Encyclopédie Marikavel-Jean-Claude-EVEN/Encyclopaedia/Enciclopedia/Enzyklopädie/egkuklopaideia

d'ar gêr ! ***** à la maison ! ***** back home !

Noms de lieux * Anvioù lec'hioù

Noms de personnes * Anvioù tud

Breizh

Bretagne

 

Bro hag Eskopti Naoned

Pays-évêché de Nantes 

  Oudon  

pajenn bet digoret an 21.05.2019 page ouverte le 21.05.2019     * forum du site Marikavel : Academia Celtica  dernière mise à jour 27/10/2024 11:37:37

Définition / Displegadur : Commune de la Bretagne historique, en Pays-évêché de Nantes.

Aujourd'hui dans la région administrative non historique dite "Pays de Loire"; département de Loire-Atlantique; arrondissement d'Ancenis; canton d'Ancenis; au confluent du Hâvre avec la Loire.

Code postal : 44521

Superficie :  2212 ha.

Population :  1600 hab. vers 1780; 1530 hab. en 1806; 1760 hab. en 1881; 1677 hab. en 1901; 1296 hab. en 1936; 1371 hab. en 1968; 2001 hab. en 1982; 2353 hab. en 1995; 2616 hab. en 1999; 3355 hab. en 2010;

Armoiries; blason / Ardamezioù; skoed

* Froger & Pressensé (1996) : "de gueules à neuf besants d'or, 3, 3, 3"

Devise : "QUOC NUMERAT NUMNOS NON MALESTRICTA DOMUS"

D.M. 15 avril 1972; Enregistré le 19 juillet 1972

Armes de la famille de Malestroit (en 1309)

* J.-C. Even : "En gwad e nav bezantenn en aour, 3, 3, 3"

Paroisse / Parrez : église sous le vocable de saint Martin

Histoire / Istor :

* Ogée (1780) : Oudon; gros bourg, dans un fond, au bord de la rive droite de la Loire, sur la route de Nantes à Angers; à 5 lieues 2/3 à l'E.-N.-E. de Nantes, son évêché et son ressort; à 20 lieues de Rennes, et à 1 lieue 3/4, d'Ancenis, sa subdélégation. On y remarque une maîtrise des eaux et forêts, qui appartient à M. le prince de Condé, seigneur de l'endroit; deux postes, l'une aux lettres, l'autre aux chevaux. On y compte 1600 habitants. La cure est présentée par l'abbé de Saint-Aubin d'Angers; le prieuré de Saint-Aubin est présenté par le même abbé, et la chapellenie de Saint-Jean, par M. le prince. Oudon, châtellenie, haute, moyenne et basse-justice, à M. le prince de Condé; Omblepieds, haute, moyenne et basse-justice, à M. Fleuriot. Des terres fertiles en grain, de belles prairies, des vignes, et quelques landes peu étendues : voilà ce que ce territoire offre à la vue. On y trouve du charbon de terre en assez grande abondance, mais on n`exploite point les mines qui le renferment. Albert-le-Grand et quelques autres disent que l'église d'Oudon fut bâtie à la fin du IVè siècle, du temps d'Arisius, sixième évêque de Nantes, et que ce prélat contribua généreusement à la fondation de cette église. Je crois que ces écrivains se sont trompés, et que si Arisius fit quelque fondation, ce ne fut pas celle de cette paroisse, mais plutôt de quelque monastère. La magnifique tour ou forteresse d'Oudon fut bâtie vers l'an 850, par le comte Lambert, qui voulait gêner la navigation sur la Loire *. Les fortifications qui environnent cette tour ont été bâties, selon toutes les apparences, dans le XIVè siècle. Ce qui concourt à prouver ce sentiment est une lettre de Jean de Malestroit., seigneur d'Oudon, conservée dans les archives du château de Nantes. Ce gentilhomme y fait mention de la permission qu`il vient d`obtenir de bâtir des fortifications à Oudon, et du serment de fidélité qu`il a fait au duc : la date de sa lettre est du 22 mai 1392.

