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Noms de lieux * Anoioù lec'hioù

Noms de personnes * Anaoioù tud

Breizh

Bretagne

Bro-Sant-Malo

Pays de Saint-Malo

 

Maxent

Maczant / Massent

* Skirioù-Masen

 

pajenn bet digoret d'ar In a viz Eost 2013 page ouverte le Ier juillet 2013 forum du site Marikavel : Academia Celtica  dernière mise à jour 26/09/2015 09:31:57

Définition : commune de la Bretagne historique, en Bro-Sant-Malo, pays-évêché de Saint-Malo.

Aujourd'hui dans la région économique dite 'de Bretagne', département d'Ille-et-Vilaine; arrondissement de Rennes; canton de Plélan-le-Grand; sur le Canut;

Superficie :  3775 ha. (3972 ha. selon D. Delattre ?); (3900 hect. selon site de la Mairie ?)

Population : 1500 'communiants' vers 1780; 2193 hab. en 1881; 982 hab. en 1982; 1040 hab. en 1990; 

Paroisse : église sous le vocable de Saint Maxent.

Blason; logo

* Daniel Delattre (2004) : "d'argent à une coupe de gueules, accompagné de quatre croisettes tréflées du même"

* Froger et Pressensé (2008) : "d'argent à trois étais de gueules accompagnés de trois croisettes tréflées du même, 2 et 1"

* Mairie de Maxent : "d'argent à trois chevrons de gueules accompagnés de trois croix tréflées du même"

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* JC Even : "en arc'hant, e deir c'hebrenn e gul eilet gant teir kroazigan melionek ivez e gul, 2 hag 1"

Les "étais" évoqués par Froger et Pressensé sont en fait des chevrons.

Histoire

* Ogée (vers 1780) : Maxent; ; dans un fond; à 15 lieues 33/4 au S. de Saint-Malo, son évêché (aujourd'hui Rennes); à 5 lieues 1/2 de Rennes, et à 1 lieues 1/2 de Plélan, sa subdélégation. Cette paroisse, dont la cure est à l'Ordinaire, compte 1500 communiants, et ressortit au siège royal de Ploërrnel. Son territoire est un pays couvert, où l'on voit des terres labourables, peu de prairies, beaucoup de landes et des arbres à fruits pour le cidre. — Maisons nobles : En 1400, la Rivière, à Jean de la Rivière; la Preloës, à Jean de Bleséon; le château de Breil-Houssoux, maison seigneuriale de l'endroit, appartenait, en 1480, à Georges Joulneaux, sieur de Breil-Houssoux; en 1576,àClaude Joulneaux; en 1680, à François Joulneaux, et aujourd'hui à M. Joulneaux, de la même famille. Cette terre a moyenne justice, qui s'exerce au château; la Chèse et la Guyonnais sont plus modernes. Bois-Playant et le Clos-Loyer, moyenne-justice, à M. de Lis; le prieuré de Maxent, haute-justice, aux religieux de Redon, qui possèdent aussi la moyenne-justice de Redon-Maxent; le Clos et la Chevollevais, haute-justice, à M. du Breil-Houssoux.

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* Marteville et Varin (1843) : MAXENT (sous l'invocation de saint Maxent, abbé); commune formée de l'anc. par. de ce nom ; aujourd'hui succursale. — Limit. : N. Plélan , Treffendel, Saint-Thurial ; E. Saint-Thurial, Baulon; S. Maure, Campel, I.outehel ; O. Loutehel, Plélan. — Princip. vill. : la Jeu, la Noé, Télohie, Bois-David, la Gouanniere, Treumé, les Cheintes, Landrouin, le Rocher, Trégadan, Linguilly, la Fromais, la Malouais, la Devairie, Mérignac, Périsac, Psihan, Bas-Pennée, le Coudray, la Chênais, Calillan, Rollée.— Superf. tot. 3946 hect. 81 a., dont les princip. divis. sont : ter. lab. 1835; prés et pat. 302; bois 83; verg. et jard. 13 ; landes et incultes 1518; sup. des prop. bât. 16; cont. non imp. 180. Const. div. 438; moulins 2 (de Maxent, à vent; de Maxent, a eau). Cette commune est limitée an nord-est par la petite rivière la Chèze, ou de Serrant. — Géologie : quartzite. — On parle le français.

