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Noms de lieux * Anvioù lec'hioù

Noms de personnes * Anvioù tud

Breizh

Bretagne

Bro hag eskopti Gwened

Pays-évêché de Vannes

  Port-Louis

Porzh-Loeiz

 

pajenn bet digoret an 22.04.2019 page ouverte le 22.04.2019     * forum du site Marikavel : Academia Celtica  dernière mise à jour 19/09/2023 16:54:10

Définition : commune de la Bretagne historique, en Pays-évêché de Vannes.

Aujourd'hui dans la région administrative non historique dite "de Bretagne"; département du Morbihan; arrondissement de Lorient; chef-lieu de canton; sur le Blavet.

Code postal : 56290

Superficie : 107 ha.

Population : 3200 'communiants' vers 1780; 2712 hab. en 1863; 3159 hab. en 1886; 3431 hab. en 1891; 3921 hab. en 1968; 3327 hab. en 1982; 3006 hab. en 1994; 2808 hab. en 1999;

Armoiries; blason

* Froger & Pressensé (1999) :  "d'azur à une ancre d'argent, surmontée de trois fleurs de lys d'or posées en fasce"

"L'ancre évoque la fondation de la compagnie des Indes Orientales le Ier septembre 1664 par Louis XIV. Les 3 fleurs de lys rappellent le courage des Blavetins qui armèrent deux flottilles pour libérer Belle-Isle des Anglais de Montgomery et secourir Henri de Valois à La Rochelle en 1573."

"Appelée Locpéran, puis Blavet, la ville forte est devenue Port-Louis le 17.7.1618 de par la volonté du roi Louis XIII"

* JC Even : "En glazur e eor en arc'hant, leinet gant teir flourdilizenn  en aour treustellet"

Paroisse : église sous le vocable de 

Histoire / Istor :

* Ogée (1780) : Le Port-Louis; port de mer à l’embouchure de la rivière de Blavet, avec une forte citadelle de roi; par les 5°41' 16" de longitude, et par les 47° 41’ 50" de latitude; à 9 lieues 3/4 de Vannes, son évêché, et à  28 lieues de Rennes. Cette ville relève du roi et compte 3200 communiants; c'est une trève de la paroisse de Riantec. On y trouve un convent de récollets, un hôpital militaire et une subdélégation. Il s’y tient quatre foires par an et un marché par semaine. La justice se rend aujourd'hui à Hennebon; mais les juges de cette dernière ville étaient obligés de venir tenir leur siège une fois par semaine à Port-Louis.

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Suit l'insertion toponymique. Voir ce tableau ci-dessous.

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Le Port-Louis, on plutôt Blavet, n’était d’abord qu’un terrain vague, inculte, sans aucunes traces d’habitation ancienne, avec un seul hameau compose de quelques cabanes de pêcheurs, suivant ce qui est formellement spécifié clans un procès-verbal de l’an 1486, lequel porte que, sur la résolution formée par Francois II, duc de Bretagne, de faire construire dans ce lieu un port de commerce, et d’y bâtir une ville, ce prince nomma deux commissaires pour aller examiner la position des lieux, et les avantages que l’on en pourrait retirer. Jean de Châlons, prince d’Orange, et Jean, maréchal de Rieux, tous deux lieutenants-généraux du duché, qui avaient été chargés de cette commission, se transportèrent dans l'endroit, où ils convoquèrent la noblesse des environs, les marchands et les gens de mer expérimentés et en état de donner leur avis.

Ce village se nommait Locperan, mot breton qui signifie village ou lieu de Saint-Pierre, parce que la chapelle qui subsiste encore était dédiée à cet apôtre. Quoique l'importance de ce fort fat constatée, la visite des commissaires ne produisit aucun effet. Les troubles qui agitèrent le règne de François II ne permirent pas à ce prince de poursuivre l'exécution de ce projet.

Les choses étaient encore dans cet état au commencement des troubles de la religion, temps malheureux dont on ne se souvient jamais sans frémir, lorsque quelques corsaires anglais y prirent poste et s’y retranchèrent. Ils nommèrent le lieu Blavet, du nom de la rivière, d’ou ils faisaient des courses par mer et par terre.

Le grand objet des royalistes, pendant les troubles de la Ligue, était de s’emparer des ports pour empêcher les troupes espagnoles d’entrer en Bretagne, où Mercoeur les appelait a son secours. D’ailleurs, l’ambitieux Philippe II avait sur cette province des prétentions qui, quoique mal fondées, pouvaient l’engager à faire des efforts pour s’en rendre le maître.

Locperan, que nous appellerons actuellement Blavet, tenait pour le roi, et ses habitants faisaient des courses continuelles dans les campagnes des environs, surtout contre les habitants de Hennebon et Quimperlé, où le duc de Mercœur avait garnison. Ces deux villes étaient des postes importants, et la cour donna ordre au gouverneur de la Bretagne de tout tenter pour s’en emparer : ce qu’il fit avec beaucoup de succès; de sorte que ces trois places, que leur voisinage rendait ennemies, se trouvèrent réunies pour le service du roi. Les ministres pensaient que le duc de Mercœur ne serait pas assez téméraire pour oser attaquer Blavet, qui, pour lors, était entouré de villes fortes qui obéissaient au roi; mais le prince lorrain, qui savait que la flotte espagnole devait incessamment aborder au port de cette ville, résolut de tout hasarder pour la prendre.

