Encyclopédie Marikavel-Jean-Claude-EVEN/Encyclopaedia/Enciclopedia/Enzyklopädie/egkuklopaideia
Breizh Bretagne |
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Bro Leon Pays de Léon |
Brest Bresta super Caprellam |
pajenn bet digoret e 2003 | page ouverte en 2003 | * forum du site Marikavel : Academia Celtica | dernière mise à jour 22/05/2023 20:25:49 |
Définition : Ville de la
Bretagne historique; dans l'évêché de Léon.. Aujourd'hui : commune de la région administrative non historique dite "de Bretagne", département du Finistère; chef-lieu d'arrondissement et de 3 cantons; sur la rivière Penfeld.. Code postal : Superficie : 4850 ha. Population : 15 000 hab. en 1710; 22 000 hab. en 1776; 24 600 hab. vers 1780,(y compris ceux de recouvrance); 30 000 hab. en 1789; 36492 hab. en 1863; 66828 hab. en 1878; 154023 hab.en1970; 153099 hab. en 1990; |
Blason; armoiries : "parti
de France et de Bretagne". JC Even : rannet etre Bro-C'hall ha Breizh |
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Paroisses
: - Saint Louis - Saint Sauveur - saint Marc, ou Trenivez |
Histoire : JC Even : extrait des notes de Genèse de la Bretagne armoricaine. " Dépendant de l'évêché de Léon, archidiaconé d'Ac'h (Agma). Le cas de Brest est intéressant en ce sens que le site lui-même a été une fortification romaine d'une certaine importance dans le cadre des défenses côtières de la cité ossisme, sur le territoire de la Létavia originelle. Il est très probable que cette forteresse a été utilisée par les Bretons comme l'une de leurs bases principales lors de leur introduction dans ce secteur par Maxime, en 384-385. Quoi qu'il ait pu en être dit dans la Chronique de Saint-Brieuc, il est peu probable qu'elle ait pu être construite par ces derniers, puisqu'elle existait manifestement avant leur implantation dans ce secteur. Léon Fleuriot insiste sur le fait que Brest aurait été détruite par les Goths (Wisigoths) en 452 (Origines, p 31, 202). Cette date peut sembler surprenante si l'on tient compte que l'année précédente les Bretons létaviens étaient alliés aux Gaulois, aux Francs, aux Romains et aux Wisigoths (!) dans le cadre des armées d'Aetius contre les Huns d'Attila. Or, de grands débats ont opposé les historiens à propos de l'identification de Brest avec Ossismi, ou Civitas Ossismorum, tendant à démontrer que Brest avait supplanté Carhaix à l'époque du Bas-Empire en tant que capitale des Ossismes, à l'instar du cas d'Alet vis à vis de Corseul. Certains historiens se sont donc basés sur ce principe pour rejeter l'identification d'Ossismi de Carhaix pour la placer à Brest : R. Sanquer, Histoire de Brest, p 33; L. Fleuriot, Origines, p 30-31; De sérieuses réserves sont toutefois formulées par B. Tanguy, Cités et Diocèses, p 102-103- 104; L. Pape, Osismes, p 77. Plusieurs auteurs ont tenté d'identifier Brest à Gesocribate, pour des questions d'homophonie apparente : Ch. Frochen, Finistère, Léon, p 185-188; Cela n'a jamais pu être démontré. JCE : voir articles consacrés à Gesocribate*, Tolente*, Bristocus*. - M.N Bouillet (1863) : "Brest, où les anciens souverains de la Bretagne avaient bâti un fort dès le IXè siècle, était encore sans importance lorsque Richelieu fit creuser le port (1631) et commença de grands travaux qu'acheva Louis XIV et ses successeurs. Villaret fut battu devant Brest en 1794". - Adolphe Joanne (1878) : "Le château, bâti sur un rocher escarpé, à l'entrée de la Penfeld et donnant sur la rade, type remarquable de l'architecture militaire du moyen age, mutilé par ordre de Vauban, a remplacé, au XIIIè siècle, un castellum construit par les romains, comme semble l'indiquer la base d'une grosse tour ronde, d'appareil romain, découverte en 1832". |
Histoire de Brest, selon OGEE, 1780. Page spéciale accessible en activant le blason ci-contre, qui est un lien électronique >>> |
Histoire de Brest, selon
MARTEVILLE et VARIN. 1843 Une page spéciale, en cours d'élaboration, est accessible en activant le blason ci-contre, qui est un lien électronique >>> |
Armorial de Brest : Une page spéciale, en cours d'élaboration, est accessible en activant le blason ci-contre, qui est un lien électronique >>> |
Patrimoine.