Nous extrayons d'une notice qui nous a été remise par M. H. V.... la restitution historique qui suit :

"D'Argentré, transportant à Plélan ce qui appartient à Maxent, a dit que Salomon avait été inhumé à Plélan, et tous les écrivains bretons, Albert-le-Grand, Dom Lobineau, l'abbé Gallet, Dom Morice, Déric, enfin Ogée (V Plélan), ont répété cette assertion. Un seul auteur, Dom Porcher, prieur de Maxent, a réclamé contre l'autorité de d'Argentré; mais son livre est tellement rare, qu'il est pour ainsi dire inconnu. Un autre encore a parlé de Maxent, mais trop brièvement pour qu'il puisse me dispenser d'entrer dans quelques détails; je veux parler de Dom Mabillon, dont l'autorité est si grande qu'elle rassure complètement. (Voy. Ann. benedict., t. III, p. 158.)

• Voici comment s'exprime d'Argentré (liv. III, c. 24) : « Si estoit toutefois Salomon homme fort conscientieux, religieux , de vie civile, courtois et juste en ses actions.... Il bastit des églises de ses maisons mesmes. Il en avait une à Plélan, près la forêt de Brécilien, de laquelle il fist une église de Saint-Sauveur, qu'il fist appeler de Saint-Salmon, en laquelle depuis la royne Guihenerec, sa femme, fust inhumée, et l'abbé Convoyon de Redon, lequel s'estoit retiré en ce lieu par la crainte et ravages des Norvéges , ayant en ce mesme lieu ordonné Salomon sa sépulture, où il fist aussi mettre et déposer le corps de saint Maxent, lequel luy fust envoyé d'Aquitaine,.... faisant de grands biens à ceste église de vaisseaux d'or et de pierreries... » «Je ne sçay combien dura ce monastère, qu'il appert avoir esté dépendant de l'abbaye de Redon; mais dujourd'iiuy il n'en reste plus rien, sinon les ruines très-anciennes qu'on void auprès de Plélan en sont reliques (I). » Suit le texte de la charte de fondation, dont le premier passage n'est que la traduction et l'analyse; mais il est nécessaire d'en
citer quelques mots. « Salomon, totius Britanniae princeps... notum sit omnibus quomodo venerabilis Ritcandus abbas, cum monachis... nostram adierit presentiam in monasterio meo, quod est in plèbe Lan , ubi ego anteà meam aulam habui.... quibus non solum supra dictam aulam eis tradidimus; sed etiam monasterium non ignobile construere jussimus.....in quoetiamet ego (si piissima Dei clementia concedere dignat a fucrit) corpus meum sepeliendum devovi.... nec non... sanctissimum feci collocare Maxentium, luctus Aquitaniœ, lux, laus et honor Britanniae.... Factum est hoc in pagonuncupato Transsilvam, in plebe quod vocatur Laan, in monasterio suprà dicto, quod vocatur monasterium Salomonis. Anno.... .869.» (Actes de Bretagne, t. I, col. 305.)

Or, si l'on établit,

Que les mots in plebe Lan, écrits dans la charte, et que tous les historiens bretons ont traduits par le bourg de Plélan, ne signifient point le bourg même, mais le territoire ou la paroisse de ce nom; 2° que le monastère fondé par Salomon dans le territoire de Plélan, donné à l'abbé et aux moines de Redon comme asyle pendant les ravages des Normands, et appelé d'abord de son nom, fut ensuite nommé Saint-Sauveur et enfin Saint-Maxent; 3° que la paroisse et le bourg de Maxent, qui ont conservé le nom de ce saint, ont toujours appartenu à l'abbaye de Redon depuis la donation de Salomon; que l'église de Maxent était et est encore sous l'invocation de Saint-Sauveur; et enfin que la paroisse de Plélan, dont l'église est sous l'invocation de saint Pierre, relevait de l'abbaye de Saint-Melaine, on aura sans doute ***

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(1) On montre aujourd'hui, comme étant tout ce qui reste de ce château, une motte située an lieu dit le Gué de Plélan. Cette motte est vaste et entourée d'un fossé que remplissait jadis le cours d'eau qui passe auprès : elle est en Plélan. Cassini l'indique par le nom les Châteaux.