En conséquence il fit avancer son armée, qui était composée de trois régiments d’infanterie, vingt-deux compagnies d’arquebusiers à cheval, neuf cornettes de chevau-légers, deux compagnies de gendarmes, avec quelques garnisons de la Basse-Bretagne. Le marquis de Chaussin fut chargé de l'attaque de la place par terre, tandis que Lansac la battait par mer.

Ce siége [en 1590], dont on a peu parlé, est cependant un des plus fameux qui aient été jamais faits en Bretagne. Le courage des combattants de l’un et l’autre parti, l'animosité, l'acharnement réciproque, le mettront toujours au nombre des faits d’armes les plus éclatants. Les assiégés surtout se battirent avec cette opiniâtreté, cette fureur, que le fanatisme, l’amour de la liberté et l’honneur seuls peuvent inspirer. Les femmes elles-mêmes, ce sexe que l’on croit mal à propos timide et pusillanime, mettaient leurs enfants, qu’elles tenaient à la mamelle, par terre, pour combattre et exposer courageusement leur vie. Une de ces femmes abattit d’un coup de pique un mestre de camp de l’armée des assiégeants, et le précipita dans les fossés, où il se noya.

Les troupes du duc de Mercœur forcèrent enfin la ville, le 11 juin 1590, après un combat très-meurtrier, dans lequel les assiégés perdirent environ treize cents hommes. Le vainqueur, irrité de la résistance des habitants, entra avec fureur, et passa tout an fil de l'épée, sans respecter ni l'âge ni le sexe. Les enfants à la mamelle, les vieillards, les femmes enceintes, tous furent égorgés. Quarante jeunes filles voulant échapper à ce carnage se sauvèrent dans un vaisseau; mais l’asyle n’était pas sûr, le soldat, brutal et furieux, les poursuivit. Dès qu’elles se virent au moment d’être saisies, elles se prirent toutes par la main et se précipitèrent dans la mer, préférant ce genre de mort, quelque affreux qu’il fut, à la honte d’assouvir la rage de ces barbares, si elles tombaient entre leurs mains: résolution généreuse, digne d’être comparée aux plus beaux traits que nous offre l'antiquité. Ces quarante jeunes et braves filles, mortes si glorieusement, mériteraient bien l’honneur d’un hommage public; mais ce regret se renouvelle plus d’une fois en Bretagne, où mille hauts faits glorieux n’ont pas sur le théâtre on ils se sont passés le moindre monument qui les rappelle au souvenir.

L‘entreprise avait été conçue et exécutée si secrètement, que le prince de Dombes, général des troupes du roi en Bretagne, n’en fut averti que lorsqu’il n’était plus temps de secourir cette ville infortunée, qui fut en partie brûlée par les vainqueurs.

Il n’y avait pas un moment à perdre pour le due de Mercœur. La flotte espagnole parut incontinent sur ces parages; elle avait même été poursuivie par des corsaires anglais, et dom Jean d’Aquila, qui commandait les troupes de terre, avait été obligé de relâcher a l'embouchure de la Loire, où il mit pied a terre avec cinq mille hommes qu’il avait sous ses ordres. Il prit le parti de se rendre par terre a Vannes, tandis que dom Diego-Brochero, commandant de la flotte, cinglait vers le port de Blavet, où il entra le 28 octobre 1590. Après la prise de Hennebon, au mois de décembre de cette année, les troupes espagnoles se rendirent à Blavet, suivant leur destination. Leur premier soin fut de s’y retrancher. On voit encore les traces de ces retranchements, qu’elles ne cessèrent d’occuper jusqu’en 1598, que le duc de Mercœur fit enfin sa paix avec le meilleur des rois, et la France avec l’Espagne. Dans le traité, qui se fit à Vervins, il est spécialement dit que Blavet sera remis entre les mains du roi de France. Il survint une difficulté qui fut que les Espagnols voulaient démolir les fortifications qu’ils avaient faites a celle place; mais cette difficulté fut levée par une somme de deux cent mille écus qu’on leur donna. Toutes ces circonstances, qui firent grand bruit dans ce temps-là, rendirent célèbre ce lieu jusqu’alors assez inconnu.

En 1610, les princes mécontents avaient fait construire un fort sur la pointe la plus avancée dans la mer, précisément dans l’endroit où
est aujourd’hui la citadelle. Il fut ensuite remis au marquis de Cœuvre par le duc de Vendôme, et le roi en ordonna la démolition; mais M. le cardinal de Richelieu, ce ministre si illustre, qui avait toujours en vue la gloire de son maître et la splendeur du royaume, sentant de quelle utilité il était d’avoir une forteresse dans cet endroit, engagea le roi Louis XIII à mettre a exécution le projet de former à Blavet un port de commerce, d’y bâtir une citadelle et une ville nouvelle mieux fortifiée que la première, et voulut qu’elle fût située dans une meilleure position, à l’embouchure de la rivière de Blavet. Le maréchal de Brissac fut chargé de l'exécution de l'entreprise par une commission expresse que le cardinal lui fit expédier à ce sujet, le 8 juillet l616. En conséquence, ce maréchal fut créé gouverneur de Blavet.

