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Noms de lieux * Anoioù lec'hioù

Noms de personnes * Anaoioù tud

Breizh

Bretagne

Bro Naoned

Pays de Nantes

Bro Raez

Pays de Retz     

 

Saint-Lumine-de-Coutais

Saent-Luminn-de-Coteiz

(*Sant-Lewin-Kozhis)

 

 

pajenn bet digoret an 11.04.2014 page ouverte le 11.04.2014     * forum du site Marikavel : Academia Celtica  dernière mise à jour 17/04/2019 11:56:58

Définition : commune de la Bretagne historique, en Pays de Retz / Bro Raez; comté et évêché de Nantes..

Aujourd'hui dans la région administrative non historique dite 'des Pays de Loire', département de Loire Atlantique, arrondissement de Nantes; canton de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu;

Superficie : 1764 ha.

Population : 1100 'communiants' vers 1780; 1350 hab. en 1998;

Armoiries; blason :

* Froger et Pressensé : "de  gueules au St-Lubin nimbé bénissant d'or, posé sur une terrasse de sinople, accosté de deux grappes de raisins feuillées d'or; au chef d'argent chargé de trois canes de sable". Concepteur : Abbé Boutin (en 1945). Enregistré le 19 juillet 1972. "L'évêque Lubin est patron de la paroisse. Les raisins évoquent la vigne, quant aux canettes, elles rappellent les oies élevées sur les marais de Grand Lieu".

* Éditions Flohic : "il représente saint Lubin, le patron de la paroisse, des grappes de raisin, qui évoquent la vigne, et des canes qui rappellent les oies élevées dans les marais de Grand-Lieu"

Paroisse :  église sous le vocable de saint 

Histoire :

Ogée (1780) : Saint-Lumine-de-Coutais; sur une hauteur; à 4 lieues au S.-O. de Nantes, son évêché et son ressort; à 26 lieues de Rennes, et à 2 lieues 1/2 de Machecou, sa subdélégation. On y compte 1100 communiants; le roi en est le seigneur, et la cure est à l'ordinaire. Le territoire, borné à l'est par le lac de Grand-Lieu, renferme un grand nombre de marais, des terres fertiles en grains, des vignes dont le vin est de médiocre qualité, et quelques landes. A peu de distance du bourg est un monticule, sur le sommet duquel sont quatre ou cinq moulins à vent. Il forme un très-beau point de vue, ainsi que le moulin de la Marselle. Le jour de la Pentecôte de chaque année, il y a une assemblée en cette paroisse, et sur la place est un cheval de bois qu'on nomme le cheval Merlette, autour duquel dansent plusieurs personnes vêtues d'une chemise de toile peinte, sur laquelle sont dessinées les fleurs de lis, et un de la compagnie est obligé de chanter une chanson nouvelle, qu'on envoie en cour. C'est le sacristain qui compose...

----------(*) (note reportée de Saint-Lumine-de-Clisson) On orthographie quelquefois cette commune et la suivante : Sainte-Lumine. C'est une erreur; toutes deux sont sous l'invocation de saint Lumine, et l'on trouve dans les anciens titres Ecclesia sancti Luminii seu Leobinii de Castris. Tel est le motif qui nous a décidé à les maintenir au présent ordre alphabétique.

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... ordinairement cette chanson grotesque. La cérémonie se fait devant les officiers de la jurisdiction, qui ont tous l'épée à la main. Le prieuré de Saint-Philbert, haute-justice, appartient à M. le prieur de Saint-Vincent du Mans; le prieuré de Villeneuve, haute-justice, à l'abbaye de Villeneuve.

* Marteville et Varin (1843) : SAINT-LUMINE-DE-COUTAIS; commune formée de l'anc. par. de ce nom; aujourd'hui succursale. (V. le Supplément pour tous les documents cadastraux.) l'usage dont parle notre auteur a été décrit avec détails dans les Mémoires de l'Académie celtique, n°6, et dans la Statistique de la Loire-Inférieure de MM. Peuchet et Chaulaire (p. 26). Nous empruntons à ces recueils la note qui suit : "le cheval Merlette avait un trou, dans lequel s'introduisait l'acteur chargé de lui donner le mouvement, comme sur les théâtres forains on représente, de nos jours, la cavalerie de carton et d'osier. Le dimanche avant la Pentecôte, le cheval était transporté de chez les anciens marguilliers chez les nouveaux, escorté de neuf parents ou amis de ceux-ci, vêtus de dalmatiques couvertes d'hermines noires et de fleurs de lys rouges. La dalmatique du cavalier servait de housse au cheval, que précédaient deux sergents de la juridiction, porteurs de baguettes ornées de fleurs. Après eux venait un des neuf parents des marguilliers, tenant un bâton de cinq pieds et armé aux deux bouts d'un fer de lance. Derrière le cheval, deux des autres parents portaient de longues flamberges, avec lesquelles ils ferraillaient tout le long du chemin, aux sons de quelques vèses (ou cornemuses) et de cornets a bouquins, musique que les spectateurs se plaisaient à rendre bruyante. La veille de la Pentecôte, les marguilliers, assistés des sergents et suivis de la foule des curieux, allaient, dans quelque bois voisin, arracher un chêne qu'on rapportait à Saint-Lumine, au son des musettes. Le jour de la Pentecôte enfin venu, on apportait, après la première messe, le cheval dans l'église, et on le plaçait dans le banc du seigneur, où il demeurait pendant toute la grand'messe. — Cependant, le chêne avait été planté avant cette messe, et, dès qu'elle était terminée, les dignitaires en fonctions apportaient Merlette sur la place du village; son conducteur lui faisait faire trois fois le tour de l'arbre, en caracolant et se livrant aux gambades les plus bizarres que possible. — A cette cérémonie succédait un banquet, que les marguilliers donnaient aux notables de la paroisse. Après Vêpres, Merlette, guidé par son homme de chair et d'os, venait faire neuf fois le tour de l'arbre, le baisant tous les trois tours. Puis les sergents criaient silence ! et le porteur du bâton ferré entonnait une chanson, qu'il avait composée aussi longue que son esprit le lui avait permis, mais qui devait contenir toutes les histoires scandaleuses de l'année écoulée. — Merlette était ensuite processionnellement reconduit chez un des nouveaux marguilliers, chargé de ce précieux dépôt, jusqu'à la Pentecôte suivante." — Quelle est l'origine de cette coutume féodale ? On l'ignore; mais il est permis de supposer qu'elle a eu pour cause quelque rachat de liberté municipale au profit des vassaux de Saint-Lumine-de-Coutais. — Géologie : micaschiste borné, du côté du lac de Grand-Lieu, par des marais tourbeux, se transformant en prairies. — On parle le français.

