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Breizh Bretagne |
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Montrelais * Monterlaè *Mousterlez |
pajenn bet digoret ar 17.01.2012 | page ouverte le 17.01.2012 | * forum du site Marikavel : Academia Celtica | dernière mise à jour 21/08/2024 19:56:39 |
Définition / Displegadur : Commune
de la Bretagne historique, en Pays de Nantes / Bro Naoned;
évêché de Nantes Aujourd'hui dans la région administrative non historique dite 'des Pays de Loire', département de Loire Atlantique; arrondissement d'Ancenis; canton de Varades; sur la Loire et la Boire torse. Code postal : 44370 Superficie : 1373 ha. Population : 2300 'communiants' vers 1780 (y c ceux de la Chapelle et du Fresne); 2364 hab. en 1800; 1845 hab. en 1881; 1646 hab. en 1901; 804 hab. en 1906; 514 hab. en 1968; 587 hab. en 1982; 663 hab. en 1999; 829 hab. en 2009; |
Paroisse / Parrez : l'église est sous le vocable de saint Pierre. |
Armoiries; blason / Ardamezioù; skoed : * Froger et Pressensé (dessin ci-contre) : "d'or à trois jumelles d'azur en bandes". Armes de la famille de Montrelais (sceau de 1218). Jean de Montrelais fut évêque de Vannes puis de Nantes (+1391). Hugues (+1390) fut évêque de Tréguier, de Saint-Brieuc, puis cardinal et chancelier du Duc Jean IV. * Éditions Flohic : " * JC Even : "en aour, e deir eilenn en glazur" |
Histoire / Istor : * Ogée (1780) : Montrelais; au bord de la rive droite de la Loire; à 11 lieues à l'E.-N.-E. de Nantes, son évêché et son ressort; à 21 lieues 1/4 de Rennes, et à 3 1ieues 3/4 d'Ancenis, sa subdélégation. On y compte 2300 communiants. La cure est à l'Ordinaire. Montrelais est une baronnie, avec haute, moyenne et basse-justice, qui s'exerce à la Rue-du-Fresne; elle appartient à MM. du Dresné et du Latte. Ce territoire est contigu à la province d'Anjou, et produit du grain, du vin qui passe pour le meilleur du comté nantais, et beaucoup de foin. On y remarque les maisons de la Rezillière, les Mortiers, les Gassoires, les Mares, la Pinardière, le Brais, la Verderie, la Gracir, le Vau, le Plessis, la Chapelle de la Fenouillière, la Haute-Boutière et la Catelinière. « L'an 1187, Richard, comte de Cornouailles, fils du roi d'Angleterre Henri II, prit le château de Montrelais, place forte, dont Hervé et Guyomar de Léon s'étaient emparés depuis la mort de Geoffroi, duc de Bretagne. L'an 1196, André, chevalier, seigneur de Varades, donna, par testament, une somme de dix sous à l'église de Saint-Sauveur de Montrelais, qui devint dans la suite prieuré de la dépendance de l'abbaye de Dol, ordre de Saint-Benoît, dans l'archevêché de Bordeaux. L'église était encore desservie, eu 1626, par deux moines de cette maison. Renaud, chevalier, seigneur de Montrelais, vivait en
1212; Macé de Montrelais, en 1240, Garin de Moutrelais,
en 1250, et Philippe de Montrelais, en 1312; ce dernier
eut un fils (Hugues) qui fut successivement chantre, doyen de la
cathédrale de Nantes, archidiacre de Lamée, puis
successeur d'Olivier Saladin à l'évêché de Nantes, en
1352. Innocent VI le transféra peu après à l'évêché
de Tréguier et enfin à celui de Saint-Brieuc, l'an 1358.
Ce prélat suivit le parti de Charles de Blois et assista,
en qualité de plénipotentiaire de la comtesse, sa veuve,
au traité conclu à Guérande le 12 avril 1365. L'attachement
de Hugues de Montrelais à la maison de Penthièvre ne le
rendit point suspect au duc Jean IV, qui l'éleva à la
dignité de chancelier de Bretagne. Il servit son nouveau
maître avec fidélité, et défendit avec beaucoup de
zèle les droits et la gloire de la province. Lorsque le
duc Jean IV rendit hommage au roi de France Charles V, il
prouva si clairement que cet hommage ne devait point
être lige, que le monarque, de l'avis de son conseil,
consentit à le recevoir tel qu'on voudrait le rendre.
