Encyclopédie Marikavel-Jean-Claude-EVEN/Encyclopaedia/Enciclopedia/Enzyklopädie/egkuklopaideia
Breizh Bretagne |
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Lesneven |
pajenn bet digoret an 23.08.2005 | page ouverte le 23.08.2005 | * forum du site Marikavel : Academia Celtica | dernière mise à jour 11/05/2024 19:35:33 |
Définition / Displegadur : Commune
de la Bretagne historique, en Bro-Leon / Pays de Léon;
évêché de Saint Pol de Léon / Kastell Paol Tréguier.
Aujourd'hui dans la région administrative non historique dite "de Bretagne", département du Finistère, arrondissement de Brest, chef lieu de canton, sur le Quillimadeuc. Code postal : 29260 Superficie : 1027 ha. Population : 2300 'communiants' vers 1780; 2905 hab. en 1878; 5626 hab. en 1968; 6250 hab. en 1993; |
Armoiries; Blason / Ardamezioù; skoed : * Froger et Pressensé, 2001 : "D'or à un lion morné de sable, tenant entre ses deux pattes de devant une cornette (ou guidon) d'azur chargée d'une fleur de lys d'or, ce guidon hampé d'un bâton de gueules". Brevet Ch. d'Hozier. 1696. "Lion du Léon portant une cornette frappée du lys de France. Even, comte de Léon, fonda le château de Lesneven au Xème siècle. Lesneven fut ville ducale depuis 1216, puis ville royale à partir de 1532". J.-C. Even : "En aour e leon kudennek en sabel, o zerc'hel etre e zaou bav a-raok ur sparrarouez en glazur karget gant ur vlourdilizenn en aour, hag e vust en gwad" |
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Paroisse / Parrez : Église sous le vocable de saint Michel, archange. |
Histoire / Istor : * Ogée, (1780) : Lesneven; ville qui relève du roi; par les 6° 40' 27" de longitude, et par les 48° 35' 20" de latitude; à 6 1. de Saint-Pol-de-Léon, son évêché [aujourd'hui Quimper], et à 43 1. de Rennes. Cinq grandes routes arrivent en cette ville, où l'on remarque un siège royal, une communauté de ville avec droit de députer aux Etats; une subdélégation, une brigade de maréchaussée; les couvents des Récollets et des Ursulines, et une paroisse, où l'on compte 2300 communiants. La cure est présentée par l'abbesse de Saint-Sulpice, près Rennes. La ville de Lesneven porte pour armes de France et de Bretagne. Il s'y tient neuf foires par an et un marché par semaine. Les jurisdictions suivantes s'exercent à Lesneven : le siège ou barre royale de Lesneven est d'une grande étendue; c'est le siège ordinaire des juges royaux de Léon. La sénéchaussée royale de Léon, haute, moyenne et basse-justice, engagée à M. le duc de Penthièvre; les Régaires de Léon, en Guiminidili, à M. l'évêque de Saint-Pol-de-Léon; Coatmeur, haute-justice, à Mr. le duc de Rohan; Coatmenach, haute-justice, à M. du Liscouet; les jurisdictions de Lescoët et du Châtel, à M. du Lescoët; Kerlouan, Rodalvez, Trogurun, Kerbiguet, Kergounion, Kerrielu, Penandrez, Kernaon et Pontchâteau, sont des maisons nobles. Kernaon appartenait, en 1400, à Olivier de Gouzillon, et en 1680, à Gilles de Gouzillon. Le comté de Léon était fameux dans le XIe siècle. Even, seigneur de cette riche contrée, fut la terreur des Normands. Ce fut lui qui bâtit, en 1096, la ville de Lesneven, à laquelle il donna son nom. Lezn-even [Lez-n'Even] est un mot breton qui veut dire cour d'Even. En 1209, Alix de Bretagne donna à Ameline d'Écosse, abbesse de Saint-Sulpice, l'église de Notre-Dame de Lesneven, et le four à ban de la même ville; donation qui fut approuvée et confirmée la même année par Jean, évêque de Saint-Pol-de-Léon. En 1348, le