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Breizh Bretagne |
Bro-Sant-Malo Pays de Saint-Malo |
Cancale * Cauncall *Kankaven |
pajenn bet digoret e 2003 | page ouverte en 2003 | * forum du site Marikavel : Academia Celtica | dernière mise à jour 12/03/2022 17:59:22 |
Définition : commune
de la Bretagne historique, en Bro-Sant-Malo, pays-évêché
de Saint-Malo. Aujourd'hui dans la région administrative non historique dite 'de Bretagne', département d'Ille et Vilaine; arrondissement de Saint-Malo; chef-lieu de canton. Code postal : Superficie : 1260 ha. Population : 2300 'communiants' vers 1780; 6523 hab. en 1881; 5019 hab. en 1968; 4638 hab. en 1982; 5203 hab. en 1999; |
Paroisse : sous le vocable de saint Méen. |
Armoiries : * Editions Flohic (2000) : "il représente une bisquine, bateau typique de la baie, navigant sur une mer d'émeraude dont la côte porte le nom, des huîtres, qui ont fait la réputation de la ville, et les armes de Du Guesclin dont les membres de la branche aînée furent seigneurs de Cancale". * La banque du blason : "d'azur au vaisseau de sable, habillé d'argent, voguant sur des ondes de sinople mouvant de la pointe, accompagné de onze huîtres d'or ordonnées en orle brochant sur le tout, au franc-canton d'argent chargé d'une aigle bicéphale de sable, becquée et membrée de gueules" * lien Internet "chez Alice" (fabricant d'écussons) : "Le navire est en rapport avec la vocation maritime de la ville. Les huîtres font référence à l'activité d'ostréiculture de la région et au musée de l'huître de Cancale. C'est en effet à Cancale que fut inventé le procédé de captage des larves huîtres pour en faire l'élevage, à une époque où les stocks huîtres plates "sauvages" commençaient à chuter de façon inquiétante. L'aigle bicéphale semble être issue des armes de la famille de Guerrande. On la retrouve dans le blason de Fouesnant dans le Finistère". * Daniel Delattre (2004) : "d'azur au vaisseau de sable, habillé d'argent, voguant sur des ondes du même mouvant de la pointe, accompagné de onze huîtres d'or ordonnées en orle brochant sur le tout, au franc-canton d'argent chargé d'une aigle bicéphale de sable, becquée et membrée de gueules". * Froger et Pressensé (2008) : "d'azur à une bisquine de sable équipée d'or, sous voiles d'argent, et flammée de tricolore, voguant sur une mer de sinople, accompagnée en orle de douze huîtres d'argent; au franc-canton brochant d'argent à l'aigle bicéphale de sable becquée et membrée de gueules". (Bateau local voguant sur les flots de la Côte d'Emeraude. Célèbres huîtres de la baie. L'aigle bicéphale est Du Guesclin) ------------- Observation JCE : ces descriptions discordantes demandent à être vérifiées auprès de la Mairie. |
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i Extrait de : Archéologie en Bretagne, figure 13, page 52 La limite entre les Riedones et les Curiosolites à l'époque gauloise. Colorisation JC Even. Cancale est représentée au point rouge. |
Histoire : C'est en cet endroit qu'aurait débarqué saint Méen, britto-romain de (G)Bretagne, au VIè siècle. - 996 : débarquement normand, suivi de ravages et de pillages. - 04 juin 1758 : descente d'une escadre anglaise. --------------- * Ogée (1780) : Cancalle [Cancale]; petite ville et port de mer; à 2 lieues 1/3 à l' E.-N.-E. de S.-Malo, son évêché et sa subdélégation, et a 13 lieues 1/2 de Rennes. Cette paroisse ressortit au siège royal de Dinan. On y compte 2300 communiants : la cure est présentée par le chapitre de Saint-Malo. L'église de Saint-Méen de Cancalle reconnaît pour son fondateur saint Méen, qui fonda aussi l'abbaye de ce nom. (Voy. Saint-Méen). Ce territoire forme une presqu'île, et s'étend du côté de la pointe nommée le Grouin de Cancalle. C'est un terrain irrégulier, plein de vallons et de coteaux, dont les terres sont fertiles en toutes sortes de grains; il renferme les îles désertes des Rismains [Rimains] et les Landes situées dans la mer, à peu de distance de la côte. L'an 996, une flotte de Barbares, après avoir mis en fuite les Bretons