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Noms de lieux Noms de personnes

Breizh

Bretagne

Bro Naoned

Pays de Nantes

Naoned

Nantes

  Grand-Fougeray

Graund-Foujeraë

(*Kaer-Folker ?) (Felgerieg-Veur)

 

page ouverte le 05.03.2010 forum de discussion

* forum du site Marikavel : Academia Celtica 

dernière mise à jour 11/03/2010 20:35:50

Définition : commune de la Bretagne historique, en Pays de Nantes / Bro Naoned; évêché de Nantes.

Aujourd'hui dans la région économique dite de "Bretagne", département d'Ille-et-Vilaine, arrondissement de Redon, chef-lieu de canton de Nozay; sur l'Aron et la Chère

Superficie : 5542 ha..

Population : 3000 'communiants' vers 1780; 2032 hab. en 1982; 1979 hab en 1999; 

Armoiries; blason :

* Editions Flohic : "le fond herminé indique l'appartenance à la Bretagne, et la tour chargée d'un bœuf passant rappelle le fondateur du château, Nicolas le Bœuf; le blason est surmonté d'une couronne de marquis, Fougeray ayant été érigé en marquisat".

* Daniel Delattre (2004) : "d'hermine à la tour de gueules chargée d'une vache d'or, la queue fourchée passant entre les jambes et remontant au dessus du dos". 

* Michel Froger et Michel Pressensé (2008) : "d'hermine à la tour de gueules chargée d'un bœuf d'or passant, la queue passant entre les pattes remontant en pal et fourchée".

Paroisse : église sous le vocable de saint Pierre et saint Paul.

Histoire :

* Ogée (1780) : Fougeray; gros bourg, à peu de distance de la route de Rennes à Nantes; à 12 lieues 1/2 au N.-N.-O. de Nantes, sou évêché; à 9 lieues 1/3 de Rennes, et à 1 lieue 1/2 de Derval, sa subdélégation. Cette paroisse, qui compte 3000 communiants, a une haute-justice qui ressortit an présidial de Nantes; il s'y en exerce quatre autres, trois moyennes et une basse. La cure est à l'Ordinaire, et vaut au moins 14,000 livres de revenu au recteur. L'an 851, Fougeray portait le nom de Fulkeriac*, comme on le voit par la donation qu'Erispoé, roi de Bretagne, et Aguliac, firent à l'abbaye de Redon, de quelques rentes sur cette paroisse. Ce territoire, arrosé par la rivière de Chère [ou du Cher], est fort étendu, et forme une plaine à quelques coteaux près. On y voit des terres cultivées et excellentes pour le froment, seigle, blé-noir et avoine; de belles prairies, des landes en quantité; et le bois des Fosses, taillis qui peut avoir une lieue de périmètre.

Le château de Fougeray était jadis une place très-forte. Il était, en 1356, sous la garde de deux cents hommes de troupes, commandées par le capitaine Brembro. Bertrand Duguesclin, depuis connétable de France, entreprit de le surprendre et de s'en emparer. Un jour que Brembro était sorti, Duguesclin posta ses soldats en embuscade, et se déguisa en bûcheron avec trois des plus braves des siens, qui se mirent chacun un fagot sur leurs épaules. Ainsi chargés, ils se présentèrent devant le château pour vendre leur bois; le portier descendit avec deux autres soldats pour leur ouvrir la porte. Duguesclin avait eu soin de cacher une hache avec laquelle il assomma le portier, tandis que ses compagnons se jetèrent sur les deux autres. Ceux qu'il avait mis en embuscade accoururent au premier signal, et entrèrent dans le château, dont ils levèrent le pont-levis, dans la crainte que le capitaine ne fut revenu avec sa troupe; la garnison accourut au bruit, et Duguesclin, armé seulement d'une hache, eut à combattre, sept des plus vigoureux Anglais. Il en assomma deux, ce qui rendit les autres plus circonspects, et donna le temps aux siens de le secourir. Après bien de la résistance, les Anglais cédèrent, et la place fut prise par les Bretons, qui y trouvèrent un bon dîner que les vaincus avaient fait préparer. Duguesclin avait reçu une blessure à laquelle il fit mettre le premier appareil, après quoi il visita le château et donna ses ordres. Sur le soir il sortit avec cinquante cavaliers, et se mit en embuscade sur le chemin que devait naturellement prendre Brembro, qui arriva effectivement à la nuit, et donna dans le piège. Les Anglais perdirent leur capitaine et un grand nombre des leurs. Les autres furent faits prisonniers et conduits à Fougeray. Le butin qu'ils apportaient et les meubles du château furent distribués aux soldats par Duguesclin, qui ne se réservait jamais que la gloire de l'expédition. Le capitaine breton mit une garnison dans Fougeray, et vola au secours de Rennes, que les Anglais assiégeaient. — L'an 1450, le chapelain de Lion jouissait de la métairie d'Ameur, et toutes les autres maisons nobles étaient occupées par des fermiers. Par lettres du 15 juillet 1467, Louis de la Trimouille et Marguerite  d'Amboise, son épouse, vendirent à Françoise d'Amboise, duchesse de Bretagne, leur sœur, pour une somme de mille écus d'or, une rente annuelle de trois cents livres, qu'ils avaient sur la terre et seigneurie de Fougeray, qui était échue à Marguerite pour sa part et portion de la succession de Marie de Rieux, vicomtesse de Thouars, leur mère commune. Ces deux époux cédèrent encore à la duchesse, pour une somme de six mille écus d'or neufs, une rente de trois cents livres sur les châtellenies de Fougeray. L'acte en fut passé le 3 août de la même année 1467. 