Hugues de Montrelais, ennuyé de vivre dans une province
sans cesse déchirée par les divisions domestiques, se
démit de son évêché et se retira à Avignon. Le pape
Grégoire XI le nomma à l'évêché de Sainte-Sabine et
le fit cardinal sous le nom de cardinal de Bretagne,
en 1372. Jean, fils de Renaud de Montrelais, et de Marie,
fille de Geoffroi, baron d'Ancenis, fut nommé à l'évêché
de Vannes, en 1367. Briand, IVe du nom, seigneur de
Montejean, épousa, vers l'an 1385, Marie de Montrelais,
de laquelle il eut plusieurs enfants. Jean, seigneur de
Montejean et de Chollet, fut bailli de la Touraine. * Marteville et Varin (1843) : MONTRELAIS (sous l'invocation de saint Pierre); commune formée de l'anc. par. de ce nom, moins sa trêve la chapelle Saint-Sauveur (voy. ce mot), devenue commune; aujourd'hui succursale. Limit. : N. la Chapelle-Saint-Sauveur; E. partie par la ville d'Ingrande (Maine-et-Loire), partie par la Loire; S. la Loire; O. Varades. Princip. vill. : Basse-Jartrie, le Veau, la Poitrière, le Plessis, Beauvais, la Peignerie, la Haie, la Verderie, la Haute-Charbonnerie, la Basse-Charbounerie, la Bretellerie, Bezillais (château du ). Superf. tôt. 2001 hect. 5 a., dont les princip. div. sont : ter. lab. 897; prés et pat. 383; vignes 333; bois 28; verg. et jard. 81; oseraies et aulnaies9; canaux de navigation 10; étangs 2; sup. des prop. bât. 11; cont. non imp. 247. Const. div. 735; moulins 7. Le bourg de Montrelais est situé sur un coteau d'où l'on découvre le cours de la Loire et une partie du département de Maine-et.Loire. La commune de Montrelais possède de riches mines de houille qui, dit-on, s'étendent au sud-sud-est jusque sous le lit de la Loire, et communiquent avec les houillères de Montjean, situées dans le département de Maine-et-Loire; et à l'ouest-nord-ouest, jusqu'à Nort. Ces mines étaient connues avant 1755; mais elles n'ont été concédées qu'en 1765 à une compagnie qui, en 1791, exploitait annuellement 135 à 140,000 hect. de charbon, et occupait environ huit cents ouvriers. De 1791 à 1818, la production était descendue à 60,000 hect. A cette époque, MM. Poulet et Berthault, ayant acheté la concession de ces mines, ont établi de nouveaux puits sur l'extrémité ouest du filon, et sur le territoire de la Tardivière, puits qui ont pris le nom de Mouzeil, et qui produisent annuellement plus de 400,000 hect. Plusieurs machines à vapeur et plus de cinq cents ouvriers exploitent actuellement les mines de Montrelais et de Mouzeil, dont la concession s'étend sur 24,000 m. en longueur et sur 4000 en largeur. Le charbon que l'on extrait de ces mines est de bonne qualité, encore bien qu'il ne vaille pas ceux de l'Angleterre et du nord de la France; mais aussi il offre pour son exploitation beaucoup moins de dangers, en ce qu'il ne laisse dégager que d'infiniment petites quantités de gaz carboné, et ne présente pas dès lors pour les ouvriers les inconvénients qu'ils rencontrent dans la plupart des houillères. Quand nous sommes descendu en ces mines (1826), tous les travaux s'y exécutaient à la lumière libre, avantage immense sous tous les rapports. Chaque mineur avait ou sa lampe, ou sa chandelle, au lieu d'être forcé de recourir à la lueur si faible de la lampe de Davy, ou, comme autrefois, aux étincelles Intermittentes de la roue d'acier. Nous avons trouvé dans l'un des puits de Montrelais, profond de plus de 700 pieds, des houilles portant des empreintes (le fougères et autres cryptogames. M. Dubuisson a dit avoir trouvé de pareilles empreintes à une profondeur presque double. On trouve dans les anciens titres Montrelais nommé Ecclesia sancti Pétri de monasterio legum, Nous n'entreprendrons pas d'expliquer cette latinisation bizarre d'un nom sans doute défiguré. Le paragraphe que nous avons guillemeté dans le texte est une erreur évidente d'Ogée, qui aura pris Mons-Relaxus pour Montrelais, alors qu'il est bien certain que Mons-Relaxus est Morlaix. Géologie : la roche dominante est le psammite; terrain houiller. On parle le français. |
Patrimoine.
