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Breizh Bretagne |
Kernev Cornouaille |
Kanuhel * Kanivel Canihuel |
pajenn bet digoret e 2003 | page ouverte en 2003 | * forum du site Marikavel : Academia Celtica | dernière mise à jour 10/05/2019 14:00:11 |
Définition : commune de
la Bretagne historique, en Haute-Cornouaille / Kernev
Uhel, en Poher / Bro-Boher; Evêché de Quimper. Aujourd'hui dans la région administrative non historique dite "de Bretagne", département des Côtes-d'Armor, arrondissement de Guingamp; canton de Saint-Nicolas-du-Pélem; sur le Sulon et le Corlay. Superficie : 3214 ha. Population : 1200 'communiants' vers 1780; 1591 hab. vers 1860; 1515 hab. en 1878; 1503 hab. en 1881; 1588 hab. en 1890; 653 hab. en 1968; 558 hab. en 1978; 459 hab. en 1982; 429 hab. en 1990; 409 hab. en 1999; 3372 hab. en 2012; |
Paroisse : Canihuel est une ancienne trève de Bothoa. L'église de Canihuel est sous le patronage de Notre-Dame. |
Blason; logo : |
Histoire :
* Ogée (1780) : Canihuel; trève de Botoha; à 18 lieues 1/3 à l'E.-N.-E. de Quimper, son évêché; à 22 lieues 3/4 de Rennes; à 1 lieue 1/2de Corlay, sa subdélégation. Elle ressortit au siège royal de Saint-Brieuc. et compte 1200 communiants. La rivière de Blavet prend sa source dans ce territoire. En 1400, la seigneurie du Bois-Berthelot, haute-justice, à Jean, chevalier, seigneur du Bois-Berthelot, aujourd'hui à M. du Bois-Berthelot, l'un de ses descendants; Pellinec, haute-justice, maintenant à M. de La Rivière. * Marteville et Varin (1843) : CANIHUEL, commune formée de l'anc. trêve de Botoha (voy. Saint-Nicolas du Pellem ), aujourd'hui succursale. ( V. au Supplément pour les documents cadastraux.) Géologie : schiste modifié mâclifère dans le sud. On parle le breton. * J. Rigaud (1890) : La tradition porte à croire qu'au village de Restopert, traversé par la voie romaine de Carhaix à Corseul, existait une agglomération importante. De nombreuses voies semblent y avoir pris naissance, on croit y découvrir les traces d'une ancienne église; une cuve énorme en granit, où les ménagères lavent aujourd'hui, gît dans l'herbe, non loin de là. D'un autre côté, ce qui confirmerait dans cette opinion, c'est la découverte que l'on a faite dans cet emplacement d'un certain nombre de cercueils qui remonteraient à l'époque mérovingienne. Canihuel faisait partie de l'ancienne paroisse de Bothoa. Elle fut érigée en paroisse le 1er frimaire an XII. L'église, dédiée à Notre-Dame, est en grande partie du xve siècle, on en attribue la première fondation aux Templiers. Sa maîtresse vitre est remarquable par ses grandes dimensions. Le clocher, qui date de 1839, est de mauvais goût. Un grand nombre de menhirs sont disséminés sur le territoire de Canihuel. Au Pelinec, près d'un bel étang, se trouve un plateau de 60 mètres de diamètre, entouré d'un large fossé qui semble indiquer l'emplacement d'un camp romain. On remarque les châteaux du Glazan et du Bois-Berthelot; un des seigneurs de ce dernier était pendant la 7è croisade en Égypte. Canihuel possède deux écoles;
celle des garçons a été créée en 1861, et celle des
filles en 1871. * Bernard Tanguy (1992) : "L'unique enceinte
médiévale connue à Canihuel était celle de Pellinec (du
breton penn "bout" et lineg
"linière"), située, avec sa motte ovale et
son donjon, près de l'endroit où la voie romaine
traversait le Sulon. Siège du principal fief de Canihuel,
un de ses seigneurs, Geoffroy de Pelinoc, figure en 1370
dans une montre de du Guesclin. Mais il existe également
au fond du vallon, en contrebas de l'église, une
importante structure ovale appelée Le Vieux-Château,
éminence de terre recouverte d'arbres qui conserve des
traces de fossés. ---------------------- Maires de Canihuel : P. LE POMELLEC, 1826; J-M LE POMELLEC, 1835; LE BRETON, 1848; Mr le comte de Bois-Berthelot, 1855; ... |
Patrimoine.