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page 22. colonne 1 :

 ***suffisamment prouvé que le monastère de Salomon était où est aujourd'hui Maxent, et non à Plélan, ainsi que l'a cru d'Argentré.

§1.— Pagus, dans la bonne latinité, veut dire village : c'est sa signification propre; mais il n'en est pas de même dans la basse latinité, et il faut bien ici adopter la signification qu'elle donne à ce mot; il veut dire pays, territoire, canton, répondant à une assez grande étendue, telle que duché, comté ou diocèse. Plebs, au contraire, a une valeur plus resserrée : c'est proprement le peuple, ou plutôt le territoire dépendant d'une église; c'est ce qu'on a appelé paroisse; c'est enfin la commune d'aujourd'hui. (Voy. Ducange, verbis Pagus et Plebs.) (1) 11 faut donc traduire ainsi la souscription :« Ceci fut fait dans le pays appelé Trécouet, dans la paroisse nommée Lan (2), dans le monastère susdit. » La charte ne dit donc pas que le monastère fût précisément dans le bourg de Plélan, mais elle dit qu'il était dans le territoire de ce nom; et que ce territoire était compris dans le pays de Trécouet. Ce pays était en effet assez étendu; c'est celui qui a formé le comté de Porhoet, appelé primitivement l'ontrecouet / Pagus Transsilvam] (3). D'Argentré n'a donc pas compris la signification de pagus, ou plutôt il l'a mis de côté ; et, trouvant à Plélan et le nom écrit dans la charte et une position près d'une forêt (4), position qu'il crut déterminée de Transsilvam, il lui sembla que ce bourg était précisément désigné, et il attacha le nom de Salomon aux ruines qui se trouvent auprès. Tous les historiens bretons ont copié son erreur.

§11.—Après avoir expliqué le sens précis de la souscription et montré qu'elle ne désigne point le bourg même, voyons quels noms a portés le monastère de Salomon, ainsi appelé dans la charte, et qui fut donné à l'abbaye de Redon. L'indication s'en trouve dans deux donations contemporaines : la première est souscrite par Gurvand, sur la tombe pour ainsi dire sanglante de sa victime et en expiation de son crime (5) ; la seconde est faite par un homme pieux pour obtenir un tombeau dans l'église honorée par les reliques de saint Maxent.

Voici la première : «Hœc carta indicat atque conservat *qualiter dedit Salomon, rex, partem dimidiam plebis Castel (Pléchatel), quae sita est super fluvium Visnoniœ, in pago Redonico, Saucto-Salvatori Sanctoque Maxentio.....et monachis ibi Deo servientibus....; et hoc factum est in illo anno et in illo tempore, quando debellabant et persequebantur Pascuethen et Vurvant ipsum Salomonem, quem et peremerunt, et posteà ipsius regnum obtinuerunt, et inter se diviserunt, et in ipsa divisione dimidia altera pars plebis Castel in parte Gwrwant cecidit. Posteà causa orationis venit Vurvant ad monasterium Sancti Salvatoris, in plebe Lan, ubi et Salomon supra dictus jacet corpore, et dedit illam meditatem Sancto Salvatori et Sancto Maxentio et monachis ibidem Deo servientibus. » (Actes de Bret., t. I, col. 328; Cart. Roton.)