En 1495 [1595], la seigneurie de Fougeray appartenait à Jean de Rieux*, maréchal de France (1). Au mois de juillet de la même année, le capitaine de Saint-Luc s'empara du château de ce lieu, qui fut tenu en neutralité. Le 14 décembre suivant, les présidents de la Grées, de Marigni, de Molac, de Kergroades [Kergroadec], et autres seigneurs, se rendirent à ce château, pour conférer avec les députés du duc de Mercœur, au sujet d'une trêve projetée entre lui et le roi Henri IV. L'an 1664 [1644], la terre et seigneurie de Fougeray fut érigée en marquisat, en faveur d'Henri de la Chapelle, seigneur de la Roche-Giffard, qui fut tué à la bataille de Saint-Antoine. Henri n'avait que deux filles : l'aînée mourut sans postérité; Henriette, sa sœur cadette et héritière, épousa en 1680 René, chevalier, comte du Bouais, dont elle eut un fils, qui prit en mariage, le 21 avril 1703, Charlotte-Polyxène de Goulaine, fille de François de Goulaine et de Marguerite d'Apel-Voisin, son épouse. Ce château est actuellement possédé par M. de Grandville-Loquet, qui en a fait démolir une partie pour en bâtir un autre. Il ne reste plus que la grosse tour de l'ancienne place. 

Les maisons nobles sont : la Villeauren, en 1408, à Guillaume le Bret, seigneur de Saint-Etienne; en 1450, Cohan [Cahan]*, à Armenton de Madaillon, sieur de la Chauvigny, et, en 1680, à René de Madaillon, chevalier, seigneur de la Chauvigny; en 1480, le port de la Roche*, à Guillaume Dolies [Dollier], et en 1680, à François Dolies, un de ses descendants. On y connaît encore celles de la Théhaudais*, la Hurlais, la Praie*, le Laray*, les Boussis, la Souchais [le Souchay], Launaye-Bazouin*, la Penais et la Grignonnaye.

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(1) La seigneurie de Fougeray relevait de celle de Nozay. Elle était possédée, en 1202, par Brient Le Bœuf, sire de Nozay; elle passa ainsi que Nozay, par mariage, à Guillaume V, sire de Rieux (1281). Fougeray resta dans celle famille jusque vers 1420, où il fut donné en dot a Marie de Rieux, qui épousa le vicomte de Thouars. Marguerite d'Amboise, issue de ce mariage, et son mari, Louis de la Tremouille, le cédèrent en 1474 à Jean de Rougé, baron de Derval et de Malestroit, qui leur donna en échange la terre de Saint-Mars-la-Jaille.

Jean de Rougé possédant Nozay par suite d'alliances, ces deux seigneuries furent ainsi réunies de nouveau. Elles passèrent ensuite dans la famille de Rieux, puis dans celle de Laval, par mariage. Jean de Laval, mort ans enfants, légua ses biens et ses titres au connétable Anne de Montmorency (1556). De cette maison, Nozay et Fougoray passèrent dans celle de Condé, sans doute par mariage. En 1595, elle appartenait à M de la Roche-Giffart, seigneur de Sion et zélé protestant.

