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Noms de lieux * Anvioù lec'hioù

Noms de personnes * Anvioù tud

Breizh

Bretagne

Bro hag Eskopti Leon

Pays et Évêché de Léon

  Lannilis * Lanniliz  
pajenn bet digoret an 11.11.2008 page ouverte le 11.11.2008     * forum du site Marikavel : Academia Celtica dernière mise à jour 23/11/2024 16:22:07

Définition / Displegadur : Commune de la Bretagne historique; comté et évêché de Léon.

Aujourd'hui dans la région administrative non historique dite 'de Bretagne', département du Finistère, arrondissement de Brest, chef lieu de canton; sur l'Aber Benoît et l'Aber-Wrac'h.

Code postal : 29870

Superficie : 2351 ha. (Flohic); 2352 ha. (Delattre); 

Population : 2800 'communiants' vers 1780; 3270 hab. en 1878 (1149 en agglomération); 3553 hab. en 1906; 3356 hab. en 1968; 3686 hab. en 1979; 3939 hab. en 1982; 4370 hab. en 1990; 4473 hab. en 1999; 

Blason / Ardamezioù

* Froger & Pressensé (2001) : "d'azur à 3 mâcles d'or, en 2 et 1".

J.-C. Even : "En glazur, e deir mailhenn en aour"

Paroisse / Parrez : église sous le vocable de saint Pierre.

Histoire / Istor :

* Ogée (1780) : Lannilis; gros bourg, sur une hauteur; à 9 lieues à l' O.-S.-O. de Saint-Pol-de-Léon, son évêché; à 47 lieues de Rennes, et à 3 lieues 1/3 de Lesneven , sa subdélégation et son ressort. Cette paroisse relève du roi, et compte 2800 communiants. La cure est présentée par l'évêque. Il se tient à Lannilis six foires par chaque année. Ce territoire, borné au nord, à l'est et au sud par la mer, renferme des terres excellentes et très-bien cultivées. Ses maisons nobles sont : Kerouarts, qui appartenait, en 1360, à Hervé, chevalier, seigneur de Kerouarts; aujourd'hui à la même famille, qui possède encore celle de la Motte; Kercabu appartenait, en 1400, à Guyon-Bellingant, sieur de Kercabu. La seigneurie de Carman*, avec haute, moyenne et basse-justice, qui s'exerce dans la paroisse de Plouguerneau , fut érigée en marquisat au mois d'août 1612, en faveur de Charles de Maillé, seigneur de Carman; c'est une illustre et ancienne maison qui s'est alliée à celles de Rohan, de Luxembourg et autres; elle porte pour devise à ses armes , Dieu avant tout [Doué arauc ou Dieu avant]; elle appartient aujourd'hui à M. de Gontault, duc de Bironc, qui possède encore le Châtel, haute, moyenne et basse-justice. Kerbabu, le Coum [le Com] , Kerangar, Kerovaz [Kerouartz], Kerousien, Mescam, Mescaradec, Rascol, Roualze [la. Roalle], Treffîlis et Trezel.

* Marteville et Varin (1843) : LANNILIS (sous l'invocation de saint Pierre) : commune formée de l'anc. par. de ce nom: aujourd'hui cure de 2è classe; bureau d'enregistrement; chef-lieu de perception; bureau de poste; brigade de gendarmerie a pied. (V. le Supplément pour tous les documents cadastraux. ). L'église de Lannilis n'a rien de remarquable, si ce n'est le tombeau d'un des seigneurs de Com, qui est dans le cimetière et appuyé : contre l'église. François de Coin y est revêtu de pied en cap de son costume de chevalier. Près de là est la chapelle de Saint-Tariec, qui a de charmants vitraux de couleur, avec les écussons de plusieurs anciennes familles, et dans laquelle le tombeau d'Olivier, docteur en théologie, mort dans le XVIè siècle, est fort curieux plutôt par la nature de ses sculptures que par leur exécution. — Sur la route de Brest à Lannilis (n° 13, de grande communication, du Finistère), est la fontaine de Saint-Troueberou, jadis, dit-on, consacrée au culte druidique, et maintenant dédiée à la Vierge. Cette fontaine est d'un aspect ravissant. — L'ancien nom de Lannilis était Ploué-Diner. Dîner, ainsi que nous l'avons dit à l'article la Forêt (voy. ce mot), est une des abréviations du nom de Saint-Thenenan ou Tinidor. Peut-être cette paroisse a-t-elle été primitivement dédiée à ce saint. — Toute cette commune, comprise entre l'Aber-Benoit et l'Abervrac'h , a un aspect, frais et varié; les terres y sont fertiles et bien cultivées, le goémon étant récolté en abondance parles cultivateurs. Chaque année elle exporte plus de 3000 hectol. de blé. — Lannilis est la patrie du poète breton Le Laé, juge an tribunal civil de Landerneau. Le Laé est auteur de poésies élégantes, mais qui n'ont pas le type de la rude et pittoresque poésie bretonne. Son principal poème est Michel Morin. On a surtout de lui des chansons et des épigrammes qui lui ont survécu.—Dom Audren, bénédictin, prieur de Landévennec, qui a concouru a l'histoire de Bretagne de Dom Lobineau, était né à Lannilis, ou du moins c'est à cette commune qu'appartient la famille Audren de Kerdrel, qui existe encore en Bretagne. — Il y a foire les seconds mercredis des mois de janvier, mars, mai, juillet, septembre et novembre. — Géologie : constitution granitique; quelques points de granite amphibolique. — On parle presque généralement le breton.