La terre et seigneurie d'Oudon eut jadis des seigneurs de son nom. N..., d`Oudon, unique héritière de cette famille, porta ses biens dans la maison de Châteaugiron, par son mariage avec Alain, qui vivait en l3l0.

Le prieuré de Saint-Martin, qui sert aujourd'hui d'église paroissiale, fut fondé en 1130. Brice, évêque de Nantes, donna aux moines qui étaient à Oudon un terrain, pour y construire une église et un cimetière, avec des maisons pour les loger, mais à condition qu`ils n'y auraient aucun commerce avec les particuliers, qu'ils ne leur parleraient que par nécessité, en un mot, qu'ils vivraient dans la plus exacte retraite. Par acte passé le 27 septembre 1138, le seigneur d'Oudon donna l`église paroissiale du lieu, du consentement de Brice, évêque de Nantes, à l'abbaye de Saint-Aubin d`Angers. L'an 1140, Geoffroy d'Oudon, ayant été blessé dans un combat, voulut se faire porter au couvent de Saint-Martin d'Oudon, pour y prendre l'habit monastique. Ses amis, à qui ce projet ne plaisait pas, lui firent de si fortes représentations, qu'ils1'empêchèrent de l'exécuter : il se contenta seulement de donner au monastère un terrain pour y construire un moulin, une braie pour pêcher du poisson, et un terrain planté en vignes. Le prieuré de Saint-Aubin a été fondé dans ce temps.

L'an 1235, la tour d'Oudon, alors gardée par les Anglais, fut prise par 1'armée du roi de France Louis IX. Les troupes françaises firent des ravages affreux dans les environs. La terre et seigneurie dOudon, qui avait été portée, comme on vient de le dire, par l'héritière de cette maison dans celle de Chåteaugiron, appartenait, en 1380, à Jean de Malestroit, chevalier, seigneur de Châteaugiron et d'Oudon. Ce seigneur donna à ses frères Thébaud et Alain de Malestroit la châtellenie et le château de la Vieille-Cour, dont les ruines se voient encore sur les bords de la petite rivière du Hâvre. En 1400, la Binbouère et le manoir du Plessis appartenaient au seigneur d'Oudon; le Val, à Nicolas de l'Ecorce, sieur du Val. Le 10 juillet 1420, le duc Jean V donna à Jean de Malestroit, seigneur d'Oudon, le fief de la Tour, qui s'étend dans cette paroisse et dans celle de Couffé.

L'an 1526, la forteresse d'Oudon était habitée par Jean et Julien de Malestroit, qui forçaient leurs vassaux à prendre la fausse monnaie qu'ils fabriquaient. Le roi François Ier, voulant les punir, les fit assiéger dans leur place par Nicolas, dit Gui, XVIè du nom, comte de Laval, amiral et gouverneur de Bretagne. Ils furent pris et conduits dans les prisons du Bouffay, à Nantes, où l'on instruisit leur procès. Ils furent convaincus et condamnés à mort par Guillaume l'Huilier, commis par le roi pour faire le procès à tous les faux monnayeurs qui se trouvaient en Bretagne. Les terre, seigneurie et châtellenie d”Oudon furent confisquées au profit de Sa Majesté, et vendues à Raoul du Juch, seigneur de Maulac et de Pratauroux, pour la somme de 24,000 livres.

