Encyclopédie Marikavel-Jean-Claude-EVEN/Encyclopaedia/Enciclopedia/Enzyklopädie/egkuklopaideia
Breizh Bretagne |
Penestin Pennestin |
pajenn bet digoret an 12.07.2012 | page ouverte le 12.07.2012 | * forum du site Marikavel : Academia Celtica | dernière mise à jour 28/02/2021 17:00:43 |
Définition
: commune de la Bretagne historique, en Pays de
Nantes / Bro Naoned; comté et évêché de Nantes..
Aujourd'hui dans la région administrative non historique dite 'de Bretagne', département du Morbihan; arrondissement de Vannes; canton de La Roche-Bernard; sur la Vilaine. Superficie : 2169 ha. Population : 1408 hab. en 1891; 1078 hab. en 1968; 1299 hab. en 1982; 1394 hab. en 1996; ? |
Paroisse : sous le vocable de saint Gildas. |
Blason; armoiries. * Editions Flohic (1996) : "aux couleurs de l'eau et du sable, le blason figure un navire voguant sur les flots, rappelant ainsi la vocation maritime de Pénestin". |
Histoire : * Ogée (1780) : * Marteville et Varin (1843) : PENESTIN (sous l'invocation de saint Gildas); commune formée de l'anc. par. de ce nom; aujourd'hui succursale; recette des douanes; lieutenance d'ordre; pilote lamaneur; un fort a la pointe du Haliguen. Limit. : N. embouchure de la Vilaine; O. et S. l'Océan; E. Assérac, Camoil. Princip. vill. : Cohoarn, Haut-Penes tin, Trehgorvel, Bronselin, Kerfalhen, Kerlieu, Kerlui, Kervrault, Kerandré, Kerséguen, Brécéan, le Hesté, le Val, Trébestan, Lafoy, Kerascoët, Bemiguay, Trohudal, Kerlachet, Tréhiguier. Superf. tot. 2143 hect. 10 a., dont les princip. divis. sont : ter. lab. 979; prés et pat. 331; bois 21; vignes 145; marais 125; marais salants 21; sup. des prop. bât. 9; cont. non imp. 81. Moulins à vent 7 (de Rochefort, du Bois de la Lande, de Foy, Neuf, du Pont-Mahé, du Clido). Cette commune, dont l'étymologie est pénn estenn ( tête ou cap d'étain ), forme une espèce de presqu'île à l'embouchure de la Vilaine, rive gauche. Le sol est peu accidenté. La mer se montre dans toutes les directions. Des points les plus culminants, on peut apercevoir à la fois l'Océan, la Vilaine, le Trait de Pen-Bay et les côtes de Penerf, de l'île de Rhuys et du pays de Guérande. La Vilaine se jette dans l'Océan, entre la pointe du Haliguen, rive sud, et la pointe de Pen-Lan, rive nord. Sur les deux pointes opposées, deux forts croisant leur feu ont été établis pour défendre son embouchure. Le phare de la pointe de Pen-Lan, en Billiers, feu fixe, d'une portée de neuf milles marins, en facilite l'entrée pendant la nuit. La côte ouest, d'une élévation de 14 à 17 m., coupée à pic, composée d'argile rougeaire et de micaschiste, ne peut offrir aucune résistance a l'action des vagues. Elle recule peu ù peu, et tous les ans il s'en détache de notables portions. Il n'est pas prudent de s'en approcher de trop près dans les temps de pluie et aux heures de la pleine mer, qui la ronge à sa base. Déjà elle a laissé au milieu de la mer l'île de Bélair, et trois pierres en micaschiste, semblables à des menhirs, nommées les Trois Surs. Ces pierres finiront bientôt par disparaître, et on peut indiquer l'époque où l'Océan, se frayant un passage à travers la presqu'île, doit faire une île de la prairie de l'Armor, et aller joindre le Trait de Pen-Bay aux marais du Pont-Mahé. Vue de l'Océan au coucher du soleil, cette côte élevée paraît d'un rouge ardent. L'entrée de la Vilaine ne peut s'apercevoir de la haute mer. Elle est entièrement cachée par la pointe du Haliguen, qui s'avance dans le nord-ouest. Les terres sont sablonneuses, argileuses, fertiles et d'un bon produit. Ou y sème de préférence le gros froment, et quelquefois du lin et de l'orge en petite quantité. On y trouve de nombreux vignobles qui produisent un vin blanc que l'on exporte dans les bonnes années. Sur les bords de la Vilaine, il existe des marais salants au Branzé et à Men-ar-Mor. Les bancs de moules que la marée laisse à découvert en se retirant sont une ressource pour les familles indigentes. Depuis quelques années, les habitants commencent à s'adonner à la pêche et au cabotage; ils possèdent huit chaloupes et une dizaine de chasse-marées. La langue bretonne a cessé d'être parlée dans la commune au milieu du XVIIIè siècle. Le teint bronzé et les cheveux noirs de jais des habitants de Pénestin et de Camoël indiqueraient une origine méridionale. Quelques antiquaires veulent les faire descendre d'une colonie de marins Ibers ou Carthaginois, qui seraient venus s'établir à l'entrée de la Vilaine, avant la conquête des Gaules, pour commercer avec les peuples de l'Armorique. Ils attribuent aussi à ces peuples étrangers les restes d'anciennes forges dont le pays offre quelques vestiges. L'église paroissiale, propre, bien décorée, est sans intérêt architectural. Le bourg, au fond d'une baie en fer-à-cheval, est bâti sur la pente d'un coteau, à moins d'un kilomètre de la Vilaine. Il se voit enlever peu à peu une partie de son importance comme chef-lieu par le village de Tréhiguier, où