Encyclopédie Marikavel-Jean-Claude-EVEN/Encyclopaedia/Enciclopedia/Enzyklopädie/egkuklopaideia
Breizh Bretagne |
|
Bro-Gernev Cornouaille |
Kastell-Nevez Châteauneuf-du-Faou |
pajenn bet digoret an 18.03.2008 | page ouverte le 18.03.2008 | * forum du site Marikavel : Academia Celtica | dernière mise à jour 11/01/2019 14:02:33 |
Définition : commune de la
Bretagne historique, dans l'évêché de Cornouaille.
Aujourd'hui dans la région aministrative non historique dite 'de Bretagne', département du Finistère, arrondissement de Châteaulin; chef-lieu de canton; sur l'Aulne et le Ster Goanez Superficie : 4193 ha. 4258 ha ? (Delattre) Population : 2900 hab. vers 1780; 2000 hab. en 1863; 3201 hab. en 1878; 4016 hab. en 1906; 3723 hab. en 1968; 3924 hab. en 1979; 3972 hab. en 1982; 3827 hab. en 1990; 3595 hab. en 1999; |
Blason; Logo : * Éditions Flohic (1998) : "Il évoque le château à l'origine de la ville et la rivière de l'Aulne qui coule au pied du château" * Froger & Pressensé (2001) : "d'azur à un château d'argent, ajouré et maçonné de sable, accompagné en pointe d'une fasce ondée d'argent". Conception : Commission Départementale d'Héraldique. P.F : 17 juillet 1978. * Daniel Delattre (2004) : "d'azur à un château ouvert d'argent, ajouré et maçonné de sable, accompagné en pointe d'une fasce ondée d'argent" |
Paroisse : église sous le vocable de saint Julien. |
i Gustave GEFFROY (1905) |
Histoire : * Ogée (1780) : Châteauneuf-du-Faou
; petite ville sur la rivière d'Aulne, et sur la route
de Carhaix à Châteaulin; à 6 1ieues 1/2 de Quimper,
son évêché, à 33 1ieues 1/2 de Rennes, et à 4 lieues
3/4 de Châteaulin, sa subdélégation. Cette paroisse,
dont la cure est à l'alternative, avait autrefois une
jurisdiction royale, qui fut unie et incorporée au
siège royal de Carhaix. Elle n'a plus qu'une
sénéchaussée, avec haute, moyenne et basse-justice,
qui relève du roi. On y compte 2900 habitants, y compris
ceux du Moustoir, sa trêve. Il s'y tient un marché tous
les mercredis. Ce territoire est fertile en grains, mais
peu cultivé. On y voit des montagnes, des coteaux, des
vallons, des landes, des bois, la forêt de Laz, qui peut
avoir deux lieues de périmètre, située a peu de
distance de la ville, et des pâturages excellents, qui
procurent aux habitants les moyens d'élever beaucoup de
bestiaux. Les environs de la forêt de Laz étaient
autrefois très-dangereux pour les voyageurs; il s'y est
commis une infinité de meurtres. Les princes de Léon
ont conservé pendant long-temps la seigneurie du Faou,
qui appartenait, en 1250, à Hervé de Léon, l'un de
leurs descendants. En 1400, le manoir du Verger
appartenait à Pierre le Galle; celui de Meros, à
Dronion de Rosily, et ceux de Kernechanstaer (Keransker),
Quenquis, Kermorel (Kermoul à Rihan-du-Rumain], à N.....L'an
1594, le capitaine du Liscoëet, qui avait embrassé la
religion prétendue réformée, pour épouser une
demoiselle de la maison de Vaux, en Anjou, qui passait
pour une des plus belles femmes de son temps, vint, avec
un corps de troupes, à Châteauneuf-du-Faou , où, de
concert avec ses soldats, il fit souffrir les plus cruels
supplices aux habitants, et surtout aux prêtres. Un de
ces soldats, ayant saisi le saint ciboire de l'église
paroissiale, jeta par terre une hostie qu'il renfermait.