duc Jean IV fit rebâtir à neuf l'église de Notre-Dame de Lesneven , qui fut érigée en collégiale. Charles de Blois, par ses lettres données à Nantes, en 1357, permit au seigneur de Kergournadech de mettre sur ses sujets quelques impositions, dont les deniers devaient être employés à armer et fortifier Lesneven. Ces lettres furent adressées à Guillaume de Lescouet, gouverneur de cette ville. En 1374, le duc Jean IV prit la ville de Lesneven, et passa au fil de l'épée toute la garnison française qui la défendait. En 1402 , Tangui de Kermorvan, Jean Periou et Jean Perceval furent chargés par le duc de la garde de la ville, forteresse et château de Lesneven. Le 1er décembre l434, le duc Jean V, étant à Lesneven, donna permission au seigneur de Penhouët de faire ouvrir une mine de plomb qui se trouvait dans ses terres. Édit du roi Charles IX, donné à Châteaubriant, au mois d'octobre 1565, portant établissement d'un siège royal à Lesneven, auquel siège seront jugés en premières instances toutes les causes et différends qui s'élèveront entre les habitants de Lesneven, de Brest et de Saint-Renan. Dame Anne de Rohan acquit du roi François Ier, le 3 décembre 1527, les terres et seigneuries de Lesneven et du Gavre pour la somme de 22,000 livres; somme dont elle fut remboursée, en 1540, par Christophe Brecel, sénéchal de Nantes, qui en avait reçu l'ordre du monarque. Le 1er février 1617, les juges royaux de Lesneven firent un règlement qui réduit à seize le nombre des procureurs de cette jurisdiction. Les Récollets furent fondés à Lesneven en 1628, et les Ursulines en..... François-Claude Barbier, sieur de Lesconet, fut pourvu du gouvernement de Lesneven en 1764. *** * Marteville et Varin, continuateurs d'Ogée (1843) : LESNEVEN (sous l'invocation de saint Michel, archange); ville; en 1790 chef-lieu du district de ce nom; commune formée de l'anc. par. de ce nom; aujourd'hui cure de 2è classe: chef-lieu de perception; bureau d'enregistrement; bureau de poste; brigade de gendarmerie a cheval. Limit : N. Plouider; E. Kernouès, Guicquelleau; S. Ploudaniel; O. Plouider. Princip. vill. : Pratdon , Castel an-Ter, Penarchoat, Poulbriant. Manoirs de Trougourun, de Lescoat. Superf. tot. 493 hect., dont les princip. div. sont : ter. lab. 353; prés et pat. M; bois 15; verg. et jard. 7; landes et incultes 32; sup. des prop. bât. 16 : cont. non imp. 411. Moulins 4 (de Trougourun, de Lancelin, à eau ). II paraît constant que la ville de Lesneven doit son origine, ainsi que le dit notre auteur, à Even, comte de Léon, qui vivait vers la fin du XIè siècle. C'est du reste ce qu'expriment les mots bretons Lez-an-Even, cour ou juridiction d'Even. Ce prince avait entouré la ville d'une forte muraille, et l'avait en outre défendue par un château. On attribue, comme ancien emplacement à ce dernier, la prison et l'auditoire qui existait en 1790. «Un escalier de quarante degrés, dit Cambry, quelques monnaies trouvées quand on a jeté les fondements du mur sud de la prison, confirment cette tradition." Lesneven estime petilt ville d'un aspect triste et malpropre , mais qui n'est pas sans quelque importance historique. Cependant cette cité n'est pas, ainsi qu'on l'a dit par erreur, l'antique Occismor découverte eu 1829 par M. Miorcec de Kerdanet. C'est à 6 kilom. de Lesneven , sur un plateau qu'occupent les villages de Kerilien, de Coatalec et de Kergroas, situés en Plounéventer, que cet antiquaire a cru reconnaître les débris d'une ancienne cité qui aurait