Archéologie : seules les fenêtres ouvertes ont des liens actifs
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Collection privée JC Even. Copyright.
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Étymologie : * Ogée (1783) : " Quelques auteurs croient que Brest est le Bravates (Brivates) portus des Ossismiens, mais nous ne pouvons rien dire de positif sur son origine. Son château est nommé, dans une ancienne carte romaine, Goes ascribate (Gésocribates), nom qui fut changé dans la suite en celui de Brest. Il était ainsi appelé dès le IVè siècle, et était gardé par une garnison romaine, lorsque Conan Mériadec conquit et érigea la Bretagne en royaume, en 383". * M.N Bouillet (1863) : "Gesocribate, selon Walckenaer, et non Brivates". * Bernard Tanguy : " Bresta super Caprellam, 1019; (Havre et ville de) Brest, XIIè siècle; Villa, castrum et portus de Brest, 1239; en breton : Brest. " S'il est vrai que l'imposant castellum construit par les romains a pu remplacer, au Bas-Empire, Carhaix comme chef-lieu de la cité des Osismes et prendre le d'Osismis, celui-ci n'a pas connu de pérennité. La misérable petite place que décrit en 1019 l'auteur de la Vie de saint Goueznou s'appelle "Brest sur chevrette" - traduction du breton Gavrik, nom que portait, avant de prendre celui du village de Penfell, la rivière. Une forme plus archaïque du toponyme apparaît dans le dérivé Bristok ( = Bristoc "Brestois"), nom attribué au roi de Brest par la Vie de saint Rioc. Représenté aussi en Bretagne par les villages de Brest-Vihan, à Guiclan, de Brestic, à Saint-Gilles-les-Bois (Cotes d'Armor) et de Brestan, à Pleubian (Cotes d'Armor), le toponyme est également attesté dans la région de Genève (Suisse) par la Vie de saint romain, qui mentionne un Brestus mons. La topographie ancienne du site du château n'est pas pour démentir l'hypothèse d'un dérivé formé avec un suffixe -st d'un vieux-breton bri, bre "hauteur" (correspondant au gaulois briga, à l'irlandais bri, au gallois et au cornique bre). * Éditions Flohic : " probablement du mot celtique bri ou bre signifiant hauteur, auquel a été ajouté le suffixe -st". |
Personnes connues | Tud brudet |
Henriette-Julie
de Castelnau, comtesse de Murat conteuse et romancière Brest, 1670 / Château de la Buzardière, Maine, 29.09.1716 |
Henriette-Julie
a Gastelnau, kontez a Vurat conterez ha romantourez Brest, 1670 / Kastell ar Buzardière, Maen, 29.09.1716 |
Nicolas
Ozane dessinateur officiel de la Marine Brest, 12 janvier 1728 / Paris, 5 janvier 1811 |
Nikolaz
Ozane treser kefridiel ar Morlu Brest, 12 Genver 1728 / Paris, 5 Genver 1811 |
André-François
du Breuil
né à Brest en 1740, participant au débarquement royaliste raté de 1795 à Quiberon; capturé et condamné à Auray le 13 thermidor AN III / vendredi 31 juillet 1795 |
André-François
du Breuil
bet ganet e Brest er bloaz 1740, kemeret perzh gant an dilestradur c'hwitet ar roueelerien e Kiberen e 1795; bet tapet, eo bet kondaonet en Alre ar 13 thermidor AN III / Gwener 31t a viz Gouere 1795 |
André-Marie
de Gouzillon vicomte de Bélizal, brigadier des armées navales, chevalier de Saint-Louis
né à Brest le 12 mai 1741, blessé lors du débarquement du 16 juillet 1795 à Quiberon, et massacré. |