Cet acte est de 874, année de la mort de Salomon. Il donne les nouveaux noms du monastère Saint-Sauveur et Saint-Maxent : le premier était le nom de l'abbaye de Redon, à qui la donation avait été faite; le deuxième est le nom du saint dont les reliques y avaient été déposées. Il prouve en outre que Salomon y fut enseveli. On peut croire ***

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(1) Les exemples suivants démontrent clairement celle assertion : « Dedit partem quœ vocatur Ranloieiscar, sitam in plebe Serent, in pago Brouerech. » (Actes de Bretagne, t. I, col. 329.) Il donna la terre appelée Ranloieiscar, située dans la paroisse de Serent, pays de Brouerech. — "Donavi.... valium Medon, in pago Redonico, in plebe quoe vocatur Combs. »(lbid. col. 302.) J'ai donné la terre de Medon, dans la paroisse de Bourg-des-Comptes, pays de Rennes. — "Factum est hoc in pago nuncupante Transsilvam. in plebe nuncupante Bicloen." (Ibid. col. 304) Paroisse de Baignon, paysde Trécouet.

(2) Lan veut dire église; c'est ce que nous avons démontré a l'article Lamballe (voy. ce mot). Le breton a laissé encore d'autres traces dans ce pays. Du temps de Porcher, la fontaine de Plélau s'appelait Béniguet (bénite).

(3) Voir la note 45 de l'abbé Gallet, t. I de dom Morice, col. 975, sur l'origine des comtes de Porhoet.

(4) La forêt de Brécilien.

(5) Salomon III fut assassiné par Pascuethen et Gurvand eu 874. Bouchart, Albert-le-Grand et Dom Lobineau l'ont mis au nombre des saints, ce qui est douteux, dit l'abbé Tresvaux : on sait qu'il avait assassiné Erispoé, son oncle, pour monter sur le trône. Ce qu'il y a de certain c'est que le diocèse de Vannes célèbre encore le 25 juin la fête de saint Salomon I", et c'est la seule des églises bretonnes.

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page 22. colonne 2

*** que ce fut là qu'il fut assassiné. "Salomon III, dit l'abbé Gallet, fut tué , selon la plus commune et probable opinion , à Brécilien." II n'est pas vraisemblable, en effet, que ses meurtriers eussent fait transporter son corps dans ce monastère, s'il avait été tué dans le pays de Poher (1), en Cornouaille, ou à Ploudiri, dans le Léon (2). On sait que le partage de la Bretagne fit aussitôt éclater la guerre entre eux.

Le second acte est ainsi conçu : "Mundi termino appropinquante, malis crebrescentibus, petierunt Deurhoiarn et uxor sua Roiantken Sanctum Maxentium, regnante Pascueten et Worwant (3). Monachos rogaverunt ostendere sibi ubi corpora eorum requiescerent posi obitus eorum, et ostendit abbas Liosic tocum in vestibulo Sancti Maxentii. (4) "

Cet acte est très-concluant; il constate d'abord que le monastère de Salomon n'était plus appelé que Saint-M axent, sept ou huit ans après la fondation, et ensuite que l'abbé Liosic l'habitait encore. Or, Liosic était abbé de Redon, et successeur de Ritcand, à qui Salomon avait fait la donation. De plus, le donateur Deurhoiarn est un de ceux qui ont souscrit la charte de Salomon; c'était un de ses conseillers, peut-êlre un ami, qui voulait reposer auprès de son roi. Témoin de la donation, il ne pouvait pas ignorer où elle était située. Il y a donc identité entre le monastère donné par Salomon à l'abbaye de Redon et le monastère appelé Saint-Maxent.
§ 111. — Reste à établir l'identité de Saint-Maxent et du bourg actuel de Maxent.Le nom que porte ce bourg est déjà une présomption grave, et il me semble qu'elle pourrait suffire, puisque Plélan n'a pas changé le sien: mais on peut rendre la preuve plus complète. — La donation d'un monastère cl de terres considérables de la paroisse de Plélan a été faite à l'abbaye de Redon ; ce monastère se nommait Saint-Maxent; or, le bourg et la paroisse de Maxent, qui ont conservé ce nom, ont toujours appartenu à l'abbaye de Redon. Au contraire, la paroisse et l'église de Plélan, placée sous l'invocation de saint Pierre, ont relevé de toute antiquité de l'abbaye de Saint-Melaine.