été sur la voie romaine se dirigeant de Carhaix à la mer. Voici ce que dit à cet égard M. Emile Souvestre, dans sa réédition du Cambry : «M. Miorcec de Kerdanet, ayant remarqué que les champs de Coatalec et de Kergroas étaient couverts de débris de briques, y fit des fouilles, et s'assura que dans un rayon d'une lieue il n'existait pas un seul petit espace qui n'en fût rempli. Il trouva en outre des fragments de vases antiques ornés de fleurs et de guirlandes. « Poussant plus loin «mes recherches, dit-il dans le mémoire qu'il a publié sur «sa découverte, j'aperçus dans quelques-uns de ces champs «des restes d'édifices dont l'ancienne distribution m'était «encore indiquée par le gazon qui couvre leurs ruines. Ici «c'était la trace d'une maison élégante avec son petit jardin; là s'offraient à ma vue les vestiges d'un hôtel avec son corps de logis et ses ailes latérales. Je découvris ensuite l'emplacement du temple de la cité, près de là fontaine d'Icol; plus haut, l'ancien forum: à quelques pas de là , la place des Constance. Je découvris également, non loin de la croix et du petit ruisseau qui sépare les deux communes que j'ai citées plus haut, le cimetière d'Occismor, dans un champ appelé Diribin. Là, dans un seul jour, le 8 mai 1829, je trouvai vingt-neuf urnes remplies » de cendres et d'ossements. Je possède plusieurs de ces urnes, qui ressemblent parfaitement à celles dont Montfaucon, Grevius et lesautres antiquaires nous ont donné les dessins. Elles sont de fabrique romaine, en terre cuite plus ou moins fine, d'un gris clair ou foncé, les unes unies, les autres ornées de raies simples ou croisées en losanges, du reste moulées avec soin , et même avec une certaine délicatesse. La plus haute a dix pouces. Elle était placée, avec cinq à six urnes plus petites, au milieu du champ, où toutes réunies elles semblaient former une espèce de tombeau de famille. Les autres urnes étaient disséminées au bas du champ. On eu déterra une en terre très épais, assez semblable, pour la forme, aux globes de nos lampes; elle ne contenait que des débris d'ossements « calcinés. M. Miorcec de Kerdanet, ayant interrogé les paysans, apprit d'eux que l'on trouvait souvent dans les terres de Coatalec et de Kertilien, principalement dans les champs de Brézale et de Bodone. des débris de vases en bronze couverts de figures ou de caractères, des médailles, des haches, des épées, des patères, des bagues, des chaînes, des bracelets. Les paysans ajoutèrent que. d'après la tradition orale du pays, une ville opulente s'élevait autrefois dans ce lieu, et ils montrèrent un endroit qui avait conservé le nom de Creisker (milieu de la ville). Ils assurèrent que les pavés qui traversent les villages de Kerilien et de Coatalec , dont une partie se perd sous les champs cultivés, formaient les rues de cette ville, dont l'une s'appelle encore la rue des Constance. Ils montrèrent aussi à M. Miorcec des tuiles à rebords, ou tegalus hamatae , dont les Romains se servaient pour couvrir leurs maisons. Enfin, interrogés sur le nom que portait celte ville, les paysans répondirent qu'on l'appelait proche la mer (Oc'h ar-mor ) , nom évidemment identique avec celui d'Occismor. Tous ces faits prouvent suffisamment que la cité découverte par M. Miorcec était une cité romaine, et que l'on doit y voir l'ancienne Occismor. En effet, c'est le seul endroit où les Notices de l'Empire placent une légion romaine; et les briques, les médailles, les vases trouvés dans ses