Archéologie / Glad. Arkeologiezh : seules les fenêtres ouvertes ont des liens actifs
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Étymologie / Gerdarzh :
* Marteville et Varin (1843) : On trouve dans les anciens titres Montrelais nommé Ecclesia sancti Pétri de monasterio legum, Nous n'entreprendrons pas d'expliquer cette latinisation bizarre d'un nom sans doute défiguré. Le paragraphe que nous avons guillemeté dans le texte est une erreur évidente d'Ogée, qui aura pris Mons-Relaxus pour Montrelais, alors qu'il est bien certain que Mons-Relaxus est Morlaix * Dauzat & Rostaing (1963-1978) : * Jean-Yves Le Moing (1990) : Monasterium Legum, 1123; Musterlensi, 1444 * Erwan Vallerie (1995) : de Musterlensi, 1144; Mosterleis, 1196; Monasterium Legum, 1287; Monstrelais, 1624 * Editions Flohic : probablement du latin monasterium, monastère, et du celte lagios, camp, lieu de repos. Monasterium Legum, 1123. |
Personnes connues | Tud brudet |
Hugues
de Montrelais
évêque de Nantes en 1352, de Tréguier de 1354 à 1357, de Saint-Brieuc en 1358. Signataire du traité de Guérande pour le parti de Blois/Penthièvre Chancelier du duché de Bretagne en 1366 Cardinal de Bretagne en 1372 |
Hugues
de Montrelais
eskob Naoned e 1352, Landreger eus 1354 à 1357, Sant-Brieg e 1358. En deus sinet emglev Gwenrann evit an tu Bleaz / Penteür Kañseller dugelezh Breizh e 1366 Kardinal Breizh e 1372 |
Rodolphe
Bresdin aquafortiste, lithographe Montrelais / ? |
Armorial * Ardamezeg
Anger / Angier | Le Bel | |||
ramage de Lohéac Seigneurs du Plessis-Anger, en Lieuron; de Châteaublanc, en Guipry; de Crapado, en Plaintel; de la Marousière en Saint-Philbert -de-Grand-Lieu; de Montrelais, paroisse de ce nom; du Gué-au-Voyer et de la Séneschalière, en Saint-Julien-de-Concelles; de Château-Thébaut, paroisse de ce nom; de la Rivière, en Auverné; de la Chauvelière, en Joué; du Houssay et de la Juinière, en Trans; des Lordines, de la Clarté, de Brétignolles, de la Fresnaye. "de vair au bâton de gueules" "brizhet, e sourinan en gwad" devise / ger ardamez Fides dix générations; références et montres de 1449 à 1479 (PPC) |
Seigneurs
de la Rochefordière, par. du Cellier;
de la Clartière, par. de Machecoul;
de Lesbaupin, par. de Maisdon;
de la Ville-Fougeré, par. de Nozay;
de Villehouin, par. de Bouvron;
de Penhoët, par. d' Avessac;
de la Jallière, par. de Montrelais;
du Chastelier, en Anjou.
Anc. ext. réf. 1669, huit gén., réf. et montres de 1427 à 1543, par. d'Orvault, du Cellier et Machecoul, év. de Nantes. D'or fretté d'azur En aour plezek en glazur - Pierre, clerc de la
chambre des comptes et secrétaire du duc, eut sa maison de la Jallière
anoblie en 1454 et épousa Jeanne - Deux chevaliers de Malte en 1545 et 1717 et un chevalier de Saint-Lazare en 1647. (PPC) |
alias / neuz all : D'azur fretté d’or En glazur plezek en aour |
vie associative | Buhez dre ar gevredadoù |
Communes limitrophes de Montrelais / Monterlaè | Parrezioù tro war dro *Mousterlez |
Varades / Varadd | La Chapelle Saint-Sauveur | Le Fresne sur Loire | La Loire |
Sources; Bibliographie / Eien; Levrlennadur : * OGEE : Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne; vers 1780. * MM. A. MARTEVILLE & P. VARIN, continuateurs et correcteurs d'Ogée; 1843. * Adolphe JOANNE : La Loire Inférieure au XIXè siècle. 1874. continué et commenté par Christophe BELSER : Loire-Atlantique. Editions C.M.D. 2000. * Éditions ALBIN-MICHEL : Dictionnaire Meyrat. Dictionnaire national des communes de France. 1970. * Jean-Yves LE MOING : Les noms de lieux bretons de Haute Bretagne. Coop Breizh. 1990 * Erwan VALLERIE : Diazezoù studi istorel an anvioù-parrez * Corpus * Traité de toponymie historique de la Bretagne. An Here. 1995 * Michel FROGER et Michel PRESSENSE : Armorial des communes de Loire-Atlantique. Froger S.A. 1996. * Éditions FLOHIC : Le patrimoine des communes de la Loire-Atlantique. 1999. * Christophe BELSER : Loire-Atlantique. La Loire-Inférieure au XIXè siècle. Editions C.M.D; Doué la Fontaine. 2000. reprise d'Adolphe-Laurent JOANNE. * J.L RAMEL et A.J RAUDE : Liste des communes du département de Loire-de-Bretagne. Maezoe-Heveziken. 2003. * Daniel DELATTRE : La Loire-Atlantique; les 221 communes. Editions Delattre. 2013 |
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