Ces faits s'établissent par les preuves suivantes : Dans le cartulaire manuscrit de Saint-Melaine, conservé à la bibliothèque de Rennes, on lit : "Anno ab incarnatione M. C. XXiij reddidit dominus Donoatus, Aletensis episcopus, oconsilio clericorum suorum Deo et Sancto Melanio et monachis ejus ecclesiam Sancti Pétri de Ploetan, quam diu antiquitus habucrant, et pro guerra et vastitate aliquantisper dimiserant, reddidit autem eam suivis omnibus episcopalibus redditibus, etc. etc. (5) »

Cet acte n'est postérieur à la fondation de Salomon que de deux cent cinquante quatre ans : on peut donc croire que, dès le temps de Salomon et peut être même auparavant, Plélan relevait déjà de Saint-Melaine. Les mots diu antiquitus peuvent bien comprendre deux siècles et demi. Depuis ce temps, Plélan n'a pas cessé d'appartenir à Saint-Melaine. "Le prieuré de Plélan, dit Dom Porcher, encore à présent, est annexé à la crosse abbatiale dudit Saint-Melaine, et les fruits et revenus sont perçus et recueillis tous les ans par l'abbé; et n'y a en tout le présent Plélan aucune rente qui tourne à l'abbaye de Redon, sinon le dismereau de Trélo, près le bois de Maxent, qui dépend dudit prieuré dudit Saint-Maxent."

Les droits de Saint-Melaine sur Plélan établis, venons à ceux de Redon sur Maxent. Dom Porcher les a amplement énumérés. "Toujours depuis ladite fondation faicte, dit-il, quoy que soit depuis que l'abbé et ses moynes qui estoient réfugiés audit Maxent, furent retournés dudit lieu à Redon , il y a eu perpétuellement et y sont encore à présent deux belles petites jurdictions dépendantes de ladite abbaye, lesquelles n'estoient qu'une seule auparavant le retour desdits abbés et moynes a Redon....L'une.... est appelée le fief de Redon à Maxent, les hommes et subjects de laquelle sont tenus et obligés aux devoirs de rente, de foy, hommage, chambellenage et rachapt, quand le cas y advient, et autres droits de fief. L'autre jurdiction est celle du prieuré dudit Maxent, baillée à un prieur que ***

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(1) In Paucherum (Annales de Saint-Bertin), que les chroniques de Saint-Denis traduisent par Pancheron. (Ap., Dom Bouquet.) Les bénédictins ont cru voir Poher dans ce mot. Il serait tout aussi facile d'y trouver Porhoet, et il n'y aurait plus de difficulté.

(2) Ann. de Nantes. On a confondu : ce fut là que Salomon Ier fut tué. (Gallet)

(3) Ils périrent en 877.

(4) Actes de Bret., t. I, col. 328.

(5) Cette reddition fut confirmée par un autre évêque de Saint-Malo et un évêque de Rennes.

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page 23. colonne 1

>>>>  l'abbé establit et laissa audit Maxent, avec droit de fief, des deux moulins y estant et le droit de dismes et prémices....Et ces deux jurdictions ambrassent et contiennent encore la supériorité et le plus beau, le meilleur et plus ample du territoire dudit Maxent.... Et pour fixe, perpétuelle et immortelle mémoire de ce que dessus, aux actes et contracts tant judiciels que de tabellionage, on a toujours depuis dit et escrit ces mots : "Par notre cour de Redon à Maxent et du prieuré dudit Maxent."