ruines attestent que ce n'est pas une ville celtique. César laissa des garnisons ou légions chez les Venètes et les Occismiens, quarante-neuf ans avant Jésus-Christ. Ce fut sans doute alors qu'Occismor fut fondé. La ville existait encore eu 138, puisqu'on a trouvé dans ses ruines des médailles d'Adrien et d'Antonin, et même en 304 et en 361, sous le règne des Constance, puisqu'une rue a conservé leur nom: enfin en 401, puisque la Notice de l'Empire dressée à cette époque met à Occismor un préfet et des troupes. Cette ville ne fut sans doute détruite qu'en 409, lorsque les Armoricains se soulevèrent contre les préfets et s'établirent en république. Nous ne terminerons pas sans rapporter une ingénieuse remarque de M. Miorcec de Kerdanet. On sait que les toiles d'Occismor étaient renommées, et que cette ville faisait un grand commerce de tissus de lin; or, l'un des villages construits sur les ruines de la cité s'appelle Kerilien, ou Kerallien, ville de la toile. Dans cet emplacement se trouvait sans doute le quartier d'Occismor où l'on s'occupait spécialement de cette fabrication. Tout en respectant l'opinion de M. Émile Souvestre
et celle de M. Miorcec de Kerdanet, nous dirons que, s'il
nous est prouvé qu'il y eut en ces lieux une cité
romaine, il ne nous est pas également démontré que
celte ville fût Occismor. Pourquoi d'ailleurs ce nom
armoricain serait-il appliqué a une cité romaine? Aux détails historiques donnés par notre auteur, nous ajouterons quelques a titres dé la ils empruntés à l'excellente notice que M. Miorcec de Kerdanet a publiée sur Lesneven , et que nous avons déjà citée ci-dessus. Dans le XIIè siècle, le duc de Bretagne, Alain Fergent, établit à Lesneven une cour de justice pour tout le pays ode Léon , et publia ses Us et Coutumes de la mer, qui n'étaient autre chose que celles des anciens Venètes et des Occismiens. En 1163, Henri II, roi d'Angleterre, prend Lesneven et détruit son château. Dans le siècle suivant, le duc Jean-le-Roux rédige a Lesneven son Etablissement des Plaideurs, qui défendait à une partie d'avoir plus de quatre avocats. Pendant la Ligue, Lesneven fut d'abord du parti de Mercoeur; mais, dégoûtés des excès des Ligueurs, les paysans se réunirent, et vinrent attaquer ceux-ci sous les murs de Lesneven. Ils en tuèrent trois ou quatre cents. En 1369 prêchent à Lesneven le P. Maunoir, le P. Martin et André de Meur. Ils excitent tant de dévotion que l'on consomme dans cette ville, le jour delà communion, plus de 18,000 hosties. En 1789, M. Leguen de Kerangal, député de la sénéchaussée de Lesneven aux États généraux, demande la destruction des titres, et, pour en faire sentir l'odieux et le ridicule, il parle de l'obligation imposée à certains vassaux de passer les nuits à battre les étangs pour empêcher les grenouilles de troubler le sommeil des seigneurs et non pour les faire chanter, ainsi que le prétend M. Lacretelle, comme si battre l'eau faisait chanter les grenouilles!! ). M. Leguen de Kerangal cita sans doute cette coutume prétendue par réminiscence de l'histoire de Goigonus. Le bon viens roi Goigonus ne pouvait dormir dans son bon manoir de Languédrec, vu les coassements des grenouilles. Vainement il avait fait battre ses étangs, les bestioles criaient toujours. Le prince s'en plaignit un soir a saint Hervé, son hôte, qui se mit en oraison et prononça une prière qui fit perdre la voix aux grenouilles; et depuis, ajoute le légendaire, la vertu de telle parole demeure encore en