicomte de Porhoët, donnèrent aussi à cette abbaye la terre de Villeneuve, qui, en 1200, forma l'abbaye de ce nom. En 1177, il y avait à Buzay deux monastères, l'un d'hommes et l'autre de femmes : ce qui est prouvé par l'approbation de Robert, second du nom, évêque de Nantes, à l'occasion de deux donations qui avaient été faites à ces deux maisons. Les conciles défendirent dans la suite ces sortes d'établissemeuts. L'an 1180, Geoffroi II, comte de Nantes et duc de Bretagne, fils d'Henri II, roi d'Angleterre, assigna à perpétuité aux moines de Buzay 20 livres angevines d'aumône annuelle, à prendre sur les moulins qu'il avait en la paroisse de Veuë, et sur ceux de Pillon, paroisse de Cheix. L'an 1186, Even Bourdin donna à l'abbaye de Buzay quelques morceaux de l'île de Bouin. Ce monastère possédait dans le même temps une maison sise au quartier de Sainte-Catherine de Nantes, proche le cimetière de la paroisse de Saint-Nicolas. Eu 1197, Constance, duchesse de Bretagne, veuve de Geoffroi II, fonda deux anniversaires à Buzay, l'un pour Conan III, son père, et l'autre pour son mari. Cette princesse donna aux moines, pour l'entretien de ces deux services, l'île de Bremen , avec une pitance générale, c'est-à-dire un bon repas, le jour où ils en feraient la cérémonie. Le 25 mars 1200, plusieurs moines de Buzay sortirent de leur monastère pour aller habiter la maison de Villeneuve, que la duchesse Constance venait de fonder et faire bâtir à la grange de Cormaria, dans la forêt de Touffou, à deux lieues de Nantes, paroisse du Bignon. La même année, il sortit encore de Buzay une nouvelle famille de moines, qui se rendirent au monastère que Pierre de la Garnache venait de fonder à l'Ile-Dieu. Ce seigneur le transféra cinq ans après à l'île de Noirmoutier, qui lui parut plus commode pour un monastère. En 1252, Gilles, abbé de Buzay, envoya un grand nombre de ses religieux habiter l'abbaye de Prières, que venait de fonder le duc Jean Ier.

On trouve dans les archives de Marmoutier, qu'en 1279 Gérard Chahuit. seigneur de Retz, confirma aux moines de Buzay la donation que leur avait fait Harcoit de Reiz de deux hommes ses vassaux, demeurant en l'île de Bouin. Cet acte singulier, qui nous rappelle la tyrannie des grands seigneurs dans le temps dont je parle, porte que les religieux disposeront à perpétuité de ces deux hommes, de leurs femmes et de leurs enfants. Il fut convenu entre Gérard et les moines qu'ils se rendraient réciproquement les criminels ou malfaiteurs qui se réfugieraient sur leurs domaines, et qu'ils feraient punir ceux de leurs vassaux qui feraient des dégâts sur les terres de leurs alliés. En 1755, l'église de Buzay, qui tombait en ruines, fut démolie et rebâtie à neuf sur un nouveau plan.

* Marteville et Varin (1843) : 

>>> Les ruines de l'abbaye de Buzay sont dans la commune de Rouans. (V. ce mot.) Cette abbaye a été détruite pendant la révolution de 1793. La tour de l'église est seule restée debout; elle sert de point de direction aux navires qui entrent en Loire. — Archéologie : don Morice, Preuves, t. I, col. 103, 573, 538, 590, 612, 616, 636, 637, 668, 670, 671, 679, 707, 710, 711, 734, 735, 793, 794, 882, 883, 915, 930, 932, 1004, 1187, (V. aussi aux Rivières et Canaux, p. 26, l'article Achenau (Canal de l').

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Étymologie :  

* Dauzat et Rostaing (1963-1979) : 

Liens électroniques des sites Internet traitant de Buzay / *B--- : 

* lien communal : 

* solidarité nationale bretonne avec le département de Loire Atlantique : Loire-Atlantique

* pour le blason de Buzay : dessin JC Even sur logiciel Genhéral5. 

* Introduction musicale de cette page : Bro Goz Ma Zadoù, hymne national breton, au lien direct : http://limaillet.free.fr/MP3s/BroGoz.mp3

hast buan, ma mignonig vas vite, mon petit ami

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