Et plus loin :« En recognoissance de ceste fondation, que nous dépendons et tenons de l'ecclésiastique titulaire soubs Saint-Sauveur à Redon, le prieur de Maxent, ou le recteur, son vicaire perpétuel, ou leur subcuré avec; les paroissiens dudit lieu ont toujours depuis continué et continuent encore la sainte et louable coustume d'aller tous les ans, solemnellement au jour et feste de la Très-Sainte-Trinité, faire leur procession, dire et  célébrer leur grande messe dominicale et paroissiale, faire le prosne ordinaire et leurs prières publiques et particulières à Saint-Sauveur, en son église de Redon, distante de sept grandes lieues, ce que n'ont jamais faict ceux de Plélan, à laquelle procession nous avons droist accoustumé de porter pour enseigne chacun son rameau de feuillée de chastaignier, prinse de toute coustume par les trésoriers dudit Maxent en un certain bois dépendant de ladite abbaye près Redon."

A ces preuves vient encore se joindre la tradition constante appuyée sur des monuments dignes de toute l'attention des antiquaires : je veux parler du prieuré et de l'église; et si quelques parties de celle-ci remontent, comme cela paraît probable, à l'époque de la fondation , ce serait un des monuments les plus anciens de l'art chrétien en Bretagne.

Le prieuré occupe , dit-on, la place de l'ancien monastère. C'est un bâtiment assez vaste, aux toits aigus, reconstruit à la fin du XVIè siècle. Son aspect témoigne encore de son ancienne importance seigneuriale; mais l'église surtout mérite une description complète ; elle est depuis la fondation sous l'invocation de saint Sauveur ; elle se compose d'une abside, d'une nef, d'un bas-côté au sud de la nef, et de deux chapelles au nord, côté de la tour. La nef et le bas-côté, de style ogival dégénéré, ont été reconstruits a la fin du XVIè siècle , et on voit encore dans les murs de la nef des parties anciennes qui se raccordent mal avec le nouveau mur. L'abside est d'architecture romane. Elle est entourée à l'extérieur par une galerie , espèce de crypte, très-basse (1) , voûtée en pierre et percée de quelques fenêtres très-étroites, semblables à des meurtrières, qui ne laissent pénétrer qu'un faible jour. Dans la partie du nord, on voit un autel en pierre, très-grossier; celle du sud a été abattue presqu'en entier pour faire place a une sacristie.

On descend dans ces espèces de caveaux par une porte basse et étroite placée près de l'autel de la chapelle du nord, et on en voit une autre près celle de la sacristie, percée obliquement dans le mur, par laquelle on pouvait rentrer dans l'abside après en avoir fait le tour.

Tout, dans cette partie de l'église , annonce l'antiquité la plus reculée. Tout est lourd, massif et sans ornements. On croit que c'était dans ces caveaux que reposaient les corps de Salomon , de la reine Guenvret et de saint Convoyon (2). Les reliques de celui-ci furent portées à Redon, lorsque les moines y rentrèrent peu d'années après la fondation de Maxent, et elles y ont été conservées jusqu'en 1793, où l'impiété les détruisit.

Celles de Saint-Maxent avaient été rendues, dès 984 , a son monastère, dans le Poitou. Je ne sais si le corps de Salomon fut porté a Redon; son tombeau et celui de la reine ont disparu, mais on voit encore dans l'église sa statue et celle de saint Maxent parmi d'autres fort antiques.

Quelques restes de vitraux , un christ surtout, sont remarquables , ainsi qu'un tableau de la Transfiguration, placé au dessus du maître-autel, mais il a beaucoup souffert.

J'ai dit que , dans l'abside , il n'y avait point d'ornement. Je me trompe ; malheureusement ils sont cachés par une boiserie qui entoure le maître-autel. Ne pouvant pas les voir, quoiqu'ils existent encore, je laisserai parler Dom >>>

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(1) Environ 3 mètres de large sur autant de haut.

(2) Ce caveaux ou cette crypte ne peuvent guère avoir été destinés qu'a renfermer des tombeaux; leur aspect semble le rendre évident. L'abbaye de Redon n'a pas dû les faire construire depuis la fondation , puisqu'elle fit transporter a Redon les reliques de son fondateur, saint Convoyon. Si ce n'est pas elle, ce ne peut être que Salomon , et l'antiquité de ces murailles semble l'attester.

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page 23. colonne 2.