Archéologie : seules les fenêtres ouvertes ont des liens actifs
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Étymologie : * Ogée (1780) : Canihuel. * Marteville et Varin (1843) : Canihuel. * Dauzat et Rostaing (1978): " du breton can, vallon, et uhel, élevé". * Régis de Saint-Jouan (1990) : "Beata Maria de Colle Alto, 1393; Quenech-Uhel, XVIè s.; Quénihuel, 1669; Canihuel, 1680"; * Bernard TANGUY (1992) :
CANIHUEL / KANIVEL. Eccl. Béate Marie de Colle
alto, 1393; Quenechuhel, 1468; Kenechuhel,
1535-1536; Quenihuel, 1669; breton Kanivel. Établi aux abords d'une zone boisée, le bourg
doit son nom à sa situation, au flanc d'une colline
culminant à 202 m. Justement glosé en 1393 par le latin
colin altus "colline élevée", le
toponyme est formé avec le breton ancien knech
"colline" identifiable également dans
Canac'h-Bernard et Canac'h-Cudon, villages de la commune
et le breton uhel "haut".... * Éditions Flohic (1998) : "de l'ancien breton knech, colline, et uhel, haut". "L'église tréviale, relevant de Bothoa, est construite avant 1393, puisqu'à cette date une bulle papale accorde des indulgences à ceux qui aident à la réparation des édifices bretons, dont celui de Colle alto, à Canihuel". * Hervé Abalain (2000) : "Colle Alto, 1393; Quenec'h-Uhel au XVIIIè siècle; de kan = colline, et uhel = élevé". * Daniel Delattre (2004) : Quenechuel au XVè. Quenihuel au XVIIè. -------------- Observation JC Even - 1 : on observe ainsi à nouveau l'ignorance de MMrs Dauzat et Rostaing en matière de toponymie celtique, puisqu'ils sont ici capables de voir un vallon là où les autres voient des collines, y compris le Pape. ! - 2 : une analyse intrinsèque d'un nom antérieur possible de *Kenec'h-Uhel, en faisant intervenir le nom du saint patron (?) du lieu, Jaoua, ou Joevin, à partir des données de R. Couffon et de B. Tanguy, aurait pu être quelque chose comme : Kenec'h-Jaou-.... Cette énigme semble se résoudre par un vision en *Jovis plutôt qu'en saint Jaoua (de Léon), d'autant que Joevin lui-même est un dérivé de Jovinus. Avec *Jovis, nous sommes en présence d'une divinité suprême, une divinité des hauteurs, ce qui se confirme par le mot cnec'h lui-même, issu du celtique *cnoc-. Il se trouve que Canihuel, que l'on peut interpréter alors antérieurement en Kenec'h-Jov- se présente donc comme une traduction directe du latin Mons-Jovis. La Cîme de Kerchouan à laquelle appartient Canihuel, avec la source du Gouët à Kerchouan, et celle de l'oust à la Ville-Jouan, répond au Mons-Jovis de Nennius. (cf JC Even : Kavell ar Vro). |
Personnes connues | Tud brudet |
Saint
Jaoua (évêque de Léon) |
|
Hervé
de Bois-Berthelot
(croisé avec Louis IX et le seigneur de Quintin) |
|
Geoffroy de Pelinoc | |
Henri
de Bois-Berthelot
(abbé de Bon-repos, en 1483) |
|
Paul-Alexandre
de Bois-Berthelot
Canihuel, 23.02.1741 / Saint-Brieuc Ier août 1812 |
Armorial * Ardamezeg
de Talhouët | |||||
seigneur dudit lieu, en Stival; de
Kerservant, en Langouëlan; du Reslouêt; de Créménec
et du Dreorz, en Priziac; de Pontsal, en Plougoumelen; de
Kergélen, en Languidic; de Pelinec, en Canihuel; de
Leralbaud et de Propriando, en Ploeren "losangé d'argent et de sable" "talbennanek etre arc'hant ha sabel" références de 1513 à 1536 (PPC) |
Vie associative | Buhez dre ar gevredadoù |
Communes limitrophes de Canihuel |
Parrezioù tro war dro Kanhuel |
Saint-Nicolas-du-Pelem | Kerpert | Saint-Gilles-Pligeaux | Le Vieux-Bourg | Le-Haut-Corlay | Corlay | Plussulien | Saint-Igeaux |
Sources : * OGEE : Dictionnaire de Bretagne; 1780. * MARTEVILLE et VARIN, continuateurs et correcteurs d'OGEE, 1843. * Anonyme : Dictionnaire des communes du département des Côtes du Nord. vers 1860. * Adolphe JOANNE : Département des Cotes du Nord. Hachette. 1878. * J. RIGAUD : Géographie historique des Côtes du Nord. Imprimerie Francisque Guyon. Saint-Brieuc. 1890. * Éditions ALBIN-MICHEL : Dictionnaire des communes de France. 1968. * Albert DAUZAT et Charles ROSTAING : Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France. Librairie Guénégaud. 1978. * Michel de la TORRE : Guide de l'art et de la nature. Côtes du Nord. Berger-Levrault. 1978. * Jean-Claude EVEN : Kavell ar Vro. Le Berceau de la Bretagne armoricaine. 1987. * Régis de SAINT-JOUAN : Dictionnaire des communes . Département des Côtes d'Armor. Éléments d'histoire et d'archéologie. Conseil Général des Côtes d'Armor. Saint-Brieuc. 1990. * Bernard TANGUY : Dictionnaire des noms de communes, trèves et paroisses des Côtes d'Armor. Chasse-Marée. Ar Men. 1992. * Éditions FLOHIC : Le patrimoine des communes des Côtes d'Armor. 1998. * Hervé ABALAIN : Les noms de lieux bretons. Les universels Gisserot. 2000. * Daniel DELATTRE : Les Côtes d'Armor. Les 372 communes. Éditions Delattre. 2004. |
Liens électroniques des sites
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