II existait encore, en 1810, des restes de murs et une tour de l'ancien château de Carman (en breton Kermavum ou Kermavan). On en a employé les pierres a réparer le clocher de Kernilis, sa paroisse, que la foudre avait renversé. (DE B).

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- JC Even : A l'époque gauloise, le territoire de Lannilis fait partie de la cité ossisme dont, du point de vue proto-historique, nous ne connaissons pas grand chose, ni ses limites réelles, ni son oppidum (sa capitale).

A l'époque gallo-romaine, il fait partie de la cité ossisme, dont le chef-lieu est Vorgium / Carhaix. 

Le territoire de Lannilis fait partie de la dotation faite envers 385 par le nouvel empereur romain Maxime (Magnus Clemens Maximus Augustus) à son beau-frère Conan (Mériadec), qu'il met en tente du Tractus Aremoricani et Nervicani, système de défense côtière allant de la pointe Saint-Mathieu aux bouches du Rhin. 

La dotation faite à Kynan / Conan couvre la moitié nord de la cité gallo-romaine ossisme, du Cruc Ochidient / Menez-Hom à Montis-Jovis / Kerchouan (source du Gouet), et à Quentovic, représentant ici le limite nord du pays de l'Ic, entre Plouha et Tréveneuc, au nord d'Etables (sur Mer) / Stabulum.

Ce territoire porte le nom de Letavia, qui désigne un plateau littoral, tiré du nom du Plateau léonard, et étendu à l'ensemble du territoire breton.

Après 474, date de la bataille de Carhaix, et 496, date de l'accord entre les Britto-romains et les Armoricains de ce secteur, d'une part, et Clovis, ce dernier en qualité de représentant de l'Empire romain, d'autre part, la cité des Ossismes et celle des Curiosolites sont constituées en territoire autonome, attribué à la nouvelle composante britto-armoricaine. 

Patrimoine. Archéologie / Glad. Arkeologiezh

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Stèle de Pembrat-Vihan Peulven Pembrat-Vihan
Le bourg Ar bourg
Église saint Pierre et saint Paul (1774, 1872-1876) Iliz sant Per ha Pol
Prieuré de Lothuznou, avec chapelle saint Tudon (désaffectés)  Prioldi Lothunou, gant e chapel sant Tudon (disimplijet)
Chapelle saint Antoine Chapel sant Anton
Chapelle Notre Dame des Neiges / de Poulfougou (détruite au XIXè) Chapel Itron Vria an Nec'h / eus Poulfougou (diskaret e-kerzh an XIXt)
Chapelle Notre-Dame du Bergot (ruinée) Chapel Itron-Varia Bergod (en e foull)
Chapelle saint Guénolé / sainte Marguerite (détruite) Chapell sant Gwenole / santez Marc'harid (diskaret)
Chapelle Notre-Dame de Bonne nouvelle, près de Kerdrel (détruite) Chapel Itron-Varia a Geloù Mat, e-kichen Kerdrel (diskaret)
Chapelle sainte Catherine, attestée en 1788 (détruite au XIXè) Chapel santez Katell, meneget e 1788 (bet diskeret e-kerzh an XIXt)
Chapelle Notre-Dame de Coum; attestée en 1686 (détruite pendant la Révolution) Chapel Itron-Varia Koum; menegar e 1686 (bet diskaret eè-kerzh ar Reveulzi)
Chapelle Notre-Dame de Kerguistin; attestée en 1643; (détruite) Chapel Itron-Varia Kergistin; meneget e 1643; (diskaret)
Chapelle Notre-Dame de Trobérou détruite en 1819), avec fontaine (XVè) Chapel Itron-Varia Troberoù, diskaret e 1819, gant ur veunteun 
Chapelle saint Sébastien (1641-1644 / 1785-1819) Chapel sant Sebastian
Chapelle Notre-Dame de la Consolation, du Roual (XIXè) Chapel Itron-Varia a Goñfort, er Roual
Croix des Trois Recteurs (Haut Moyen¨Âge) Kroazioù an Tri Person (Krenn-Amzer Huel)
Croix de l'Image (vers 1630) Kroaz an Umaj
Château de Kerouartz (1580-1602) et chapelle saint Illuminat (restaurée en 1951) Kastell ha chapel Kerouars, ha chapel sant Illuminat (adfichet e 1951)
Manoir de Kerbabu; colombier; chapelle saint Tugdual et saint Fiacre (détruite) Maner Kerbabu; kouldri; chapel (disimplijet)
Manoir de Mescararec; chapelle détruite au XIXè Maner Mez-Karadeg; chapel bet diskaret e-kerzh an XIXt
Manoir de Bergot (XVIè)