Un prêtre, qui l'aperçut tomber, se prosterna aussitôt
et l'avala. Le soldat fut si indigné de cette action, qu'il
lui passa son sabre au travers du corps et le tua. On
voit, par l'ordonnance que François Ier donna à Arques,
le 12 août 1545, sur les eaux, forêts, chasse et pêche,
qu'il y avait autrefois, dans ce territoire, une grande
forêt qui portait le nom de la ville ci-dessus. ************** * Marteville et Varin (1843) : CHATEAUNEUF-DU-FAOU (sous l'invocation de saint Julien et de la Vierge), commune formée de l'anc. par. de ce nom, aujourd'hui cure de 2è classe; chef-lieu de perception; bureau d'enregistrement; bureau de poste. Limit. : N. Plonévez-du-Faou; E. Spézet; S. Saint-Thoix, Laz, Saint-Goazec; O. Lennon. Princip. vill. : Kerfloux, Kermerrien, Léjégu, Trediern, le Quinquis, Kereffrant, Rossily, Lanveur, Treuscoat. Superf. tôt. 4193 hect. 64 a. 92 c., dont les princip. divis. sont : ter. lab. 1915; prés et pat. 215; bois, 146; landes et incultes 1623; verg. et jard. 72; can. de navigation 72; étangs 3; sup. des prop. bat. 21; cont. non imp. 124. Const. div. 594; moulins 4 (du Duc, du Milieu, Neuf, Petit, à eau). Le manoir du Verger existe encore. Le pardon de cette commune a lieu le 30 août. Châteauneuf avait autrefois une trêve nommée le Moustoir, qu'elle a absorbée; on y célèbre rarement le service divin. II y a, outre ces deux églises, 1° la chapelle de Notre-Dame des Portes, sous l'invocation de la Vierge, et en grande vénération; elle est desservie tous les jours : c'est du reste un monument ancien et de construction élégante; les fenêtres sont délicieuses, la porte admirable d'exécution; une sculpture assez originale est aussi à voir. Le chur est moderne, ainsi qu'une partie de la chapelle nord. 2° Saint-Michel, où l'on officie rarement. On ignore la date précise de la fondation de l'église; mais le clocher est très-moderne. Les Bretons prononcent Castel-Névez-ar-Fau; or, fau ou phao signifie hêtre. Le château neuf qui a donné son nom à cette commune était sans doute le vieux château qui dominait le bourg, et dont on aperçoit encore les fondations sur la colline qui penche vers l'Aulne, ou Avon. (V. Chateaulin.) La chapelle Notre-Dame des Portes était sans doute bâtie à l'entrée du château. De ce point, on a devant soi une vue vraiment magnifique.M. Maisonneuve, juge de paix à Châteauneuf, nous a écrit qu'il a souvenir qu'un vieux manuscrit relate qu'à Poul-Audren eut lieu l'engagement entre les paysans et les royaux, dont notre auteur parle à l'article Carhaix, et dans lequel les premiers laissèrent tant de morts. II y a dans la commune plusieurs menhirs : mais aucun ne mérite d'être cité spécialement. La mendicité est fréquente; elle est entretenue par l'absence de toute industrie, et surtout par l'aisance dont jouit le mendiant. Le froment est peu cultivé; mais le chanvre l'est beaucoup; ce dernier est tout employé dans la commune. On fait des élèves de bestiaux qui s'exportent dans les départements du Morbihan et des Côtes du Nord. On élève aussi des chevaux; mais les courses, autrefois florissantes, ont beaucoup diminué, et avec elles la valeur des élèves, qui cependant sont des bêtes estimées pour leur légèreté. Petits et vifs, ces chevaux sont éminemment propres à la selle. L'industrie des miels et des cires commence à se propager, et déjà l'on exporte chaque année plus de cent barriques de miel et de 2,000 kilogrammes de cire jaune. Les maladies psoriques sont fréquentes dans ce pays. La route départementale n°3, dite de Châteaulin à Guingamp, traverse la commune de l'ouest à l'est. Deux chemins de grande communication arrivent au bourg, venant de Rosporden et de Quimper; un autre se dirige vers le Huelgoat. L'Aulne, canalisée, baigne toute cette commune.Il y a foire le premier mercredi de chaque mois, et les 20 janvier, 3 mars, 23 avril, 15 mai, 11 juin, 20 août, 15 octobre, 11 novembre; le lendemain, si l'un de ces jours est férié. Géologie : la grawacke domine, et s'exploite comme pierre à bâtir. Il y a quelques ardoisières. Traces de minerai de fer non exploitable. On parle généralement le breton. Les vicomtes du Faou sont en effet issus des
comtes de Léon; mais ils en étaient indépendants, et
leur ont fait quelquefois la guerre. On ignore à quelle
époque la seigneurie de Châteauneuf-du-Faou a cessé d'appartenir
aux vicomtes du Faou.