* Martevile et Varin (1843) : OUDON (sous l'invocation de saint Martin ); ville; commune formée de 1'anc. par. de ce nom; aujourd'hui succursale; chef-lieu de perception; bureau de poste et relai; brigade de gendarmerie à cheval. — Limit. : N. Couffé; E. Saint-Géréon; S. département de Maine-et-Loire et la Loire; O. le Cellier. — Princip. vill. : la L'Horie, la Mahommère, le Plessix, la Durendière, la Vieillère, la Macrière, Vauvressix, la Gruesière, Poultiere, la Petite-Pageaudière, la Grande-Pageaudière, la Tesserie, Blanche, Omble-Pied. — (V. le Supplément pour les divisions cadastrales.) Moulins de la Durandière, d'Omble-Pied, de Beauvais, de Saint-Aubin, du Tertre, de Cadoreau. La petite ville d'Oudon est située sur les bords de la Loire, dans une des plus pittoresques parties du cours de ce fleuve, en cet endroit tout parsemé de petites îles. Du côté gauche de la Loire s'élève, sur son coteau boisé, le bourg de Chantoceaux avec les ruines de son ancien château. Tout autour de la ville s'étendent des collines couvertes de vignes; c'est un site vraiment enchanteur, mais qui est encore plus remarquable peut-être vu du sommet de la côte que forme la route de Nantes à Angers, un peu avant d'arriver à Oudon. — Au centre de la ville s'élève la belle tour d'Oudon, sur l'origine de laquelle notre auteur nous semble avoir admis une version erronée. C'est à tort, en effet, que tous les écrivains bretons ont successivement attribué la construction de la belle tour d'Oudon au fameux comte Lambert; et il reste évident, pour quiconque 1'a regardée un moment, que cette tour ne saurait remonter à une époque aussi reculée. L'architecture de ses fenêtres, et ses créneaux à machicoulis seuls indiquent qu'elle est postérieure aux Croisades, et qu'on ne peut la faire remonter au delà du XIIIè siècle. A qui, en définitive, doit-elle être attribuée? C'est ce que nous ignorons; mais certes ce ne peut etre à Lambert. — En effet, on lit dans le Chronicon Briocense (Preuves de Dom Morice, t. 1, col. 22) que Lambert, menacé par Nominoé, se réfugia à Craon, qui alors faisait partie du comté nantais, et de la dévasta le pays voisin; que plusieurs seigneurs s'étant réunis pour lui résister, il les vainquit et construisit un château sur les bords de l'Oudon; que de là, s'appesantissant sur l'Anjou, il descendit en Loire, comme le fait la Maine, et resta maître de ce pays jusqu'à sa mort. «Fugit iasque Craun, id est Credonem, tunc temporis territorii Namnetensis viculn......... Ac indè multa mala vicinis regionibus intulit. Adversùs autem Lambertum multi ad eum debellandum ínsurgentes ab eo victi recesserunt.... Devictís sibi resistentibus, castrum SUPE RRIPAM  ULDONIS composuít; et accipíens indé in dominatu suo andegavens territarium, sícut Meduana in Ligerim descendit, et íllud territorium tenuit víolentiá, usque ad finem vitae suae » — L'Oudon est effectivement une petite rivière qui passe à Craon et qui se jette dans la Maine, dont les eaux se rendent elles-mêmes à la Loire. C'est ce qui explique parfaitement le texte ci-dessus. Mais évidemment il n'y a la rien qui puisse s'appliquer à Oudon, gros bourg sur les bords même de la Loire, et à plusieurs lieues de l'embouchure de la Maine. La confusion est plus qu'évidente, et tellement grossière qu'elle ne s'explique pas. Selon toute apparence, cette construction a reçu son nom par souvenir de la première; et voila tout. — Il y avait autrefois à Oudon une maladrerie de fondation commune, à présentation de l'évêque, et valant 400 livres. — Bonaventure de Sainte-Anne, carme, mort en 1667, auteur de la Défense de l'autorité de N. S. P. contre les erreurs de re temps, ouvrage publié à Metz en 1658, et censuré par la Sorbonne, était né à Oudon. — Il y a foires de bestiaux le 18 mai et le 11 novembre. — Géologie : le gneiss et le micaschiste dominent surtout dans les abords de la Loire. L'amplibolithe et le steaschiste se montrent au bourg et sur le coteau qui est au nord-ouest. Le gneiss amphiboleux qui se montre au sud et à l'est passe sous la Loire et reparaît à l'autre bord. On a trouvé du fer carbure au nord de la ville. — On parle le français.