Chapelle saint Yves (en ruines)

Maner Bergad

Chapel sant Erwan (en e foull)

Manoir de Kerosven (XVIè) Maner Kerozven
Manoir de la Motte (XVIè), et chapelle sainte Geneviève (XVIè, XVIIè) (désaffectée) Maner ar Voudenn, ha chapel santez Jenovefa
Manoir de Kerdrel (XVIIIè) avec chapelle sainte Apoline (détruite) Maner Kerdrel 
Stèle commémorative de Kerbabu (vers 1950) Monumant hengoun Kerbabu
Moulin du Grand-Pont Milin ar Pont-Bras

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Groupe Bretagne d'autrefois.. Contributeur Gérard Saunier

Groupe Bretagne d'autrefois. Contributrice Micheline Loubry

Documents issus de Facebook

Étymologie / Gerdarzh :

* Bernard Tanguy (1990) :  Lanna ecclesie, v. 1330; Lanna, 1335; eccl. de Plebedenarii alias de Lanna ecclesie, 1344; Ploudiner Lannilis, 1371; Plebedyner hodie Lannilis, 1374; Lannylis, 1467.

" ... Ploudiner,  noté Plebs Denarii en 1019, Plebs Diner en 1252, son éponyme reste obscur et ne semble pas représenté par ailleurs. Un rapprochement avec Saint-Ener, en Guerlesquin (cf. ce nom), parait, eu égard à la prononciation bretonne Sandener, exclu. Partagée d'abord, avant 1330, entre Landéda et Lannilis, la paroisse de Ploudiner vit son nom supplanté, vers la fin du XIVè siècle, par celui de son chef-lieu, Lannilis, toponyme formé avec le vieux-breton lann "ermitage" et iliz "église". Le nom de Ploudiner ne disparut pas pour autant : transcrit Plouziner en 1630, il resta attaché à une prévôté." 

* Erwan Vallerie (1995) : Lanna ecclesie, c. 1330; Ploudiner Lannilis, 1371; Plebedyner hodie Lannilis, 1374; Lanylis, 1516; Len-ilis, 1630

* Hervé Abalain (2000) : "l'ermitage de l'église"

* Daniel Delattre (2004) : "Lanna Ecclesia en 1330. Ploudiner Lannilis en 1371. Lannylis au XVè." 

* Jean-Yves Le Moing (2007) : "l'ermitage près de l'église"

Personnes connues Tud brudet
Claude-Marie LE LAE

Poète breton

Lannilis, 1745 / ??? 1791

Claude-Marie LE LAE

Barzh breton

Lanniliz, 1745 / ??? 1791

Léocadie PENQUER

Poétesse

Kerouartz, 1818 / ****

Leokadia PENKER

Barzhez

Kerouartz, 1818 / ****

Augustin MORVAN

Docteur médecin. Maire, Conseiller général; Député

A donné son nom à l'hopital de Brest

1819 - 1897

Augustin MORVAN

Doktor medisin. Maer, Kuzulier jeneral; Kannad

En deus roet e anv d'an ospital Brest

1819 - 1897

Armorial * Ardamezeg

   
Abyven Audren de Bellingant    
Seigneurs de Keruzouarn Seigneurs de Kerdrel et de Kervelegan, en Lannilis; Kervinot, en Plounévz-Lochrist;.

"de gueules à trois tours couvertes d'or, maçonnées de sable"

"en gwad e zri dour goloet en aour, mogeriet en sabel"

Devise / sturienn :

Tour à Tour

(PPC)

Seigneurs de Kerbabu, paroisse de Lannilis; de Kerambelec; marquis de Crénan, en Le Foeil; seigneurs de Kerdouar, en Plabennec.