De R. ************** * Gustave GEFFROY (1905) : " ... Si ces images de la chapelle du Cran n'avaient
pas suffi, le spectacle du jour de foire, qui m'attendait
à Châteauneuf-du-Faou, était bien fait pour raviver
les illusions nécessaires. J'entre dans le bourg à
travers l'encombrement des voitures et des piétons, et
je ne vois pas tout d'abord le vrai aspect de
Châteauneuf, bâti en amphithéâtre sur le haut versant
d'une colline au-dessus de la vallée de l'Aulne. Je vois
bien l'espace lumineux, le grand ciel, la verdure, et le
premier plan découpé par les maisons et l'église, où
une messe se termine devant les fidèles du dedans et
ceux du dehors, à genoux devant le porche. Mais la
vision est confuse, le paysage fait ici le fond d'un
tableau vivant qui prend toute mon attention. La foule
emplit la route à flanc de coteau et toutes les rues qui
descendent vers le champ de foire. De la hauteur où je
suis, j'aperçois ce champ de foire tout grouillant de
gens et de bêtes, si débordant que l'on peut croire
impossible d'y pénétrer. Pourtant, de nouveaux
arrivants, sans cesse, se faufilent dans ce bloc compact
et remuant, d'où monte vers moi une rumeur faite de
piétinements, de paroles, de plaintes d'animaux. A mon
tour, je me fais place à grand'peine dans cette mêlée,
je vais pas à pas, me glissant à travers les groupes de
marchands et d'acheteurs, d'animaux couchés ou debout.
Je passe tout de même, vais d'un bout à l'autre du
champ. Tous les paysans des environs sont là,
évidemment, et je ne m'étonne plus si les champs
étaient presque déserts tout à l'heure, autour de la
chapelle du Cran. Ils sont venus, de tous les hameaux, de
toutes les fermes, menant avec eux la bête qu'ils ont
patiemment élevée. Ceux-là n'ont pas le temps de s'arrêter
au milieu de leur labeur pour se poser des questions
inutiles, pour se demander la signification des choses et
la raison de l'existence, tous les pourquoi et tous les
comment que nous nous adressons à nous-mêmes sans cesse,
et auxquels nous ne pouvons pas faire de réponse. Eux,
qui vivent au milieu de la nature, font partie de la vie,
obéissent sans y songer au mouvement qui entraîne tout
à travers l'alternance régulière des saisons et des
heures. Peut-être, au crépuscule, quand les ombres s'allongent,
que les aspects deviennent indistincts, que les brumes
blanches traînent par les prairies, au bord des étangs
et des marécages, l'un deux s'interroge-t-il sur ce
mystère qui l'environne. Mais la question se formule à
peine à travers son esprit, harassé par son corps. Il
suit d'un pas pesant son chemin d'habitude, il regarde
comme tous les jours son horizon circonscrit par sa
maison, ses arbres, le clocher, il voit passer la
diligence ou il entend le coup de sifflet du chemin de
fer. Il ne réfléchit pas davantage sur le destin de l'homme.