qui s'opposaient à sa descente, débarqua au port de Cancalle. Ces étrangers féroces le ravagèrent, avec le pays des environs, jusqu'à Dol, qu'ils détruisirent par le fer et le feu, et revinrent s'embarquer à Cancalle. En 1758, le 4 juin, les Anglais firent une descente à Cancalle. (Voy. Saint-Malo et Saint-Cast). Les maisons nobles de l'endroit sont : le Plessis-Bertrand *, ancien château de Bertrand Du Guesclin, haute-justice, à M. de la Lande-Magon. (Voy. Saint-Coulomb). En 1500 , le Valles-Cerf, moyenne-justice, à Olivier de Richebouais, aujourd'hui à MM. Surcouf, qui jouissent encore de la maison du Parc, avec une moyenne-justice; la Vallée, à Jean Àuvonde ; le Grand-Pré, à Jean Lechauff; la Ville-au-Mont, aux sieur et dame de la Mancelière; la Drunière, à Guillaume de Bogier ; Vaujoyeux, à Briand-Menier; le Verger, à Briand-Cartier; la Vieuville-Baffard, basse-justice, à M. le baron de la Vieuville; le Valernoul [Val-Ernoul], moyenne-justice, à M. Gast; Lesvaux [les Vaux], basse-justice, à Mme de la Ville-Bague-Ribretière; Quoitrevaix, moyenne-justice, à M. Deslandos-Porée ; la Ville-Poulet, basse-justice, aux héritiers de M. Duchêne-Batas; la Motte au-Chauff*, moyenne-justice, à M. Grou de la Motte; la Mettrie, moyenne-justice, à M. de Quintin; le Hindré * et le Fedeuc, moyennes-justices, à M. Eon-du-Vieux-Châtel; la Fossingant* [Fosse-Hingant], moyenne-justice, à M. Picot-de-Limoilan; le Lupin, moyenne-justice, à M. le Fer-du-Flanchet; Lormetrehel et Vausalmou, basses-justices, à M. Eon; la Fabrique de Cancalle, basse-justice, au général de cette paroisse; la Fabrique de Saint-Coulomb *, basse-justice qui s'exerce à Cancalle, au général de la paroisse; le Bricourt, basse-justice, à Mlle Bubreil; le château de Puiscolle, à..... ***************************************************** * Marteville et Varin (1843) : C.ANCALE (sous l'invocation de saint Méen, abbé); Commune formée de l'anc. par. de ce nom, aujourd'hui Cure de 1ère classe; chef-lieu de perception; brigade de gendarmerie à pied; bureau de poste; bureau des douanes. Limit. : N. et E. la mer de la Manche; S. la Manche, Saint-Méloir-des-Ondes; O. Saint-Coulomb. Princip. vill. : le Verger, le Haut et le Bas-Valade, la Basse-Cancale, la Baye, Saint-Jouain, la Verrerie, la Houlle, la Ville-ès-Gris, Terre-la-Bouette, la Vieuville, la Vallée. Superf. tot. 1252 hect. 16 a,, dont les princip. divis. sont : ter. lab. 950; bois 19; verg. et jard. 41; landes et incultes 184; sup. des prop. bat. 15; cont, non imp. 42. Const. div. 844. Moulins 5 (du Haut-Bout, de Belair, de la Houlle, du Tertre-à-la-caille, de Hérican, à vent), >>> Cancale est un point célèbre par la qualité des huîtres que l'on y pêche depuis long-temps. Cependant le bourg lui-même a une annexe qui maintenant dispute au chef-lieu d'importance maritime. La Houlle, située au bord de la mer, à 1 kilom. au sud de Cancale, est le centre où s'est agglomérée la population qui se livre à la pêche. De ce village, blotti au fond de la magnifique baie de Cancale, s'élancent les innombrables bateaux qui vont draguer les huîtres et pêcher les soles si délicates de cette riche baie. La Houlle forme un arc de cercle autour d'une chaussée qui la garantit des lames qui viennent du large. Des règlements très-sévères maintiennent la pêche qui, abandonnée à elle-même, serait bientôt ruinée. Dans certains jours il n'est permis qu'à certains bateaux de sortir; dans certains autres tous ont la liberté de prendre la mer. Rien n'est admirable comme le magnifique spectacle que présente la baie quand, aux premiers rayons du soleil, mille voiles la sillonnent en tous sens. La marée qui se retire les emmène vers la pleine mer, et peu à peu l'il ne distingue plus à l'horizon que de faibles points, qui semblent de légères mouettes rasant la surface de l'eau. La mer montante ramène toutes les barques. C'est le moment où un spectateur étranger est saisi de la plus vive surprise : à mesure que les bateau s'approchent de la terre, on les voit s'arrêter, les uns à 200, les autres