le besoin de la navigation fait demeurer les employés 'de l'administration des douanes. L'embouchure de la Vilaine est bien abritée par les terres du Haut-Pénestin, et sur la rive nord par les pointes de Kervoyal et de Pénerf. Cette rivière est profonde, d'une bonne tenue et d'une entrée facile. Elle offre un excellent mouillage. Aussi la rade de Tréhiguier est-elle très-fréquentée par les navires en relâche. D'après la carte de Beautems Beaupré, elle conserve dans la plus basse mer de vingt-neuf à vingt-trois pieds d'eau. Mais l'embouchure de la Vilaine, traversée par un banc de vase entre les pointes du Haliguen et de Kervoyal, a moins de profondeur. Il y reste seulement à la basse mer sept à huit pieds d'eau. Les maisons de campagne de la commune sont Kermoreau, dont la vue s'étend sur l'entrée de la rivière; le Leslé, qui avoisine le Trait de Pen-Bay; Tremer, auprès du bourg; Trohudat, entouré de vignes, et dans une position agréable, sur les bords de la Vilaine; Brécéan, Pradun, Bramber, sont devenus des maisons de ferme. L'abbé de Saint-Gildas-des-Bois était prieur du prieuré de Pénestin. Pierre Mauclerc de la Muzanchère, évêque de Nantes, par un décret du 6 mai 1767, approuvé par lettres-patentes de Louis XVI, de décembre 1767, érigea Pénestin et les deux frairies de l'Armor et de Tréhiguier en cure ou rectorie. L'abbé de Saint-Gildas-des-Bois était tenu de payer au nouveau recteur la somme de 150 livres tournois, pour tenir lieu de la rétribution d'une grand'messe que ledit abbé et ses religieux étaient obligés de célébrer les jours de dimanche et de fêtes, comme représentant l'ancienne messe conventuelle qui s'y disait autrefois. Auprès de la descente du Branzé se trouve la grotte de Landouéni, en forme de four, déjà en partie détruite par la mer. Sur la côte ouest, à la pointe du Confreno, les débris d'un ancien dolmen existent encore. Un peulven de moyenne dimension est resté debout,. dans un champ de l'Armor. Sur la pointe du Scal, dans une vigne auprès de Tréhiguier, s'élève un menhir de quartz nommé la Pierre-Blanche. Il a 4 m. de hauteur sur 6 m. de circonférence, et sert d'amer pour entrer en Vilaine. Auprès se trouve la table d'un dolmen renversé, de 4 m. de longueur. Entre la pointe du Castelli et celle de Locmer, on remarque sur une espèce de tombelle, élevée au milieu d'un champ, la grotte aux fées de Men-Arzein ( pierre de la défense ). Ce monument, assez bien conservé, est le plus remarquable de la commune. Il s'aperçoit de la mer. Géologie : schiste micacé. On parle le français. A. DE FRAISCIIEVILLE. |
Patrimoine.
Archéologie : seules les fenêtres ouvertes ont des liens actifs
|
Étymologie : * Ogée (1780) : * Éditions Flohic (1996) : "au XIXè siècle on propose une étymologie bretonne Penn sten, pointe de l'étain, en admettant que Pénestin soit une voie navale antique, la route de l'étain" * Hervé Abalain (2000) : |
Personnes connues | Tud brudet |
Armorial * Ardamezeg
Yvicquel | |||||
seigneurs de Saint-Goustan, en le Croisic;
de la Villesavary, de Bauvran et du Groschêne, en Saint-André-des-Eaux;
de la Cherbaudière, en Casson; de Coiscaret, en
Herbignac; de Trohudal, en Pénestin; de la Porte-Mezle
et de Lescly, en Assérac. (PPC) |
Vie associative | Buhez dre ar gevredadoù |
Communes du canton de La Roche-Bernard | ||
Camoël | Kamoel | |
Férel | ||
Marzan | ||
Nivillac | ||
Pénestin | ||
La Roche-Bernard | ||
Saint-Dolay | ||
Théhillac |
Communes limitrophes de Pénestin | Parrezioù tro war dro ------- |
Camoël |
Sources; Bibliographie : * OGEE : Dictionnaire de Bretagne; 1780. * A. MARTEVILLE et P. VARIN : continuateurs et correcteurs d'Ogée; 1843. * Éditions ALBIN-MICHEL : Dictionnaire Meyrat. Dictionnaire national des communes de France. 1970. * Éditions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Morbihan. 1996. * J.L RAMEL et A.J. RAUDE : Liste des communes galaises du département du Morbihan. Rolaey dez comunn galeizz deu departamant deu Mor-Bihan. Roll komuniou galloweg departamant ar Morbihan. Maezoe-Heveziken. 2003. * Daniel DELATTRE : Le Morbihan. Les 261 communes. Éditions Delattre. 2004. |
Liens électroniques des sites Internet traitant
de Pénestin : * lien communal : * forum du site Marikavel : Academia Celtica * Autres pages de l'encyclopédie Marikavel.org pouvant être liées à la présente : http://marikavel.org/heraldique/bretagne-familles/accueil.htm http://marikavel.org/broceliande/broceliande.htm * solidarité nationale bretonne avec le département de Loire Atlantique : Loire-Atlantique * sauf indication contraire, l'ensemble des blasons figurant sur cette page ont été dessinés pat J.C Even, sur bases de GenHerald 5. * Introduction musicale de cette page : Bro Goz Ma Zadoù, hymne national breton, au lien direct : http://limaillet.free.fr/MP3s/BroGoz.mp3 hast buan, ma mignonig, karantez vras am eus evidout vas vite, mon petit ami, je t'aime beaucoup go fast, my little friend, I love you very much |