son entier". Hugues de Coulai, évêque de Tréguier en 1385, était né à Lesneven. Keroulai a laissé après lui la réputation d'un savant jurisconsulte , au dire du fameux d'Argentré, homme compétent eu cette matière. Penfeunteniou. avocat, sénéchal et premier magistrat de Sainl-Pol-de-Léon, homme, selon Du Fait, estimé de grand savoir, était aussi né à Lesneven en 1557. Enfin , nous devons citer, quoique vivant encore .M. Miorcec Kerdanet, auteur de plusieurs ouvrages sur la Bretagne, et antiquaire distingué. La route royale n° 170. de Quimper à Lesneven et la mer, traverse cette ville du sud au nord. La route départementale N° 2 du Finistère, dite de Lannion à Brest par Saint Pol. la traverse aussi, mais de l'ouest à l'est. On arrive donc à Lesneven par quatre directions principales. ~ Il y a foire le dernier lundi de chaque mois et le 25 juillet. Marché le lundi. Archéologie : Dom Morice, Preuves, 1.1, col. 18; t. III, col. 138, 227, 538, 539, 13/|7. Albert de Morlaix, p. 57. 353, 350, 371. Géologie : le sol de cette commune est partie sur gneiss et partie sur micaschiste; quelques points rie granité amphibolique. On parle le breton et le français (1). *** |
Patrimoine. Archéologie /
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Étymologie / Gerdarzh : * Ogée (1780) : "Even, seigneur de cette riche contrée, fut la terreur des Normands. Ce fut lui qui bâtit, en 1096, la ville de Lesneven, à laquelle il donna son nom. Lezn-even [Lez-n'Even] est un mot breton qui veut dire cour d'Even". * Marteville et Varin (1843) : "II paraît constant que la ville de Lesneven doit son origine, ainsi que le dit notre auteur, à Even, comte de Léon, qui vivait vers la fin du XIè siècle. C'est du reste ce qu'expriment les mots bretons Lez-an-Even, cour ou juridiction d'Even * Bernard Tanguy, 1990 : "Lesneven, 1191; eccl. Beate Marie de Lesneven, eccl. S. Michaelis de Lesneven, 1216; Lesnevain, 1296; Lesneven, 1371; en breton : Leze(v)en". "Toponyme formé avec le vieux-breton lis, les, "château", Lesneven, en dépit d'une opinion solidement ancrée, dont se fait déjà l'écho au XIIIè siècle de l'auteur de la Vie de saint Goulven - disant que le nom équivaut à Aula Eveni "cour d'Even", du nom d'Even le Grand, comte de Léon - , a pour second terme Neven, en vieux breton Numin. Si l'on en juge par l'identité de prononciation des deux noms, le personnage ne serait autre que l'éponyme de la paroisse voisine de Saint-Méen, en breton San Né(v)en, avec nasalisation de la syllabe initiale (cf. ce nom). Il s'agirait donc d'un saint breton du nom de Néven, hagionyme qu'on rencontre au pays de Galles, où il est à l'origine de Eglwys Neven, "église de Neven". * Erwan Vallerie (1995) : Lesneven, 1191; Lesnevain, 1296; Lesneguen, 1331; Leznevein, 1371; Leszeneven, 1371; Lesenevez, 1516 * Éditions Flohic, 1998 : "de l'ancien breton les, château ou cour, et du saint breton Néven". * Hervé Abalain (2000) : "la cour de Neven" * Jean-Yves Le Moing (2007) : "Le breton lis désigne la "cour, demeure d'un seigneur" ... "nom de personne Neven, issu du vieux breton Numin". |
Personnes connues | Tud brudet |
Général
Adolphe LE FLO Lesneven, 1804 / Ploujean, 1887 |
Jeneral Adolf
AR FLO ganet e Lesneven e 1804 / marvet et Plouian e 1887 |
Mr l'abbé POULIQUEN, curé de la paroisse au XIXè s. | Aotrou an abad POULIGEN, person ar barrez e pad an XIXt kantved |
Armorial * Ardamezeg
Abyven | Barbier / Bar Ver | Le Bec | Cabon | Le Dall |