Il va vers sa chaumine où l'attend sa soupe, et tout de
suite le sommeil le prendra. Au lendemain, dès l'aube,
réveillé avec le soleil, il retrouvera son activité,
reprendra ses occupations où il les a laissées.
Tranquillement, par l'effort sans cesse ajouté à l'effort,
posément, avec la sécurité, la sûreté du
recommencement et de la monotonie, il fera de la vie,
année par année, jour par jour, minute par minute, de
la même manière lente et invariable que la nature. Le
résultat de son labeur, il l'apporte avec lui à la
foire de Châteauneuf-du-Faou. C'est le porc dont la
graisse ballotte dans la charrette, c'est le veau dont
les quatre pattes sont rassemblées, liées d'un seul
trait, c'est la vache tirée au bout d'une corde, c'est
le cheval mené par la bride, c'est la poule et le canard
dans un panier. Voilà l'uvre d'art et le chef-d'uvre
de l'homme dés champs, et voilà aussi sa contribution
à la vie sociale. Il prend part à l'échange, il se
relie à l'ensemble des hommes, il nourrit les cités.
Sur ce champ de foire où je vais et viens à travers les
groupes pressés, se voit distinctement la fonction du
paysan. Le spectacle est d'un pittoresque particulier, d'un
pays et d'une race, mais il est aussi pourvu d'un
caractère immuable, il fait songer aux campements des
nomades, il évoque les formes et les senteurs de la
terre nourricière, les verts pâturages, les troupeaux
errants, l'étable chaude. Comment dater le tableau que j'ai
sous les yeux? J'aperçois bien que je suis en Bretagne,
je vois les visages et j'entends les voix. Mais quelle
Bretagne? Est-ce celle d'aujourd'hui, celle d'il y a cent
ans, celle d'il y a cinq cents ans? Il serait bien
difficile de dire les différences. Les hommes et les
femmes n'ont pas plus changé que les animaux. Ce sont
les mêmes visages que l'on voit aux verrières des
églises et aux sculptures des calvaires. C'est à la
fois le Moyen Age et la Chouannerie. Les saintes
gothiques, aux robes rigides, voisinent avec les soldats
de La Rochejaquelein et de Charette, en vestes blanches,
en peaux de mouton et de bouc, en chapeaux à larges
bords. La majorité de cette foule est calme, immobile.
Les gens ne font que les gestes nécessaires, restent
sans bouger auprès de leur bétail. S'il survient un
acheteur, le marché se débat en paroles rares. L'acheteur
palpe la bête, lui ouvre la bouche, interroge
brièvement. Le vendeur répond et attend. Quelques-uns,
pourtant, sont démonstratifs, s'agitent, pérorent,
essaient de convaincre. L'animation augmente, la gaieté
bretonne s'épanouit enfin, excitée par le déjeuner, le
café, les bols de cidre et les verres d'eau-de-vie qui
arrosent les marchés conclus. Les auberges et les
hôtelleries exhalent leurs odeurs de rôti et leurs
parfums de boisson. Le champ de foire fume de tout le
poil et de tous les excréments de ses animaux, chante un
hymne de nature par les beuglements, les cris rauques,
les plaintes, les appels, les murmures de ce troupeau de
bêtes passives, fait entendre la rumeur sociale par le
bruit des conversations. La beauté du travail et de la
vie domine tous les détails, s'épanouit sous la
lumière du doux après midi. La vallée de l'Aulne,
largement ouverte sous la bourgade, est tout illuminée
de la dorure du soleil d'été. La terre sereine, avec
ses verdures, ses champs, ses moissons, est le décor de
fond de ce drame humain, fait d'espoirs et d'inquiétudes,