* Editions Flohic : "En 1424, le duc Jean V cède à son frère Richard de Bretagne les pêcheries de Saint-Lumine-de-Coutais".

Carte de Cassini

Archéologie. Patrimoine :
Le bourg Ar bourg
Église saint Léobin (1888-1901) Iliz sant 
Chapelle Notre-Dame du Châtellier (XVIè)  
Chapelle Saint-Symphorien (1434)  
Prieuré de Saint-Symphorien (1434)  
Presbytère (XVIIIè)  
Moulin de l'Ebaupin (XVIIè)

Mémorial des Guerres de Vendée

 

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Moulin du Mémorial vendéen

Étymologie

* Dauzat & Rostaing : 

* Éditions Flohic : "probablement de saint Lupin, l'un des premiers évangélisateurs du pays de Retz, et du latin costa, coteau

* Jean-Yves Le Moing : 

* Erwan Vallerie. 1995 : 

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* JC Even : 

Personnes connues Tud brudet
Abbé François CHEVALLIER

recteur de Saint-Lumine, de 1764 à 1813

 
François de CHARETTE

/ Nantes, 29.03.1796

 

Armorial * Ardamezeg

         
      Padioleau    
      seigneurs de la Bronière, en Saint-Lumine-de-Coutais; du Launay    

Vie culturelle et associative Buhez dre ar gevredadoù
   

Communes du canton de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu Parrezioù tro war dro * Sant-Filberzh-Granloc'h
La Chevrolière / La Chevrolèrr * Gawrelleg
La Limouzinière / La Limozinerr * Kaerlouevig
Saint-Colomban / Saent Colomban * Sant-Kolman
Saint-Lumine-de-Coutais / Saent-Luminn-de-Coteiz * Sant-Lewin-Kozhis
Saint-Philbert-de-Grand-Lieu / Saent-Filbèrt-de-Granloe * Sant-Filberzh-Granloc'h

Communes limitrophes de Saint-Lumine-de-Coutais / Saent-Luminn-de-Coteiz Parrezioù tro war dro * Sant-Lewin-Kozhis
La Limouzinère Saint-Philbert de Grand-Lieu Geneston Vendée Corcoué-sur-Logne

Sources; Bibliographie :

* OGEE : Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne; vers 1780; 

* A. MARTEVILLE et P. VARIN en 1843, continuateurs et correcteurs d'Ogée, 1843;

* A. DAUZAT et Ch. ROSTAING : Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France. 1963. 2è édition. 1978. 

* Éditions ALBIN-MICHEL : Dictionnaire Meyrat. Dictionnaire national des communes de France. 1970.

* Jean-Yves LE MOING : Les noms de lieux bretons de Haute-Bretagne. Coop Breizh. 1990.

* Erwan VALLERIE : Traité de toponymie historique de la Bretagne. (3 volumes). Editions An Here.1995.

* Michel FROGER et Michel PRESSENSE : Armorial des communes de Loire Atlantique. Editions Froger SA. 1996.

* Éditions FLOHIC : Le patrimoine des communes de la Loire-Atlantique. 1999. 

* Christophe BELSER : Loire Atlantique. La Loire Inférieure au XIXè siècle. Éditions C.M.D. 2000. (reprise des travaux d'Adolphe-Laurent Joanne). 

* J.L RAMEL et A.J RAUDE : Liste des communes du département de Loire de Bretagne. Editions Maezoe - Heveziken. 2003.

* Jean-Yves LE MOING : Noms de lieux de Bretagne. Editions Christine Bonneton. 2007.

Liens électroniques des sites Internet traitant de Saint-Lumine-de-Coutais / Saent-Luminn-de-Coteiz / * Sant-Lewin-Kozhis :

* lien communal : 

* forum du site Marikavel : Academia Celtica

* Autres pages de l'encyclopédie Marikavel.org pouvant être liées à la présente :

http://marikavel.org/heraldique/bretagne-familles/accueil.htm

http://marikavel.org/broceliande/broceliande.htm

* solidarité nationale bretonne avec le département de Loire Atlantique : Loire-Atlantique

* sauf indication contraire, l'ensemble des blasons figurant sur cette page ont été dessinés pat J.C Even, sur bases de GenHerald 5.

* Introduction musicale de cette page : Bro Goz Ma Zadoù, hymne national breton, au lien direct : http://limaillet.free.fr/MP3s/BroGoz.mp3

hast buan, ma mignonig, karantez vras am eus evidout vas vite, mon petit ami, je t'aime beaucoup

go fast, my little friend, I love you very much

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