 >>> Porcher : "De telle matière aussi (pierre de Taillebourg) ou de tuffeau est fait et richement taillé, élabouré et historié de très-belles images le sacraire ou tabernacle ancien de l'église de Maxent, qui est bien le plus beau ancien sacraire que j'aye pu voir en église des champs, ny mesmes de beaucoup de bonnes villes : je m'en rapporte au jugement de ceux qui y prendront garde et y voiront de près."

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Patrimoine. Archéologie

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Le bourg Ar bourg
Église saint Maxent Iliz
Chapelle saint Pierre (autrefois de Priziac / Périsac) (XVIIè-XIXè-XXè) Chapel sant Per

Étymologie

* Ogée (1780) : 

* Marteville et Varin (1843) : 

* Albert Dauzat et Charles Rostaing (1963; 1978) : "basilicum sancti Maccentii, 869-875 : nom de saint, Maxent; le mot saint a disparu"

* Jean-Yves Le Moing (1990) : "Schirio 863; Sanctus Maxentius 875; Macent 1330; Mecent 1382"

* Erwan Vallerie (1995) :  Macent 1394; Massant, XVIè; Massan, 1630; Messens de Plélan, 1709; Trecouet aujourd'hui Maxent, 1779.

* Éditions Flohic (2000) : 

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Observation JC Even : 

Personnes connues Tud brudet
   

 

Vie associative Buhez dre ar gevredadoù
   

Communes du canton de Plélan-le-Grand Parrezioù kanton Plelan Meur
Bréal-sous-Montfort *Breal-Montforzh
Maxent  / Maczant

* Skirioù-Massent

Monterfil    
Paimpont  
Plélan-le-Grand    
Saint-Péran    
Saint-Thurial    
Treffendel    

Communes limitrophes de Maxent / Maczant Parrezioù tro war dro * Skirioù-Massent
Plélan le Grand Treffendel Saint-Thurial Baulon Bovel Campel Maure de Bretagne Loutehel

Attention : la relation avec le thème de Brocéliande est une pure illusion, provoquée par l'erreur d'identification de Brocéliande à Paimpont.

Pour comprendre ce dilemme, voir notre page spéciale : http://marikavel.org/broceliande/broceliande.htm

Sources; Bibliographie :

* OGEE : Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne; vers 1780;

* MM. A. MARTEVILLE et VARIN, continuateurs et correcteurs d'Ogée, 1843;

* Albert DAUZAT et Charles ROSTAING : Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France. Librairie Larousse, 1963; Librairie Guénégaud, 1978.

* Éditions Albin-Michel : Dictionnaire Meyrat. Dictionnaire national des communes de France. 1970.

* Jean-Yves LE MOING : Les noms de lieux bretons de Haute Bretagne. Coop Breizh. 1990.

* Erwan VALLERIE : Traité de toponymie historique de la Bretagne. (3 volumes). Editions An Here. 1995.

* Éditions FLOHIC : Le patrimoine des communes d'Ille et Vilaine. 2000.

* J.L RAMEL et A.J RAUDE : Liste des communes du département de l'Ille et Vilaine. Maezoe-Heveziken, 2003.

* Daniel DELATTRE : L'Ille et Vilaine. Les 352 communes. Éditions Delattre. 2004.

Liens électroniques des autres sites traitant de Maxent / Maczant / * Skirioù-Massent :

* lien communal : http://mairie.maxent.pagesperso-orange.fr/

* forum du site Marikavel : Academia Celtica

* solidarité nationale bretonne avec le département de Loire Atlantique : Loire-Atlantique

* pour le blason de Maxent : dessin JC Even sur logiciel Genhéral5. 

>>> discussion sur le forum : http://www.letempsdesherauts.com/

* Introduction musicale de cette page : Bro Goz Ma Zadoù, hymne national breton, au lien direct : http://limaillet.free.fr/MP3s/BroGoz.mp3

hast buan, ma mignonig, karantez vras am eus evidout vas vite, mon petit ami, je t'aime beaucoup

go fast, my little friend, I love you very much

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