Le monarque voulut que cette ville fût nommée de son nom, le Port-Louis, nom qu'elle a toujours conservé depuis. Elle passe pour une des mieux fortifiées de la province. Sa citadelle, qui est très-forte, se défend pour ainsi dire d’elle-même. Elle est environnée de la mer et de rochers d’autant plus à craindre qu’ils sont couverts par les eaux. C’est sous le canon de cette citadelle que mouillent les vaisseaux du Roi et les autres qui ne veulent pas se rendre jusqu’à Lorient. Le port est très-bon, très-commode et tel que la nature l’a formé. Il n’a jamais été creusé; il peut contenir huit vaisseaux de guerre; l’entrée en est difficile a cause des rochers, mais il n’en est pas moins d’un grand secours pour les vaisseaux qui naviguent du nord an sud. Au nord est une grande anse dont on pourrait faire un magnifique bassin, capable de contenir quarante à cinquante vaisseaux de guerre. Les bâtiments qui se rendent à  Lorient sont obligés de passer sous le canon de cette place.

Le front de la citadelle qui regarde la ville est défendu par une demi-lune avec son chemin couvert, et par un mur d’enceinte, flanqué de quelques tours et bastions. Ces ouvrages sont irréguliers, et ont été faits à différentes reprises, par ordre des ducs de Mercœur, de Brissac et de la Meilleraye.

Le roi, pour y attirer des habitants, accorda des lettres-patentes en date du 9 février 1610, qui furent vérifiées au Parlement de Rennes le 26 octobre suivant. Ces privilèges furent confirmés par les États de la province, en 1621, et par arrêt du Parlement, du 6 octobre de la même année : ils furent encore confirmés depuis par le roi Louis XIV, au mois de juillet 1672.

Le maréchal de Brissac était occupé à la construction de la citadelle, qu’il fit placer, comme on la voit, à l'entrée du goulet par où l’on entre clans le golfe, lorsque M. de Soubise, un des chefs des huguenots révoltés, et commandant d'une flotte de Rochelais, entra dans ce port, dans le dessein d’attaquer la place et de s’en saisir. Il essuya quelques volées de canon en débarquant, qui ne l'empêchèrent pas de s’emparer de la ville. Il attaqua sur-le-champ la citadelle, qui résista avec courage. Les ducs de Vendôme, de Retz et de Brissac, informés de ce qui se passait, accoururent en grande diligence au secours de la place, suivis d’un grand nombre de gentils-hommes bretons, dont cent se jetèrent dans la place avec le marquis de Molac. - Ce renfort obligea M. de Soubise à penser à la retraite. Il se trouva si vivement pressé qu’il se rembarqua précipitamment a la faveur de la nuit, avec toutes ses troupes; mais auparavant elles commirent mille désordres dans la ville, qu'elles brûlaient en partie, après avoir profané les autels et les églises. Ces sectaires portèrent même la brutalité et l’irreligion jusqu’à décharger leurs mousquets sur les, croix, les images des saints et les hosties consacrées : façon d’agir féroce, qui fut blâmée de tout le monde, et même de ceux de leur parti.

La citadelle du Port-Louis n’était point encore achevée en 1635, lorsque M. le maréchal de Brissac maria sa fille au maréchal de la Meilleraye, à qui le roi accorda le gouvernement du Port-Louis en faveur de ce mariage, à condition pourtant que ce maréchal ferait fermer la ville de murs a ses dépens, condition qu'il commença à remplir en 1652. — On travaillait encore à cette enceinte lorsque M. le duc de Mazarin succéda, en 1655, au gouvernement du Port-Louis. Ce seigneur fit achever les ouvrages commencés pour la clôture de la ville, appela, dans le courant de l'année 1655, les pères récollets, qui s’établirent an Port-Louis sous ses auspices, et contribua généreusement à la construction de l’église de Notre-Dame, où la messe fut célébrée pour la première fois en 1665. En considération des dépenses que ce gouverneur avait faites, le roi, pour le dédommager, lui accorda, et à sa postérité, la perception des droits sur toutes les boissons qui se débitent dans la ville.

C’est an Port-Louis que s'est fait le principal établissement de la compagnie des Indes, qui y tient ses principaux magasins depuis 1666. Le roi Louis XIV se servit avantageusement de ce port pendant les guerres qu’il eut à soutenir. I1 y fit construire et armer plusieurs vaisseaux du premier rang. Cependant cette ville, malgré une situation si avantageuse, ne compte qu’un très-petit nombre de marchands, nombre qui vraisemblablement s’augmentera dans la suite.

En 1712, établissement de l'hôpital du Port-Louis. — En 1720, le sieur Barère, lieutenant de roi du Port-Louis, fut déposé à cause de ses discussions et de ses querelles avec les commissaires-régisseurs de la compagnie des Indes. Cette compagnie forma en 1732 le projet de faire construire au Port-Louis des logements pour ses principaux employés; mais ses arrangements restèrent, on ne sait par quel motif, sans exécution. — Le 23 janvier 1742, abonnement des devoirs du Port-Louis, pendant neuf années, pour demoiselle de Durfort de Duras de Mazarin.