Le seul château de quelque importance qui ait existé dans la commune est celui de Fougeray, aujourd'hui détruit, et dont il ne reste que la tour principale, qui est parfaiterncnt conservée.— La charte de 1123, de Louis-le-Gros, fournit la preuve que le fief de Fougeray a pour origine une usurpation sur le clergé du comté de Nantes. — C'est seulement dans un acte du Parlement tenu en 1294 par le duc Jean II, que la seigneurie de Fougeray est qualifiée de châtellenie. Bien que le registre secret où nous avons puisé ce renseignement soit fort postérieur à l'époque de la tenue de ce Parlement, qui est d'ailleurs authentique, on peut conjecturer que, vers la fin du XIIIè siècle, le château de Fougeray était construit et avait pris rang depuis long temps parmi les forteresses de la contrée. Au XVè siècle, la capitainerie de Fougeray était encore une charge importante, puisqu'on lit dans Dupas (article des seigneurs de Châteaugiron) que Gilles de Rais vendit cette charge à Jean de Châteaugiron. en 1476, pour 300 livres de monnaie de l'époque. — Le château de Fougeray dut être démantelé peu après 1398. Ce château avait été un des derniers de ceux que le duc de Mercœur défendit contre les armes du roi : il dut être traité plus rigoureusement.

La grande tour de Fougeray a le caractère architectural des monuments de ce genre qu'on trouve dans d'autres parties de la Bretagne. Aucun style déterminé n'y domine La voûte ne s'y voit qu'employée en voûte de décharge au dessus des baies de croisées, qui ont toutes pour linteau une pierre plate portant au parement vu un demi rond et un cavet. Les ouvertures sont disséminées sans ordre et sans symétrie le long de la surface extérieure. Les portes seule du rez-de-chaussée et de l'étage qui répondent aux remparts sont placées dans le même axe vertical. Du reste elles sont en général étroites et surmontées de voûtes en plein cintre. A droite et à gauche de celle qui devait être la principale, on voit des débris de colonnettes engagée qui portent le caractère gothique. A droite de cette porte sont deux écussons à anglets presque droits, sur lesquels étaient les armes des propriétaires. Il est impossible aujourd'hui de saisir la moindre chose des blasons qui y fîgu raient. La tour a été couronnée de deux rangs de créneau ancreux. Il n'en reste plus qu'un, le long duquel règne à l'extérieur une suite de treflets dont le dessin est bien gothique. L'intérieur de la tour a été si souvent restauré qu'il n'y a rien à conclure de son état actuel. — La dernière action militaire qui s'y passa eut lieu en 1595 lors que le maréchal de Saint Luc eu fit faire le siège pour l'enlever au parti du duc de Mercœur, qui y tenait encore. M. de la Roche-Giffart y fut tué d'un coup d'arquebuse parti des remparts de ce château, dont il était propriétaire, et qu'il cherchait à ramener sous l'obéissance du roi. (Note due à M. le capitaine Montfort. )