Seigneurs de Kéreoc et de Keruzouarn, ressort de Lesneven "d'argent, à la fontaine de gueules" "en arc'hant e veunteun en gwad" 1696 des procureurs du Roi, maires et députés de Lesneven aux États depuis 1720 [PPC] |
Châtelains
de Leskoet en 1656
Kastellidi Leskoed e 1656 "d'argent à deux fasces de sable" "en arc'hant e ziv dreustell en sabel" Voir aussi les marquis de Kerjean en 1618 Gwelout ivez markizien Keryann er bloaz 1618 (PPC) |
Seigneurs
de Kerjégu et de Penancoat, en Taulé
"d'argent à un arbre de sinople, accompagné en chef de deux têtes d'aigle de sable" "en arc'hant e wezenn c'heotet heuliet ouzh kab gant daou fenn erez en sabel" - Prigent, maire de Lesneven en 1698 (PPC) |
Seigneurs
de Kerandraon, Gorréquer, Châteaurun, Kergunic, en Kernoues;
Kervéguen, Kerarret, Keralias, en Kersaint-Plabennec;
Mesormel; Lesmaïdic
"d'argent à trois têtes de chapon (= coq) arrachées de gueules" "en arc'hant e dri fenn kilhog diframmet en gwad (= en gul)" 1696 Syndics, miseurs, procureurs, notaires de Lesneven (PPC) |
Seigneurs de Feuntenmen; de Penallen; de Tromelin, en Kernoues; de Kerdivez "d'argent à une fasce de gueules, chargée d'une étoile d'argent, et accompagnée de trois trèfles de sable" "en arc'hant, e dreustell en gwad karget gant ur steredenn en arc'hant, hag heuliet gant teir melionenn en sabel" (PPC) |
de Keranguen | Laigle | |||
Seigneurs dudit lieu et de Kerincuff, en Plouénan; de Kerdélan, de Blair, en Brélez; de Trogurun,
près Lesneven; Kervasdoué, Cosquer, Kerlosquet, en Minihy-du-Léon; de Pennanec'h, en Plougasnou; de
Trédillac, en Botsorhel; de Kerbrat, de Penfeunteun, du
Fransic, en Taulé; de Kervoazou, en Plougonven; de
Lanrivinec, en Plougoulm. "d'argent à trois tourteaux de gueules" "en arc'hant e deir dorzhell en gwad" Devise / Sturienn : Laca évez (Prends garde) références et montres de 1427 à 1534 (PPC) |
Seigneurs de
Coëtcessiou; de Rusnescop,
de Kerlavarec, ressort de Lesneven "d'argent à l'aigle éployée de sable" "en arc'hant, e erez dispak en sabel" armorial 1696 débouté, référence 1669, ressort de Lesneven - Hervé, bailli et lieutenant général de la cour de Lesneven en 1669; un receveur des fouages de l'évêché de Léon en 1696 (PPC) |
Vie culturelle et associative | Buhez dre ar gevredadoù |
Communes limitrophes de Lesneven | Parrezioù tro war dro Lesneun |
Kernouès / Kernouez | Plouider | Saint-Méen / Sant Meven | Trégarantec / Tregaranteg | Ploudaniel / Plouzeniel | Le Folgoët / Ar Folgoad |
Sources; Bibliographie / Eien; Levrioù : * OGEE : Dictionnaire de Bretagne; vers 1780 * MARTEVILLE et VARIN : continuateurs et correcteurs d'Ogée. 1843. * Adolphe JOANNE : Département du Finistère. Hachette. 1878. * Éditions ALBIN-MICHEL : Dictionnaire des communes de France. 1970. * René COUFFON & Alfred LE BARS : Nouveau répertoire des Églises et Chapelles. Diocèse de Quimper et de Léon. Quimper. 1988 * Bernard TANGUY : Dictionnaire des noms de communes, trèves et paroisses du Finistère. Chasse-Marée / Ar Men. 1990. * Erwan VALLERIE : Diazezoù studi istorel an anvioù-parrez * Corpus * Traité de toponymie historique de la Bretagne. An Here. 1995 * Éditions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Finistère. 1998. * Hervé ABALAIN : Les noms de lieux bretons. Les universels Gisserot. 2000 * Michel FROGER et Michel PRESSENSE : Armorial des communes du Finistère. Froger SA. 2001. * Jean-Yves LE MOING : Noms de lieux de Bretagne. Christine Bonneton Éditeur. Mai 2007. |
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