J’ai ci-devant dit que le maréchal de la Meilleraye, et ensuite le duc de Mazarin, avaient fait de grandes dépenses pour les fortifications du Port-Louis, et que, pour les dédommager, le roi leur avait accordé (concession qui fut confirmée par les États) la perception des droits sur les boissons dans l'intérieur de la ville. Ce droit et les revenus passèrent, par succession, à la maison de Mazarin, qui en jouit comme d’un patrimoine pendant plusieurs années; mais, par un arrangement fait en 1752, entre le roi et cette maison, cet impôt est a présent an profit de Sa Majesté. — Pendant que cette maison jouissait des revenus ci-dessus, elle s’était obligée à payer l’état-major de la place; mais cette condition ne fut pas exactement remplie, comme on le verra ci-après. — Le 29 janvier 1677, on se plaignit en cour que les fermiers des devoirs refusaient de payer selon les conventions. L’affaire, qui avait été portée au Conseil, fit rendre une ordonnance qui portait que les fermiers seraient contraints à payer 4,200 livres par an au lieutenant de roi, et qu’au reste le duc de Mazarin jouirait du don accordé par les États de Bretagne. Ainsi fut terminée cette première contestation. — L’an 1699, les fermiers, sous prétexte d’arrêts mis sur le prix de leur bail par les créanciers de la maison de la Meilleraye, cessèrent d’acquitter le paiement. Le sieur des Gravières, alors lieutenant de roi, en porta ses plaintes en cour, et obtint un arrêt, en date du 1er février 1701, lequel ordonnait que, nonobstant toutes saisies, le paiement de la somme de 4,200 livres continuerait de se faire comme par le passé.

Tout alla bien jusqu’en 1716, qu’un nouveau fermier refuse encore de payer. On eut recours an conseil de guerre, qui rendit un arrêt conforme aux précédents. Depuis ce temps, l’état-major a toujours été exactement payé par les fermiers des devoirs. Aujourd'hui c’est la cour qui solde ses officiers. — Édit du mois de janvier 1763, portant établissement d’une communauté de ville an Port-Louis, avec droit de députer aux États de la province. — Édit du mois de janvier I767, portant création d’un receveur et contrôleur des octrois au Port-Louis.

Il n’y a guère an Port-Louis qu’environ trois cent cinquante-six maisons, non compris toutefois celles des faubourgs. On y compte vingt-deux corps de métiers et trois compagnies de milice bourgeoise. On ignore si cette ville jouit encore du privilège d’abattre le papegault ou papegai, privilège qu’elle a eu autrefois, comme la plupart des grandes villes de Bretagne. On sait que celui qui abat l’oiseau peut débiter ou faire débiter, pendant une année seulement, soixante barriques de vin, sans payer les droits d’impôts ni billets.

Le meilleur et le principal commerce du Port-Louis se réduit à la sardine et au congre, dont les habitants font la pêche. Le profit en est très-considérable. Cette pêche se fait à Belle-lle, au Port-Louis, et Quiberon, à Concarneau, etc. Les bâtiments dont on se sert à cet effet ne sont que de deux on trois tonneaux, et montés de cinq à six hommes, qui vont à voiles et à rames. Ces barques sont munies d’un grand nombre de filets de vingt a trente brasses, pour on changer, selon la quantité de poisson que l’on prend; quantité qui est ordinairement très-grande, puisque les habitants du Port-Louis vendent, année commune, environ cinq cents tonneaux de sardines aux négociants de Nantes, Saint-Malo et autres, qui les font passer dans les provinces, à Paris, et même dans toute l’Espagne et la Méditerranée. — La pêche du congre se fait dans l’île de Grouais et autres endroits voisins, sur des bancs de rochers qui y sont. Cette pèche n’est pas aussi abondante que celle de la sardine; mais elle n’est pas moins lucrative. Le congre ne se sale pas; on le fait seulement sécher comme la morue.

L’auteur du Dictionnaire de la France, en trois volumes in-folio, prétend que c’est le voisinage de Nantes qui empêche les habitants du Port-Louis de faire un commerce plus étendu; mais, à mon avis, ce n’est point la la cause du peu d’activité de cette place, à moins qu’on ne dise que les négociants aiment mieux habiter la première de ces villes que la seconde. Si le Port-Louis ne fait pas un commerce bien florissant, c’est parce que sa situation n’est pas si commode que celle de Nantes, qui peut faire passer par la Loire ses marchandises jusqu’à Paris, au lieu que le Port-Louis n’a point de rivière navigable pour cet effet.