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* Marteville et Varin (1843) : FOUGERAY (sous l'invocation de saint Pierre et de saint Pul); commune formée de l'anc. par. de ce nom, aujourd'hui cure de 2è classe; chef-lieu de perception; brigade de gendarmerie à pied; relai de poste à la Bréharaye. —Limit. : N. Messac, Bain; E. Saint-Sulpice-des-Landes, Sion, Mouais; S. Mouais, Derval, Pierric; O. Langon. — Princip. vill. : les Anges, le Gras-Painel, l'Eumet (avec petite chapelle), Brandeneuf, la Nourais, Villeray, Bonnals, la Biliais, la Rouxière, la Haute et Hasse-Noë, la Feslais, le Pont-des Iles, la Devaleriais, la Roulais, Cherhal, le Céleray, la Riverais, Montaudevert, la Bernardais, la Lamberdais, Vauzelle, la Hagouais, la Cavaudais, Lezelais, la Buardais, Perprié, la Gouisaie, les Rues, la Hordrais, la Houssaye, Entrelandes, la Coqinais, Haut et Bas-Janglaud, Branzan, la Brulonnais, la Préverie, le Tertre. — Maisons et objets remarquables : château de Fougeray, le Port-de-Roche, le Pont Louet (avec chapelle), le Bouessix, le Plessix, la Bornière, la Bourdonnaye, la Joussardais, Cahan, Launay-Bazouin, nouvelle église et presbytère de Sainte-Anne (succursale), la Dominelais (succursale érigée en 1840 ). — Superf. tôt. 11700 hect. 1 a. 58 c., dont les princip. divis. sont : ter. lab. 3630; prés et pat. 1497; bois 522; verg. et jard. 125; mares et can. 30; landes et incultes 5462; sup. des prop bât. 49; coût, non imp. 386. Const. diy. 1740; moulins 13 (de la Haye, de Gault, de la Bernardais, de Chère, moulin à foulon de Chère, de la Taberge, à eau; du Loray, de Belle-Née, de là Grée-Charuel, de la Minière, de Haut-Bout, de Pinte, Moulin Blanc, du Chêne-Poirier, de Cahan, d'Auvert, à vent). — Télégraphe près la Petite-Bréharais et la grande route. >>> Fougeray est une petite ville située sur un coteau, à 1 kilom. de la route royale n° 137, dite de Bordeaux à Saint-Malo. C'est une des plus anciennes paroisses de Bretagne : on voit en effet qu'en 851, Erispoé donna à l'abbaye de Redon quelques rentes en cette paroisse. L'église est ancienne; mais il est difficile de dire à quelle époque précise remonte sa construction primitive; elle a été bâtie à plusieurs reprises. Depuis 1830, on a détruit des fenêtres qui, si nos souvenirs ne nous trompent pas, étaient de style roman. Une bulle du pape Paul V octroie des indulgences plénières à la confrérie du Saint-Sacrement, établie eu cette paroisse, l'an 1605. Tous les jeudis il y a une messe chantée, du Saint Sacrement. — Les registres de paroisse ne remontent pas au-delà de 1615. Il paraît qu'à cette époque, les recteurs de Fougeray étaient aussi prieurs de l'abbaye de Balac, en Pierric (voy. ce mot). M. Dubreil, recteur à cette époque, signait recteur de Foulgerez et prieur de Balac. Ils résidaient sans doute à cette abbaye, et faisaient administrer la paroisse par un vicaire perpétuel. Eu effet, on trouve dans le XVIIè siècle les actes de mariages, décès, naissances, signés pendant quarante-huit ans par Aubin, vicaire. — Il y avait en 1648 (Pouillé de Tours) une maladrerie de fondation commune. — En 1667, il y avait une ancienne coutume qui a disparu : tous les ans, le lundi de la Pentecôte, les habitants allaient eu procession à Saint-Nicolas de Redon. C'était sans doute un droit dérivant des anciennes donations d'Erispoé. — Outre l'église cure de Fougeray, il y a dans cette commune deux succursales : 1° la Dominelais, qui a été érigée le 31 mai 1840; 2° Sainte-Anne sur-Vilaine, qui a été érigée le 11 février 1820. L'église de cette dernière succursale est récente et vraiment remarquable par le luxe de solidité qu'a apporté à sa construction M. Aubrée, desservant, de 1818 à 1830. — Il y avait autrefois douze chapelles, savoir : 1° Saint-Jean, dans le cimetière même; elle a dû être démolie vers 1720, lors de la construction de la tour de l'église; 2° Saint-Ermel; 3°  Saint-Roch, démolie en 1833; 4° la Madelaine, qui sert aujourd'hui de remise et d'écurie; 5° Saint-Marc, où l'on allait jadis en procession, et qui n'est plus qu'une masure; 6° Saint-Guillaume; 7° du Pont-Louet; 8° du Port-de-Roche (ces deux dernières en Sainte-Anne); 9° de la Devariais; 10° de Brandeneuf, aujourd'hui abandonnée, et où jadis on faisait le catéchisme; 11° Sainte-Anne (aujourd'hui succursale); 12° enfin la Dominelais (aujourd'hui aussi succursale). — Avant 1789, il y avait à Fougeray un collège et une école de petites filles. La cure est actuellement dans les bâtiments du collège, qui avait été fondé eu 1554 par M. Boulin, recteur. L'école des petites filles, fondée en 1709 par une dame Dollier, du Port -de-Roche, est actuellement tenue par des dames religieuses de la Providence, installées en 1826. — Dans