Anc. ex. chev. réf. 1669; huit générations; réf. et montres de 1443 à 1534, paroisse de Lannilis, évêché de Léon.

"D'argent à trois quintefeuilles de gueules"

"En arc'hant e deir fempdiliaouenn en gwad"

(Comme / Evel : DENIS)

- Hervé, croisé en 1248 (Cab. Courtois);

- Guyon épouse vers 1400, Mahaut de Kermavan.

Fondu dans Penmarc'h

 
   

 

 

  Edy Keraldanet de Kerouarz(t) Nail
  référencés en Lannilis et Plouguerneau

"d'azur à la bande d'or"

"en glazur e sourin en aour"

référencé en 1443

(PPC)

Seigneurs dudit lieu et du Rascol en Lannilis; de Kerjean en Plouvien; de Rouazle en Dirinon; de Kerbloc'hoù et Lestremeur en Bodivit; de Lanros en Ergué-Armel

"de gueules au chef endanché d'or de cinq pièces"

"en gwad e gab dentek en aour a bemp pezh"

Hervé de Keraldanet,

témoin au procès de canonisation de Charles de Blois en 1371

(PPC)

 

Seigneurs de Mescaradec, (Lannilis) de Saint-Maudé

"d'or au chevron de sable, chargé de trois roses d'argent"

"en aour e gebrenn en sabel, karget gant teir rozenn en arc'hant"

Un procureur et notaire royal à la cour de Brest en 1695

(PPC)

Vie associative Buhez dre ar gevredadoù
   

Document

* Gustave Geffroy. 1905 : 

pages 138, 139, 140, 141 : 

"Le Folgoët vu, si l'on va de Lesneven vers la mer, ce sont les grèves de Goulven, le dolmen de l'Enchanteur, les menhirs de Plouneour-Trez et de Kerlouan, les rochers de Brignogan. Brignogan a quelque ressemblance avec Ploumanach, mais seulement par la quantité de ses pierres. La couleur et les lignes du paysage sont toutes différentes. Ce n'est plus le granit rosé encadrant les entrées bleues de la mer, c'est de la pierre gris sombre, en avant du large, un paysage terrible et menaçant. On est loin aussi dés plages de villégiature et des jardins en terrasses, avec ce pays de rocs revêches, de champs en demi-deuil violets de bruyères, de passantes de monastères, coiffes blanches, robes noires ou grises, ou d'un bleu verdi. De bons instants furent pourtant vécus là, et vite vécus, sur cette avancée de terres, entre Goulven et Kerlouan, vers Pontusval, parmi les pierres étranges, oiseaux, tortues, griffons, mastodontes, si changeantes d'aspects et d'expressions, immobiles, passives ou convulsées. Certains groupes sont des femmes en proie à des sphinx. Des morceaux de pierres crevées et usées offrent des faces de désolation. D'autres, gigantesques, au loin, dans les flots, sont

LA GRÈVE DE BRIGNOGAN.

brumeux et hérissés comme des châteaux de rêves. Parmi ces pierres de Pontusval, la chapelle Saint-Pol, où subsiste le tonneau pour la dîme de l'avoine. Et partout, la mer. Elle jase en oiselets de ruisselets, mugit en énorme et lointaine bête invisible, elle est douce et perfide, assaillante et brutale. Ce fut elle qui me tenta, finalement. Je cinglai un matin vers l'Abervrach, en une fine barque qui coupait d'un tranchant net les sombres collines d'eau, qui zigzaguait en angles et en courbes autour des hauts rochers de la pleine mer où s'alignaient les tristes pingouins, en vue de l'île Vierge et de son phare de 75 mètres. Le marin, aidé de son mousse, qui me conduisait, Jourdain, blond colosse barbu, ayant couru le monde, de la Norvège à la Chine, parleur lent et expressif, me disait brièvement et simplement les anecdotes de sa rude vie. Attentif, l'œil sur l'horizon, la main à la barre, gouvernant sa barque, la faisant attendre, courir, obliquer, se cabrer, comme un cheval d'hippodrome, il fit, sous le vent et dans les couloirs de hautes lames, une entrée rapide et glissante, d'une triomphale souplesse, dans l'estuaire de l'Abervrach. Je me rappellerai toujours ces heures de solitude en pleine mer, ces heures clé gaietés et de silences, où l'on oublie et où l'on se souvient. L'arrêt fut bon à l'Averbrach, ou havre de la Fée, à l'hôtel des Anges, ancien couvent des Anges, daté de 1507, bâti au bord de l'eau. Mais la continuation du voyage, en carriole, ne valut pas le commencement, en barque. Je connus les mésaventures de voitures avec un premier conducteur, pilote de son état, qui ne prévoyait pas les tournants et les troupeaux de cochons, puis la monotonie du voyage avec un ramasseur de goémon : pas d'accidents, mais une lenteur comparable au calme plut en mer quand les voiles tombent languissantes, comme des ailes aux ressorts cassés. J'eus plus d'une fois à regretter Jourdain et sa barque. Et depuis, combien de fois encore je les ai regrettés !