Il y a dans la citadelle du Port-Louis deux fours qui appartiennent au roi. Sa Majesté a aussi fait établir dans la ville trois autres fours banaux, qu’elle a afféagés. On peut cuire dans un de ces derniers deux cent treize rations par journée, et, dans les autres, treize cent cinquante rations. Les fours qui appartiennent aux particuliers sont au nombre de dix; on y peut cuire quatre mille rations par journée. — Au dehors de la ville sont deux moulins à vent et un autre a eau, qui a deux roues, et peut moudre par jour quatre-vingts minots de grains, le minot du poids de quatre-vingts livres. Les deux autres peuvent en faire autant en vingt-quatre heures, avec un bon vent; de sorte que cette ville peut facilement se faire des magasins considérables de farine dans un pressant besoin. — Dans la citadelle sont quatre corps de casernes pour l’infanterie. Ils contiennent quarante-quatre chambres, dont dix-sept pour loger les officiers de la garnison, le reste est pour les soldats. Le lieutenant de roi et le major logent dans la citadelle, et ceux des officiers qui ne peuvent y loger prennent des appartements dans la ville. Il n’y a ni casernes ni écuries pour la cavalerie. — L’arsenal est un bâtiment de quinze toises de long sur trois toises quatre pieds de large. Au rez-de-chaussée sont les ustensiles propres au service du canon; on y pourrait placer en outre deux mille fusils. An dessous est un souterrain où l’on met les balles de mousquet, les plombs, les grenades, etc. Au dessus est la salle d’armes, qui peut contenir deux mille fusils. Au dessus de cette salle est un grenier où l’on met les pelles, pioches, haches et autres outils. Outre ce bâtiment, il y a un hangar de douze toises un pied de long, et de deux toises deux pieds de large, destiné pour les affûts. — Le magasin à poudre en peut contenir cent quinze mille deux cents. Il est a l’épreuve de la bombe. II n’y a point de magasin de vivres; mais on peut se servir à cet usage des greniers des casernes, qui peuvent contenir quatre mille cinq cent quarante-cinq quintaux de grain. Les souterrains, an nombre de quinze, sont a l'épreuve de la bombe, mais trop humides pour servir de magasins de fourrages. Voici les dimensions de ces souterrains : Un de trois toises cinq pieds six pouces de long, sur quatre toises de large; cinq de quatre toises trois pieds de long chacun, sur trois toises de large; deux, chacun de cinq toises de long et de trois toises de large; un de quatre toises de long et de quatre de large; un de dix toises quatre pieds six pouces de long, sur trois toises de large; un de six toises cinq pieds de long, sur quatre toises de large; un de trois toises quatre pieds de long et d’une toise trois pieds de large; un de sept toises deux pieds de long, sur trois toises de large; un de trois toises trois pieds six pouces de long, sur trois toises deux pieds de large; un de cinq toises de long, sur quatre toises de large. — L’hôpital de la citadelle est de huit lits, et entretenu par Sa Majesté. Celui de la ville fut fondé en 1712, par les charités de plusieurs particuliers : il contient trente-neuf lits. — Il y a dans la citadelle deux puits qui ne tarissent jamais, trois citernes et un citerneau. Ils appartiennent au roi, et les soldats boivent continuellement de cette eau. Les puits et fontaines de la ville appartiennent aux particuliers; elles sont en grand nombre, et l’ennemi ne peut en couper les sources, parce qu’elles sont dans la ville; mais l’eau n’en est pas bonne a boire.

* Marteville et Varin (1843) : LE PORT-LOUIS; ville; commune formée de l’anc. par. de ce nom; aujourd’hui cure de 2è classe; chef-lieu de perception; bureau de poste et relai; inspection des douanes et bureau de la principalité de Lorient; bureau d’enregistrement. — Limit. : N. rade de Lorient, anse de Diasquer; E. Océan, Riantec; S. Océan, détroit du Gavre; O. Océan, la citadelle. — Le seul Village est Locmalo, encore est-il
compris dans les lignes extérieures des fortifications de la place. (V. le Supplément pour les contenances cadastrales.)

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Suit l'insertion toponymique. Voir ce tableau ci-dessous.

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— Quoi qu’il en soit, le nom de Loc-Péran aurait remplacé celui de Blavet; car c'était ainsi qu’on appelait la bourgade à laquelle on substitua Port-Louis dans le XVIIè siècle. Loc-Péran ne nous semble pas avoir non plus la signification qu’on lui donne ci-dessus; ce serait plutôt le lieu on 1’ermitage de saint Pezran, ou Pétran, ou Pétroc, ou Pezrec, saint de la Bretagne insulaire, fondateur du monastère de Padstow. "Le culte de ce saint, nous dit M. de Blois, a été apporté dans notre Armorique, ou il est honoré comme patron de plusieurs églises, entre autres de celles de Loc-Pezrec ou Lopérec, au diocèse  de Quimper. Ses reliques, qui, au XIIè siècle, avaient été soustraites par une chanoine au monastère de Bodmin (Angleterre), et données par lui à l’abbaye de Saint-Méen, occasionnèrent un procès entre les moines bretons et les chanoines anglais. Ce différent fut jugé par  Henri II, roi d’Angleterre, alors gouverneur de Bretagne pour son fils Geoffroy. Les reliques furent rendues aux chanoines de Bodmin.  — Port-Louis a perdu toute son importance à la chute de la compagnie des Indes françaises, et Lorient a achevé d’absorber cette ville, qui aujourd’hui compte à peine les deux tiers des habitants qu’elle comptait jadis. — La pêche de la sardine est restée pour le Port-Louis une industrie considérable; on n’évalue pas à moins de 4,000 le nombre des barils de sardines que cette ville exports annuellement. — Il y a foire le dernier samedi de février, la veille de la Quasimodo, le dernier samedi de mai, le samedi avant le 15 août, le dernier lundi d’octobre et le samedi avant Noël. — La route départementale n° 11 du Morbihan, dite de Hennebont à Port-Louis, est la seule qui aboutisse à cette ville. — Il y a marché le mercredi et le samedi. — Géologie : constitution granitique. — On parle le français.