à 300 m du bord, puis jeter à la mer la cargaison d'huîtres qu'ils viennent de récolter si laborieusement. C'est que chacun d'eux sait juger, par des points de repaire, qu'il est parvenu au-dessus de son parc, et que les huîtres qu'il jette ainsi vont s'entasser sur celles qu'il a déjà réunies. En effet, la mer se retire de nouveau et l'on voit une population de femmes et d'enfants sortir pour ainsi dire des anfractuosités des rochers et se précipiter dans les parcs clayonnés, qui se dessinent sur cette vaste plage, comme les cases d'un immense damier. La mer animait la baie il n'y a que quelques moments; maintenant c'est un autre spectacle qui l'envahit, spectacle non moins vif, non moins saisissant. A l'horizon, l'Océan semble attendre en respect que tous ces industrieux pêcheurs aient classé leurs richesses, et rempli les paniers qui, dans la nuit, vont s'élancer sur toutes les routes. La baie de Cancale forme un grand arc de cercle, qui s'étend depuis la pointe de Cancale, dite aussi le Grouin , jusqu'à Granville; on voit qu'elle contient la baie plus petite où s'élève le Mont-Saint Michel. On y remarque aussi la petite île des Rimains, sur laquelle il y a un fort. Au nord de Cancale se trouvent encore le fort de la Moulière, un corps-de-garde et deux guérites; à l'est les forts du Hock et de la Houlle. En mer, à la pointe nord-est est l'île des Landes, sur laquelle sont une caserne et une poudrière. Le Plessis-Bertrand, le Hindré, la Motte-au-Chauf, la Fosse-Hingant sont en Saint-Coulomb; la Fabrique de cette dernière s'exerçait à Cancale; mais ce n'en était pas moins une paroisse isolée de celle-ci. (Voy. Saint-Coulomb.) Il y a foire le 28 juin; le lendemain si ce jour est férié. Marché le jeudi. Géologie : schiste micacé; granité au nord et à l'ouest; porphyre à 1 kilom. au sud-ouest de la Houlle. Archéol. : D. Morice , Preuves, t. I, col. 372 ; t. III col. 183. On parle le français. Cancale se nommait Cancaven au commencement du XIè siècle. Il y avait auprès de ce lieu un port probablement du genre de ceux nommés Conk, en Basse-Bretagne, qui semble en former la première partie du mot; Haven, qui en fait la seconde, est un nom commun à plusieurs rivières peu considérables qui se jettent dans la mer. (Actes de Bretagne, t. 1, col 372, 380.) Il y avait autrefois, en Bretagne, trois ports remarquables, portant le nom de Conk. 1°, Conk-Kerney ou Kerneau, c'est-à-dire le Conk de Cornouailles, où il est effectivement situé; 2° le Conk-Léon au pays de Léon, maintenant appelé Conquet; 3° le Conk-Gall, ainsi nommé de sa situation près les frontières de la France, que les Bretons appellent Gall dans leur idiome. On en a fait Cancale par corruption. Ces trois ports étaient jadis plus importants que de nos jours, parce que les navires, alors plus petits, pouvaient y aborder aisément. Ils reçoivent toujours des caboteurs et alimentent les pêcheries des côtes. On doit penser que Conk signifiait dans l'ancien breton un port ou bassin garni de quais. II y avait jadis à Cancale un bon port, presque tout environné de la mer, ce qui fait regretter à chacun que l'on n'y ait pas fait un havre, tant le lieu est propice et à l'abri du vent. ( D'Argentré, Hist. de Bret., liv. I, p. 51.) Le port près Cancale se nommait. Porz-Pican , c'est sûrement Pors-Bihan, petit port. -- De B. ***************************************************** * Daniel Delattre (2004) : "Ville probablement fondée par saint Méen en 545. Statut de ville obtenu en 1545. Elle fournissait la table royale en huîtres plates. De part sa position côtière, cancale a connu les invasions espagnoles et portugaises, les attaques anglaises, mes batailles des Chouans ... D'où la construction de plusieurs forts. - Bourg ravagé par les Normands en 996. Grève des terre-neuvas en 1911 afin d'améliorer l'économie du bourg par des conditions de pêche plus justes et un désenclavement de la ville. - Au milieu du XIXè, le port de la Houle était le point de départ d'une quarantaine de voiles partant chercher des huîtres". |
Archéologie.