Je n'ai pas traversé toute cette région, ce pays ce des "naufrageurs" sans entendre les récits que l'on fait des anciens de Kerlouan attachant aux cornes de leurs vaches des lanternes ou des torches qui attiraient la nuit vers les récifs les vaisseaux incertains de leur route. Ils pillaient l'épave, dépouillaient les gens, achevaient les naufragés, tranchaient à coups de dents les doigts des cadavres pour s'emparer plus vite de leurs bagues. De vrais loups de grève, s'il y a du vrai dans ces récits. Il y en a sans doute, il y a aussi une généralisation de méfaits particuliers. Le comte Hervé de Léon ne se flattait-il pas de posséder une pierre plus précieuse que tous les joyaux connus : il parlait d'un rocher où se fracassaient les navires dont il recueillait les dépouilles. Les pauvres diables, eux, se contentaient du « bris de mer», petite part proportionnelle. Une tempête fructueuse s'appelait « une visite de Dieu », selon l'expression du P. Grégoire de Rostrenen.

Le village de Porspoder

Communes du canton de Lannilis Parrezioù kanton Lanniliz
Guissény Gwiseni
Landéda Landeda
Lannilis Lanniliz
Plouguerneau Plougerne
Tréglonou Treglonoù

Communes limitrophes de Lannilis Parrezioù tro war dro Lanniliz
Landéda Plouguerneau Plouvien Tréglonou Plouguin Saint-Pabu

Sources. Bibliographie / Eien. Levrlennadur

* OGEE : Dictionnaire de Bretagne; 1780.

* A. MARTEVILLE et P. VARIN : continuateurs et correcteurs d'Ogée; 1843.

* Adolphe JOANNE : Département du Finistère. Hachette. 1878.

* Gustave GEFFROY : La Bretagne. Librairie Hachette. 1905. Réédition Jean-Pierre Gyss. 1981.

* Éditions ALBIN MICHEL : Dictionnaire national des communes de France; Dictionnaire Meyrat; 1970.

* René COUFFON & Alfred LE BARS : Nouveau répertoire des Églises et Chapelles. Diocèse de Quimper et de Léon. Quimper. 1988

* Bernard TANGUY : Dictionnaire des noms de communes, trèves et paroisses du Finistère; Chasse-Marée - Ar Men; 1990

* Erwan VALLERIE : Diazezoù studi istorel an anvioù-parrez * Corpus * Traité de toponymie historique de la Bretagne. An Here. 1995

* Éditions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Finistère; 1998

* JC EVEN : Genèse de la Bretagne armoricaine. 1999.

* Hervé ABALAIN : Les noms de lieux bretons. Universels Gisserot. 2000.

* Michel FROGER et Michel PRESSENSE : Armorial des communes du Finistère. Froger SA. 2001.

* Daniel DELATTRE : Le Finistère. Les 283 communes. Éditions Delattre. 2004. 

* Jean-Yves LE MOING : Noms de lieux de Bretagne. Christine Bonneton Éditeur. Mai 2007.

Liens électroniques des sites Internet traitant de Lannilis / Lanniliz

* lien communal : https://lannilis.bzh/

* Autres sites Internet : https://br.wikipedia.org/wiki/Lanniliz

- La Croix des Abers : http://lancaster.free.fr/pages/5.html

* forum du site Marikavel : Academia Celtica

* Autres pages de l'encyclopédie Marikavel.org pouvant être liées à la présente :

http://marikavel.org/heraldique/bretagne-familles/accueil.htm

http://marikavel.org/broceliande/broceliande.htm

* solidarité nationale bretonne avec le département de Loire Atlantique : Loire-Atlantique

* sauf indication contraire, l'ensemble des blasons figurant sur cette page ont été dessinés par J.C Even, sur bases de GenHerald 5.

* Introduction musicale de cette page : Bro Goz Ma Zadoù, hymne national breton, au lien direct : http://limaillet.free.fr/MP3s/BroGoz.mp3

hast buan, ma mignonig, karantez vras am eus evidout va vite, mon petit ami, je t'aime beaucoup

go fast, my little friend, I love you very much

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