d'intérêts et de sentiments. Il y a une quarantaine de couplets, et les hommes, les femmes, les enfants, assemblés autour de la marchande qui s'égosille, écoutent ou suivent les paroles sur la feuille de deux sous, ornée d'anciennes vignettes, imprimée à Quimper, et signée Kolaïk P. C'est le journal d'avant le journal, la gazette ambulante du carrefour et de la place de l'église. Il faut croire que cette feuille chantée a encore sa raison d'être en Bretagne, car il y a foule autour de la commère, et la complainte est dans toutes les mains. La musique sans doute y est pour beaucoup, et c'est, en somme, le même attroupement qu'à Paris autour du marchand de romances, qui apprend l'air nouveau aux ouvrières du faubourg réunies en cercle autour de lui. Toutefois, ce n'est pas seulement ici la romance. C'est le fait du jour. Et il faut bien songer qu'il est venu aujourd'hui, à Châteauneuf-du-Faou, des gens qui ne lisent jamais un journal, qui vivent dans des chaumières, au plus désert de la contrée, en pleins champs, loin de tous les bruits de la ville, même de la plus petite ville, de la plus sourde et muette des petites villes, de la plus endormie, de la plus silencieuse. A peine ces isolés attrapent-ils sur la route un mot de ce qui se passe ailleurs. Je crois bien qu'ils ont pu entendre parler de la catastrophe de la Martinique, et j'ai déjà dit que l'éruption de la montagne Pelée était une des grandes préoccupations des gens de Bretagne. Mais précisément, ils sont friands de détails sur une telle affaire, et je ne suis pas surpris de les voir en rangs serrés, la mine grave, les yeux fixes, ne perdant pas un mot du récit de la terrible aventure. Tous ont l'inquiétude du drame lointain, de son bruit grondant et de sa flamme. L'église et la chapelle de Châteauneuf ne valent que par l'admirable paysage dont elles font partie. Pendant quelque temps encore, je regarde cette large ouverture où pourrait couler un fleuve. La route reprise, c'est la fin du jour lorsque j'arrive à Pleyben ..." ************** * Bernard Tanguy (1992) : "Le château qui a donné son nom à cette paroisse, créée sur la paroisse bretonne primitive de Plonévez-du-Faou (cf. ce nom) et appartenant au pays du Faou, se dressait sur l'éperon rocheux dominant l'Aulne et le Pont-du-Roi. Commandant le passage de la rivière, il était établi, en outre, au bord de l'ancienne voie romaine de Carhaix à la pointe du Raz. Il était déjà ruiné en 1440 quand fut bâtie à son emplacement la chapelle Notre-Dame des Portes. L'église paroissiale, elle-même autrefois dédiée à la Vierge, était appelée aux XVIe et XVIIe siècles Notre-Dame de Trémaven (du vieux-breton treb "village" ou "quartier", et d'un nom d'homme, Mawen), sans doute pour la distinguer de la précédente. Siège d'une ancienne trêve, aujourd'hui village de la commune, Le Moustoir, Moustoer en 1535, a sa chapelle placée sous le patronage de saint Ruelin (ou mieux Rivelen). Evêque donné comme successeur de saint Tugdual à la tête du diocèse de Tréguier, il est fêté dans la liturgie du diocèse de Cornouaille le 28 février. Même si l'utilisation du breton mouster "monastère, ermitage" ne semble s'être répandu en toponymie qu'à partir du XIè siècle, l'existence en ce lieu de substructions et de tuiles romaines témoigne d'une occupation très ancienne du site. ************** |
i |
Patrimoine.