Patrimoine :
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Photothèque * Skeudennaoueg
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Remaillage des filets |
Étymologie / Gerdarzh : * Ogée (vers 1780) : Cancalle. * Marteville et Varin (1843) : Cancale . " Cancale se nommait Cancaven au commencement du XIè siècle ... le Conk-Gall, ainsi nommé de sa situation près les frontières de la France, que les bretons appellent Gall dans leur idiome. On en a fait Cancale par corruption". * Dauzat et Rostaing (1963-1978) : "obscur; ethn. Cancalais". * Éditions Flohic (2000) : " ... une terre nommée Cancavenne ...". "du breton conk, anse, et aven, rivière". * Hervé Abalain (2000) : " Cancavena en 1038; du latin concha, baie, anse; l'anse de la rivière (aven)". * Daniel DELATTRE (2004) : "Cancaven au XIè. Ville probablement fondée par St Méen en 545". |
Personnes connues | Tud brudet |
Jeanne
JUGAN née en 1792 au hameau des Petites Croix; décédée à Saint Malo, en 1879 Infirmière; fondatrice de la congrégation "les Petites Surs des Pauvres" Béatifiée en 1982 par le Pape Jean-Paul II |
Armorial * Ardamezeg
Eon | |||||
Seigneurs de la Fontaine, en Cherruaix; de
la Villebague, de la Villeauroux, de la Palue, du Vieux-Châtel,
du Hindré, en Saint-Coulomb; de Vausalmon, en Cancale;
baron de Kerouzéré, en Sibiril; seigneur de Trogoff, en
Plouescat; de la Bouyère, en la Chapelle-Janson; de la
Rouaudaye et du Pontgirouard, en Carfantain; de Carman,
en Kernilis; comte de Cély en Brie "d'argent au lion de sable" "en arc'hant e leon en sabel" références de 1478 à 1513 (PPC) |
Vie associative | Buhez dre ar gevredadoù |
Jumelage avec Arnstein, en Allemage |
Communes du canton Cancale / Cauncall | Parrezioù kanton Kankaven | |
Cancale / Cauncall | Kankaven | |
La Fresnais | ||
Hirel | ||
Saint-Benoît-des-Ondes | ||
Saint-Coulomb | ||
Saint-Méloir-des-Ondes |
Communes limitrophes de Cancale / Cauncall | Parrezioù tro war dro Kankaven |
Saint-Coulomb | Saint-Méloir-des-Ondes |
Sources; Bibliographie : * OGEE : Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne; vers 1780; * A. MARTEVILLE et P. VARIN : continuateurs et correcteurs d'Ogée; 1843. * DAUZAT et ROSTAING : Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France. Librairie Guénégaud.1978. * Éditions ALBIN-MICHEL : Dictionnaire Meyrat. Dictionnaire national des communes de France. 1970. * Anne-Marie ROUANET-LIESENFELT : La Civilisation des Riedones. Archéologie en Bretagne. Brest. 1980. * Éditions FLOHIC : Le patrimoine des communes d'Ille et Vilaine. 2000. * Hervé ABALAIN : Les noms de lieux bretons. Universels Gisserot. 2000. * Daniel DELATTRE : L'Ille et Vilaine. Les 352 communes. Éditions Delattre. 2004. |
Liens électroniques des autres sites traitant des Cancale / Kankaven : * lien communal : *Wikipedia brezhonek * Autres sites traitant de Cancale : http://guilbert.fab.free.fr/index.html http://quaranta1.chez-alice.fr/ecussons/bretagne/cancale.html * forum du site Marikavel : Academia Celtica * solidarité nationale bretonne avec le département de Loire Atlantique : Loire-Atlantique * pour le blason de Cancale : dessin JC Even sur logiciel Genhéral5. * Introduction musicale de cette page : Bro Goz Ma Zadoù, hymne national breton, au lien direct : http://limaillet.free.fr/MP3s/BroGoz.mp3 hast buan, ma mignonig, karantez vras am eus evidout va vite, mon petit ami, je t'aime beaucoup go fast, my little friend, I love you very much |