le IXe siècle, Fougeray se nommait Fulkeriac et Fulquerium; au XIVè Foulgerez; enfin, depuis le XVIè, on a adopté le nom actuel. Nous ne voyons aucune étymologie probable à lui assigner. — Vers l'extrémité nord ouest de la commune, et sur le bord de la rivière de Vilaine, on voit une ancienne retraite de trois ou quatre cénobites, dite l'Ermitage. L'Ermitage est situé sur un rocher élevé et taillé à pic du côté de la rivière. On y voit encore aujourd'hui quelques murs d'enceinte, et les murailles de l'habitation elles mêmes. Au milieu de celles ci est un bloc énorme de pierre bleue qui est creusé profondément; on ignore quel a pu être son usage. Sous l'Ermitage, les bords de la Vilaine sont d'un admirable aspect; c'est là qu'est située la carrière dite des Chèvres, d'où l'on extrait la belle pierre bleue (phyllade) employée actuellement à la reconstruction des écluses de la Vilaine. — Une voie romaine, sans doute celle qui allait de Blain à Rennes, traverse la commune, et les habitants la désignent sous le nom de chemin de la duchesse Anne. Cette voie est presque partout en un bon état de conservation. En beaucoup d'endroits elle a 6 m. de largeur, et son pavage est bien conservé. M. le docteur Gaudin nous écrit qu'il a suivi cette voie depuis le Don jusqu'à Brandeneuf, sur les limites de la commune de Messac, et qu'il n'a jamais parcouru 100 m. sans la reconnaître. A quelques lieues de notre commune, dit-il, cette voie traverse les plaines de Conquereuil. et presque toutes les habitations féodales de notre contrée sont placées à peu de distance de sa direction; tels sont Pontveix, Juzet, Anguignac, Caban, la Venourie, le Souchay, le Loray, la Cochennais, le Plessix et la Praye. — Le château de Fougeray appartient actuellement à M. Judicelly. — Launay Bazouin est habité; ce lieu a dû être un manoir remarquable. — Cahan est habité par la famille Duhois-Guéhenneuc. Ce devait être aussi un manoir important.— Le Loray est aujourd'hui ferme. On a trouvé dans le bois qui en dépend les ruines d'un ancien château. Les exploitations rurales méritent d'être citées. M. Gaudin a fait là une véritable ferme-modèle qui doit imprimer un mouvement de progrès à l'agriculture de ce pays.— Port de Roche porte encore les traces d'une riche seigneurie. — La Praye est en bon état de conservation; c'est un lieu peu important. — La Thébaudais a dû être un lieu fort. — Le Hallay est une maison de campagne qui a été récemment réparée. — Entre autres lieux anciens omis par Ogée, il faut citer la Blarais, qui devait être un manoir remarquable, et qui sert actuellement de presbytère à la succursale Sainte-Anne. — II y a foire à Fougeray le jour de la mi-carême; le jeudi après la Quasimodo; à Sainte-Anne, près de l'étang de la Taberge, le 27 avril; le jeudi après l'Ascension, le 29 août. Il y a en outre Ie 28 octobre la foire dite de Saint-Luc, et le 21 décembre la foire dite de Saint-Thomas. — Marché le jeudi. — L'agriculture est encore eu souffrance dans la commune de Fougeray. Généralement le blé ne suffit pas aux besoins des habitants. Mais la fabrication des serges est dans un état prospère. Ces serges sont vendues aux marchés de Bain, et s'exportent dans toute la Basse-Bretagne. — Il y a aussi quelques tanneries. — La commune est traversée du nord au sud par la route royale n° 127, dite de Bordeaux à Saint-Malo. Elle est aussi traversée dans sa partie est, du nord-nord-est au sud-sud ouest, par la petite rivière d'Aron. Elle est limitée en grande partie au sud par la rivière de Chère, qui se perd dans la Vilaine, laquelle rivière de Vilaine limite cette commune dans toute sa partie ouest. — Le territoire contient beaucoup de petits bois, dont les plus notables sont, à l'est, la forêt de Thiouzée, le bois de la Mintais, les bois des Fosses; au centre, le bois de Launay; à l'ouest, celui de Loray et celui de Leume. Elle contient aussi quelques petits étangs; mais le seul notable est celui de la Taberge. — Géologie : toutes les parties de cette commune qui avoisinent la Chère ou la Vilaine sont des terrains d'alluvion, et sont très-fécondes. Le reste du sous-sol est généralement schisteux. Cette roche est exploitée à Sainte Anne et à l'Ermitage. Il est de tradition dans le pays qu'on a exploité long-temps au pont d'Aron du sable blanc ou silice, qui était expédié à Sèvres près Paris. Cette carrière siliceuse n'est plus exploitée. Le minerai de fer est assez abondant sur plusieurs points de la commune; il était jadis utilisé par un grand nombre de forges à bras. Aujourd'hui l'on ne l'exploite même plus. Il y a enfin quelques gisements de quartzite. — Archéologie : Dom Morice. Preuves t 1 col. 294, 300, 548; t. III, col. 1743.-0n parle le fronçais (1).