* M.N Bouillet (1863) : Construite en 1625 par Louis XIII avec les débris de Blavet, situé un peu plus haut et détruit par Henri IV.

* Éditions Delattre (2004) : Découverte de débris romains. Établissement romain à Penrun-Locmalo.

- La citadelle a servi de prison, en 1836, au prince Louis-Napoléon.

Patrimoine. Archéologie

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Le bourg Ar bourg
Église Notre-Dame (1853) Iliz Itron-Variia
Chapelle saint Pierre (1863) Chapel sant Pêr
Fontaine des Récollets (XVIIè)  
Fontaine de Marolles (1740)  
Citadelle (fin XVIè, XVIIè); 

devenue Musée de la Marine en 1973

Gwikadell

aet da Mirdi ar Morlu e 1973

Musée de la Compagnie des Indes, dans la Citadelle (1984) Mirdi Kompagnunez an Indez, e-barzh ar wikadell
Logis d'Yvon le Lozrec (XVIè, 1616)  
Château de Kerzo (fin XIXè) Kastell Kerzo
Mémorial des fusillés de la citadelle (1947-1959)  

i

Rue Notre-Dame et Église

Étymologie

* Ogée (1780) : "Plusieurs antiquaires et géographes, parmi lesquels on distingue Abraham Ortelius, ont prétendu que le Blabia des Romains n’était autre chose que le Blavet ou le Port-Louis des Bretons. Ces savants ont été induits en erreur par le rapport apparent qui se trouve entre le mot Blabia avec ceux de Blavettus  ou Blaretta, nom de la rivière qui a son embouchure au Port-Louis. Il en est de même de quelques historiens modernes. Dom Morice, auteur d’une histoire de Bretagne, dans le dénombrement qu’il fait des principales villes de l'ancienne Bretagne armorique, donne le nom de Blabia au Port-Louis; mais ni Plolémée, ni Strabon, ni même Jules-César, ne la mettent au nombre de celles appelées Civitates Armoricae, villes armoriques. Ces historiens n’auraient point omis un poste aussi important, qui d'ailleurs aurait dû se trouver dans l’Itinéraire d’Antonin et dans la Table de Peutinger.

I1 serait trop long de donner ici les noms de tous les historiens et géographes qui ont suivi le sentiment d’Ortelius. Il suffira de dire que tous les savants étaient à peu prés dans la même erreur, au suiet de la position du Blabia des Romains, lorsque M. de la Sauvagère fit imprimer, en 1752, une dissertation qui, en dissipant les ténèbres répandues sur ce point de notre histoire, fit tomber l’opinion d’Ortelius. Je pense qu’on me saura gré de joindre ici quelques-uns de ses raisonnements.

" Il est à remarquer, dit cet écrivain, qu’il ne fut jamais question, dans le territoire du Port-Louis, d’aucunes ruines quelconques; et aucun historien breton, excepté les modernes, n’a parlé d'une ancienne ville qui fût placée au lieu même où est le Port-Louis.

On trouve dans la Notice de l’Empire, Prefectus militum Carronensium ou Garronensium Blabia. Le point essentiel à examiner, relativement à la position de Blabia, est si ce nom et le sens de la Notice doivent plutôt s’entendre de Blaye, ville de la Saintonge, que de Blavet en Bretagne, et si Blaye était alors également dans l’Armorique.

Pline dit que l’ancien nom de l’Aquitaine était Aremorica; et l’on suit, par la Notice de l’Empire dont on vient de parler, que le pays des Armoricains renfermait cinq provinces, savoir l’Armorique proprement dite, l'Aquitaine première, l'Aquitaine seconde et la seconde et troisième Lyonnaises. Blaye se trouvait, dans le temps de la Notice, dans le gouvernement armorique de la seconde Aquitaine, qui en faisait donc certainement portion lorsqu’elle fut dressée; et le Prefectus militum Garronensium Blabia doit s’entendre de l’officier qui commandait les troupes romaines dans cette partie de la Garonne ou est située Blaye, et où il résidait. En effet, Ausone appelle cette ville Blavia militaris, et on ne peut révoquer en doute que ce ne soit de Blaye dont parle ce poète. 

C'était donc une place de guerre où les Romains avaient garnison. I1 n’y a point non plus d’équivoque que c’est ce même lieu que Grégoire de Tours nomme Blavia, et que l’Itinéraire d’Antonin appelle Blavium, Blavutum ou Blanutum, car les manuscrits ne s‘accordent pas. Il était situé sur le chemin de Bordeaux à Autun.

Cette Notice de l’Empire, un des plus précieux monuments de l’antiquité, fut dressée sous l'empire d’Honorius; et l’Aquitaine obéissait encore à ce même empereur en 418.