Andrev-Mari
Gouzillon beskont Bélizal, brigader ar Mor-Lu; marc'heg Sant-Loeiz
bet ganet e Brest an 12t a viz Mae 1741; gloazet e kerz an dilestradur 16t a viz Here 1795 e Kiberen, ha lazhet |
Louis-Emmanuel
Le Ny de Coetudavel
lieutenant de vaisseau; émigré; participant au débarquement royaliste raté de 1795 à Quiberon en qualité de lieutenant au régiment d'Hector; capturé, il a été condamné à Vannes le 15 thermidor AN III / dimanche 02 août 1795, à l'âge de 38 ans |
Louis-Emmanuel
Le Ny de Coetudavel
letanant lestr; divroet; en eus kemeret perzh e dilestradeg c'hwitet ar roueelerien e 1795 e Kiberen, evel letanant er rejimant Hector; bet tapet, eo bet kondaonet e Gwened ar 15 thermidor AN III / Sul 02 Eost 1795, oajet a 38 bloaz |
Séraphin-Marie
Colin de la Biochaie
né à Brest le 14 août 1770; condamné à Vannes le 8 fructidor An III / mardi 25 août 1795 |
Serafin-Mari
Colin de la Biochaie
bet ganet e Brest ar 14t a viz Eost 1770; bet kondaonet e Gwened an 8t fructidor An III / meurzh 25 a viz Eost 1795 |
Alfred
ELY-MONBET ensemblier, sculpteur ouvre un atelier-école de meubles à Caurel en 1906 Brest, 18.12.1879 / Champ d'honneur, Boeseghem, près Ypres, 22.04.1915 |
Alfred
ELY-MONBET saver war arrebeuri; kizeller digoret gantan (e)ur skol-labouradeg arrebeuri e Kaorel e 1906 Brest, 18.12.1879 / Tachenn an Enor, Boeseghem, e-kichen Ypres, 22.04.1915 |
Vie associative | Buhez dre ar gevredadoù |
Communes du canton de Brest | Parrezioù kanton Brest | |
Bohars | ||
Brest | Brest | |
Gouesnou | Gouenou | |
Guilers | Gwiler | |
Plouzané | Plouzane |
Communes limitrophes de Brest | Parrezioù tro war dro Brest |
Plouzané / Plouzane | Guilers / Gwiler | Bohars / Boharz | Guipavas/ Gwipavaz |
Bibliographie : * OGEE : Dictionnaire de Bretagne; 1783; * MARTEVILLE et VARIN; en 1843 * Adolphe JOANNE : Département du Finistère. Hachette. 1878. * Éditions ARLAUD : Visions de France. BRETAGNE, de Brest à Roscoff. Lyon. 1930. * Éditions ALBIN MICHEL : Dictionnaire national des communes de France; Dictionnaire Meyrat; 1970. * Éditions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Finistère; 1998 * Bernard TANGUY : Dictionnaire des noms de communes, trèves et paroisses du Finistère; Chasse-Marée - Ar Men; 1990 * JC EVEN : Genèse de la Bretagne armoricaine. 1999. |
Liens électroniques des sites
Internet traitant de Brest : * lien communal : * Wikipedia brezhonek : * forum du site Marikavel : Academia Celtica * Autres pages de l'encyclopédie Marikavel.org pouvant être liées à la présente : http://marikavel.org/heraldique/bretagne-familles/accueil.htm http://marikavel.org/broceliande/broceliande.htm * solidarité nationale bretonne avec le département de Loire Atlantique : Loire-Atlantique * sauf indication contraire, l'ensemble des blasons figurant sur cette page ont été dessinés pat J.C Even, sur bases de GenHerald 5. * Introduction musicale de cette page : Bro Goz Ma Zadoù, hymne national breton, au lien direct : http://limaillet.free.fr/MP3s/BroGoz.mp3 hast buan, ma mignonig, karantez vras am eus evidout va vite, mon petit ami, je t'aime beaucoup go fast, my little friend, I love you very much |