(1) La plupart des notes que nous publions sur Fougeray sont dues aux soins de M. l'instituteur Fontaine.

Patrimoine. Archéologie

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Le bourg Ar bourg
Menhir couché de Villeray Peulven en e gourvez, e Villeray
Eglise saint Pierre et saint Paul (XIIè, XIIIè, XVè, XVIIè, XIXè) Iliz Per ha Paol
Chapelle saint Jean (démolie en 1730) Chapel sant Yann (bet diskaret e 1730)
Chapelle saint Roche Chapel sant Roc'h
Chapelle saint Armel Chapel sant Armel
Chapelle sainte Magdeleine Chapel santez Madalen
Chapelle Notre-Dame de Brandeneuf (1635-XIXè)  
Manoir de Basses-Joussarsais (XVIIè-XVIIIè)  
Manoir de Cahan (XVIè-XIXè)  

Étymologie

* Ogée (1780) : "L'an 851, Fougeray portait le nom de Fulkeriac*, comme on le voit par la donation qu'Erispoé, roi de Bretagne, et Aguliac, firent à l'abbaye de Redon, de quelques rentes sur cette paroisse".

* Marteville et Varin (1843) : "Dans le IXe siècle, Fougeray se nommait Fulkeriac et Fulquerium; au XIVè Foulgerez; enfin, depuis le XVIè, on a adopté le nom actuel. Nous ne voyons aucune étymologie probable à lui assigner".

- J.Y Le Moing (1990) : "Felkeriac, 852; Fulkeriac Major, 903, BO/CR; Fougeray 1287 LO"

* Editions Flohic (2000) : "du latin filicaria "fougère", et du suffixe -acum, ou du celte folk, "pays", et caër, "chèvre", ou de l'anthroponyme Fulker".

* Hervé Abalain (2000) : "Felkeriac au IXè siècle; de filicaria, fougère"

* Daniel Delattre (2004) : "Fulkeriac".

- JC Even : proposition à vérifier.

Personnes connues Tud brudet
   

Vie associative Buhez dre ar gevredadoù
   

Communes du canton du Grand-Fougeray / Graund-Foujeraë Kumunioù kanton (*Kaer-Folker ?)
La Dominelais    
Grand-Fougerais  / Graund-Foujeraë  (*Kaer-Folker ?)
Saint-Sulpice-des-Landes    
Sainte-Anne-sur-Vilaine    

Communes limitrophes de Grand-Fougeray / Graund-Foujeraë

Parrezioù tro war dro (*Kaer-Folker ?)

Sainte-Anne-sur-Vilaine La Noë-Blanche La Dominelais Mouais Derval Pierric

Sources; Bibliographie :

* OGEE : Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne; vers 1780; 

* A. MARTEVILLE et P. VARIN, vérificateurs et correcteurs d'Ogée. 1843.

* Jean-Yves LE MOING : Noms de lieux bretons de Haute Bretagne. Coop Breizh. 1990.

* Éditions FLOHIC : Le patrimoine des communes d'Ille et Vilaine. 2000.

* Hervé ABALAIN : Les noms de lieux bretons. Universels Gisserot. 2000.

* J.L RAMEL et A.J RAUDE : Liste des communes du département de l'Ille et Vilaine. Maezoe-Heveziken. 2003.

* Daniel DELATTRE : L'Ille et Vilaine. Les 352 communes. Éditions Delattre. 2004.

* Michel FROGER et Michel PRESSENSE : Armorial des communes des Côtes d'Armor et Ille et Vilaine. 2008.

Liens électroniques des sites Internet traitant du Grand-Fougeray / Graund-Foujeraë / (*Kaer-Folker ?)

* lien communal : 

* forum du site Marikavel : Academia Celtica

* solidarité nationale bretonne avec le département de Loire Atlantique : Loire-Atlantique

* pour le blason du Grand-Fougeray : dessin JC Even sur logiciel Genhéral5. 

* Introduction musicale de cette page : Bro Goz Ma Zadoù, hymne national breton, au lien direct : http://limaillet.free.fr/MP3s/BroGoz.mp3

hast buan, ma mignonig vas vite, mon petit ami

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