De toutes ces assertions, il résulte que le Blabia des Romains, cite dans la Notice de l’Empire, ne peut être interprété par le Blavet, d’autant plus que l'indication qui marque le Blabia de cette Notice dans l’Armorique ne doit point le fixer d’une manière absolue en Bretagne, puisque le gouvernement armorique s’étendait dans l’une et l’autre Aquitaine, et que les auteurs anciens qui ont parlé de Blabia ou Blavita, Blavium ou Blavitum, veulent tous parler de Blaye. L’on ne peut s’y méprendre, d’autant mieux, je le répète, que personne avant Abraham Ortelius n’a fait mention d’une ville romaine située en Bretagne, du nom de  Blabia

Blaye, Blabia, située à l’extrémité de l’Armoriqne, servait a couvrir les côtes maritimes de la Saintonge et de la Guyenne, et gardait l’entrée de la Garonne et de la Dordogne contre les incursions des barbares. Cette ville est un monument constant du temps des Romains; au lieu que le Blabia, dans l’endroit du Port-Louis, n’est établi que sur des conjectures qui ne sont pas même étayées de la tradition, ni d’aucun acte ancien qui en fasse mention dans la province, ni aux environs, ni dans aucunes archives. Le nom de Blavia ou Blabia a toujours été inconnu dans ce canton jusque dans ces derniers temps. On n’y a jamais connu que le nom latin fluvem Blavetum, que les gens du pays appellent Bleuec, qui vent dire les blés, parce qu’en effet les bords de la rivière de Blavet en produisent beaucoup. M. du Cange explique ce mot par la fleur bleue qui est si commune dans les blés, et que nous nommons bleuet ou barbeau.

Le nom de cette rivière, appelée Blavetum, parait pour la première fois dans un titre du VIè siècle, à l'occasion de saint Gildas, premier abbé de Saint-Gildas-de-Rhuis, mort en 570 :

Tunc denique construxit parvum oratium super ripam fluminis Blaveti, sub quadam eminenti rupe, ab occidente in orientem ipsam concavans rupem, et ad latus ejus dextrum erigens parietem; congruum fecit oratorium, sub quo de rupe emanare fecit fontem perlucidum, etc.

Je me suis d’autant plus attaché à rapporter le passage de cet ancien titre, que rien ne ressemble plus à l’assiette de cet oratoire et à la description de cette fontaine que la chapelle sous l'invocation de saint Gildas, et la fontaine que l‘on voit aujourd’hui dans la presqu'île  de Gavre, qui n’est séparée de Port-Louis que par un très-petit bras de mer. Aussi les habitants, par une tradition suivie, prétendent que c’est ce même lien où saint Gildas a autrefois habité, et, en conséquence, il n’a cessé d’y etre honoré. 

Si ce poste avait été aussi recommandable que le Blabia de la Notice, serait-il vraisemblable, ce saint s’étant établi si près du Port-Louis, que l’on eut manqué, dans ce trait d’histoire de sa vie, d’y spécifier cette ancienne forteresse ? Quand même elle aurait été dès lors ruinée, son nom s’y serait d’autant mieux conservé que le Blabia de la Notice est cité, comme on l’a vu, dans le Vè siècle, et que ce qui est raconté de saint Gildas est avant l'an 570, ainsi que l’on vient de le voir. Aurait-on dit simplement, sur la rive de la rivière de Blavet, pour fixer le lieu où saint Gildas avait fait construire son oratoire ? L’historien aurait-il manqué de dire qu’il était placé sous les murs ou très-près de la forteresse romaine appelée Blabia ? Les moines qui écrivaient, dans ces temps-la, les légendes des saints, n’oubliaient pas ces sortes de circonstances remarquables.»

"J’ai déduit toutes ces assertions distinctement, et je désire que les amateurs des vérités historiques me sachent gré d’avoir dévoilé cette position géographique, pour faire cesser cette confusion de lieux entre le Blavutum de la Guyenne et le prétendu Blabia de Bretagne."

* Marteville & Varin (1843) : "Le Port Louis est-il ou n’est-il pas 1’ancien Blabia ? C’est un point sur lequel règne, selon nous, la plus complète incertitude, malgré ce qu’en dit ci-dessus M. de la Sauvagère, et ce qu'en a écrit M. Athénas dams le Lycée armoricain. (T. IX, p. 494 ct suiv.) Cependant il faut reconnaître que l'ancien lieu dit Blavet doit son nom à la rivière qui se jette à la mer en cet endroit, ce qui rend difficile d’admettre que les Romains lui aient donné ce nom de Blabia. — Dans la langue bretonne, le Blavet n’est pas nommé Bleuec, ainsi que l’avance notre auteur, mais bien Blawac'h ou Blawah, et Blaoued, selon le dialecte que l’on suit (1). Bleuec signifie chevelu, expression qui s’applique mal à une rivière; Blauouac’h, au contraire, est un adjectif dérivant de Blaw, mot aujourd’hui hors d'usage dans les dialectes bretons, et qui signifie flux, action de couler. — La rivière a donc pu, portant un nom étymologique, le donner à la ville; tandis que ce nom ne signifierait rien, s’il fallait l'appliquer directement à une cité."

* M.N Bouillet (1863) : Elle porta sous la République le nom de Port-Liberté.

* Dauzat & Rostaing (1963-1978) : Locpezean, 1423; port de Louys, 1618

* Erwan Vallerie (1995) : Locpezran, 1423; Loperan, 1466; Loperran, 1636

* Hervé Abalain (2000) : "ancienne citadelle en Locpéran et trève de Riantec, commencée par les Espagnols en 1590, baptisée Port-Louis en l'honneur de Louis XIII en 1618"

* J.-Y. Le Moing. 2007 : 

- p. 88 : "Devenu Port-Liberté à la Révolution, Port-Louis va demander à s'appeler Port-Napoléon sous l'Empire".