Archéologie : seules les fenêtres ouvertes ont des liens actifs
|
i |
Étymologie : * Marteville et Varin (1843) : "Les Bretons prononcent Castel-Névez-ar-Fau; or, fau ou phao signifie hêtre." * Bernard Tanguy (1992) : " Castellum
novum, XIIe s.; Castrum novum, 1217;
Castrum novum in fago, v. 1330, 1368; Chasteauneuf
du Fou, 1391; breton Kastell ne(v)e. * Éditions Flohic (1998) : "de Castellum novum, au XIIè siècle, puis Castrum Novum in fago au XIVè siècle, le château neuf du pays de Faou ou Paou, en latin pagus, pays". * Hervé Abalain (2000) : "Castrum novum in Fago vers 1330; Faou < Pou, du latin pagus, 'pays', Pagus en Fou au XIè siècle : le pays du Faou". * Daniel Delattre (2004) : "Castellum Novum au XIIè; Chasteauneuf du Fou au XIVè; Châteauneuf-du-Faou depuis 1958". |
Personnes connues | Tud Brudet |
Paul
SERUSIER Peintre ( --- 1863 / Morlaix, 1927) |
Armorial | Ardamezeg |
Famille du Faou | Olimant seigneurs de la Ville-Jaffrez, de Kernéguez, Kerénor, Kerourio, en Plouguer-Carhaix; Kerdudal, Botivez, en Faouët; le Goullo, en Plouray; Kerdaniel (?) René Olimant, bailli des juridictions de Châteauneuf et de Landeleau "d'argent à deux fasces de gueules; au chef de sable" "en arc'hant, e ziv dreustell en gwad; e gab en sabel" (PPC) |
Vie associative | Buhez dre ar gevredadoù |
Jumelage avec Southbrent, Angleterre | |
Jumelage avec Chinchon, Espagne |
Communes limitrophes de Châteauneuf-du-Faou | Parrezioù tro war dro Kastell-Nevez-ar-Faou |
Plonévez-du-Faou | Spézet | Saint-Goazec | Laz | Saint-Thois | Lennon |
Sources; Bibliographie : * OGEE : Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne; vers 1780; * MARTEVILLE et P. VARIN, continuateurs et correcteurs d'Ogée, en 1843. * M.N BOUILLET : Dictionnaire Universel d'Histoire et de Géographie. Librairie L. Hachette et Cie. Paris. 1863. * Adolphe JOANNE : Département du Finistère. Hachette. 1878. * Gustave GEFFROY : La Bretagne. Librairie Hachette. 1905. Réédition Jean-Pierre Gyss. 1981. * René COUFFON et Alfred LE BARS : Répertoire des Églises et chapelles du Diocèse de Quimper et de Léon. 1959. Réédition Conseil Général du Finistère. 1988. * Éditions Albin-Michel : Dictionnaire Meyrat. Dictionnaire national des communes de France. 1970. * Petit Larousse Illustré. Librairie Larousse. 1979. * Bernard TANGUY : Dictionnaire des noms de communes, trèves et paroisses du Finistère. Chasse-Marée. Ar Men. 1990 * Éditions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Finistère; 1998. * Hervé ABALAIN : Les noms de lieux bretons. Universels Gisserot. 2000. * Michel FROGER et Michel PRESSENSE : Armorial des communes du Finistère. Froger SA. 2001. * Daniel DELATTRE : Le Finistère. Les 283 communes. Éditions Delattre. 2004. |
Liens électroniques des sites Internet traitant de
Châteauneuf-du-Faou / Kastell-Nevez-ar-Faou
: * lien communal : * forum du site Marikavel : Academia Celtica * Autres pages de l'encyclopédie Marikavel.org pouvant être liées à la présente : http://marikavel.org/heraldique/bretagne-familles/accueil.htm http://marikavel.org/broceliande/broceliande.htm * solidarité nationale bretonne avec le département de Loire Atlantique : Loire-Atlantique * sauf indication contraire, l'ensemble des blasons figurant sur cette page ont été dessinés pat J.C Even, sur bases de GenHerald 5. * Introduction musicale de cette page : Bro Goz Ma Zadoù, hymne national breton, au lien direct : http://limaillet.free.fr/MP3s/BroGoz.mp3 hast buan, ma mignonig, karantez vras am eus evidout vas vite, mon petit ami, je t'aime beaucoup go fast, my little friend, I love you very much |