Personnes connues Tud brudet
Zacharie Allemand

vice-amiral et comte d'Empire, président de la Société académique en 1814

Port-Louis, 1762 / Toulon, 1826

 
Jean-Paul Daniélo

prêtre, puis député du Morbihan

Port-Louis, 1808 - 1857

 
Jean-Edmond Fihol de Camas

Port-Louis, 1767 / Rennes, 1854

 

Armorial * Ardamezeg

   
Aubert Barrère   de Palys  
Originaires de Bourgogne.

 En Bretagne, seigneurs de Pennarun, en Trégunc.

 "d'or à trois têtes de lévriers de sable"

"en aour e dri penn gadgi en sabel". 

Un capitaine de vaisseau en 1727, commandant au Port-Louis

(PPC)

Originaires de Gascogne

Anoblis sous la Restauration, en 1817.

"d'azur à un lévrier d'argent colleté d'or, assis sur une terrasse de sinople, la patte dextre levée, regardant une étoile d'argent au premier canton; au chef échiqueté d'or et de gueules de trois tires"

"en glazur e levran en arc'hant gwakoliet en aour, choukant  war ur savenn geotet, e bav dehoù savet, o sellout ur steredenn en arc'hant ouzh konk kentañ; e gab gwezboellek etre aour ha gwad a deir rezenn"

Un lieutenant du Roi au Port-Louis en 1747;

Un maire de Morlaix en 1765

(PPC)

  Originaires du Comtat-Venaissin; seigneurs de Monrepos

"d'or à l'yeuse (chêne vert) de sinople"

"en aour, e wezenn-derv geotet"

Un major du Génie, chevalier de Saint-Louis en 1780, puis colonel-directeur au Port-Louis et à Grenoble et maréchal de camp; décédé en 1803

Famille alliée en Bretagne aux La Forest d'Armaillé, la Moussaye, Guéhéneuc de Boishue et le Mintier

(PPC)

 

Vie associative Buhez dre ar gevredadoù
   

Communes du canton de Port-Louis Kumunioù kanton Porzh-Loeiz
Gâvres Gavr
Kervignac Kervignag
Locmiquelic Lokmikaelig
Merlevenez Brelevenez
Nostang Lostenk
Plouhinec Pleheneg
Port-Louis Porzh-Loeiz
Riantec Rianteg
Sainte-Hélène Santez-Helen

Communes limitrophes de Port-Louis

Parrezioù tro war dro Porzh-Loeiz

    Locmiquélic Riantec        

Sources; Bibliographie :

* OGEE : Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne; vers 1780; 

* A. MARTEVILLE et P. VARIN, vérificateurs et correcteurs d'Ogée. 1843.

* M.-N. BOUILLET : Dictionnaire universel d'Histoire et de Géographie.  L. Hachette et Cie. Paris 1863

* Adolphe JOANNE : Géographie du Morbihan. Hachette. 1888.

* Albert DAUZAT & Charles ROSTAING : Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France. Larousse, 1963. Guénégaud, 1978

* Dictionnaire MEYRAT : Dictionnaire national des communes de France. (année 1968). Editions Albin-Michel Paris. 1970

* Jean-Yves LE MOING : Noms de lieux de Bretagne. Cristine Bonneton Editeur. 2007.

* Erwan VALLERIE : Diazezoù studi istorel an anvioù-parrez * Corpus * Traité de toponymie historique de la Bretagne. An Here. 1995

* Michel FROGER et Michel PRESSENSE : Armorial des communes du Morbihan. 1999

* Éditions FLOHIC : Le Patrimoine des communes du Morbihan. 1996

* Hervé ABALAIN : Les noms de lieux bretons. Les Universels Gisserot. 2000.

* Daniel DELATTRE : Le Morbihan; les 261 communes. Editions Delattre. 2004

* Pol POTIER de COURCY : Nobiliaire et armorial de Bretagne. 1890. Editions des Régionalismes. 2011 / 2015

* AL LIAMM : Nouveau Dictionnaire Breton / Français; Français / Breton. 2014

Liens électroniques des sites Internet traitant de Port-Louis / Porzh-Loeiz :

* lien communal : https://www.ville-portlouis.fr/default.aspx

* Wikipedia brezhonek : https://br.wikipedia.org/wiki/Porzh-Loeiz

* forum du site Marikavel : Academia Celtica

* Autres pages de l'encyclopédie Marikavel.org pouvant être liées à la présente :

http://marikavel.org/heraldique/bretagne-familles/accueil.htm

http://marikavel.org/broceliande/broceliande.htm

* solidarité nationale bretonne avec le département de Loire Atlantique : Loire-Atlantique

* sauf indication contraire, l'ensemble des blasons figurant sur cette page ont été dessinés par J.C Even, sur bases de GenHerald 5.

* Introduction musicale de cette page : Bro Goz Ma Zadoù, hymne national breton, au lien direct : http://limaillet.free.fr/MP3s/BroGoz.mp3

hast buan, ma mignonig, karantez vras am eus evidout va vite, mon petit ami, je t'aime beaucoup

go fast, my little friend, I love you very much

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