* Adolphe Joanne / Christophe Belser : "Oudon. Oudon est situéeà 9 kilomètres d'Ancenis sur la rive droite de la Loire, au confluent du Hâvre. Cette petite ville possède une tour octogonale remarquable qui était le donjon d'un château fort du XVè siècle. Ce château avait succédé à un autre, dont parlent les chroniques des XIè et XIIIè siècles. Jean Sans Terre l'assiégea en 1214, et Philippe-Auguste le délivra. Les Anglais le possédèrent et y tinrent garnison. Jean et Julien de Malestroit y fabriquaient de la fausse monnaie; François Ier les fit assiéger. Ils furent pris, conduits au château de Nante, et exécutés. Leur domaine fut confisqué; il appartint dans la suite à la maison de Condé. On remarque aux environs d'Oudon les ruines du château de la Vieille-Cour."

Patrimoine. Archéologie / Glad; Arkeologiezh

seules les fenêtres ouvertes ont des liens actifs

Menhir de la Pierre-Blanche Peulven ar Maen-Gwenn
Le bourg Ar bourg
Église saint Martin (XIXè) Iliz sant Marzhin
   
Tour / Donjon (fin XIVè)  
Château fort (XIVè) (débris)  
Château de Vieilcour / Vieille-Cour (ruines)  
Château de la Haute-Roche (1857)  

i

Félix Benoist. La Bretagne contemporaine. 1865

Léproserie

Documents provenant de FaceBook. Groupe ***. Contributeur Jean Carrière

Étymologie / Gerdarzh

* Dauzat & Rostaing (1963-1978) : Uldo, 1038; nom d'homme germanique  Vuld-

* Jean-Yves Le Moing (1990) : Uldo, 1038; Odonio, 1330

* Erwan Vallerie (1995) : Uldo, 1038; Udon, 1278

* Éditions Flohic (1999) : du celte ould, rivière

Personnes connues Tud brudet
Bonaventure de Sainte-Anne

carme

... ? / 1667

Bonaventure de Sainte-Anne

karmezad

... ? / 1667

Armorial * Ardamezeg

   
du Bellay     Damet Malestroit

Originaires d'Anjou

Seigneurs dudit lieu; de Montreuil; de Langée; marquis de Thouarcé en 1609; prince d’Yvetot; sr d'Oudon, par. de ce nom; des Pezeries, par. de Château-Thébault

"D'argent à la bande fuselée de gueules, accompagnée de six fleurs de lys d'azur"

"En arc'hant e sourin gwerzhidet en gwad, heuliet gant c'hwec'h flourdilizenn en glazur"

- René, abbé de Saint-Méen en 1532 puis évêque du Mans; décédé en 1546; 

- Martin, abbé de Saint-Melaine en 1724, prieur du Combourg en 1727 et évêque de  Fréjus en 1759, décédé en 1775. 

Cette famille s'est alliée aux Bretagne-Avaugour, Rieux, Beaumanoir, Sévigné et Malanoë.

(PPC)

    Seigneurs de la Pilardière, en Oudon

référencé en 1446, évêché de Nantes

"de sable au croissant d'argent, surmonté d'un marteau d'or"

"en sabel e greskenn en arc'hant, leinet gant ur morzhol en aour"

(PPC)

 

Vie associative Buhez dre ar gevredadoù
   

Communes du canton d'Ancenis Kumunioù kanton *Ankiniz
Ancenis *Ankiniz
Anetz *Arned
Mésanger *Mezansker
Oudon *Oudon
Pouillé-les-Côteaux *Paolieg-ar-Rozioù
La Roche-Blanche *ar Roc'h-Wenn
Saint-Géréon *Sant-Gerent
Saint-Herblon *Sant-Ervlon-ar-Roz

Communes limitrophes de Oudon

Parrezioù tro war dro Oudon

Le Cellier Couffé Saint-Géréon Ancenis La Loire

Sources; Bibliographie / Einen; Levrlennadur :

* OGEE : Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne; vers 1780; 

* A. MARTEVILLE et P. VARIN, vérificateurs et correcteurs d'Ogée. 1843.

* Dictionnaire MEYRAT : Dictionnaire national des communes de France. (année 1968). Editions Albin-Michel Paris. 1970

* Adolphe JOANNE : Géographie du département de la Loire-Inférieure.. Hachette. 1884.

* Albert DAUZAT & Charles ROSTAING : Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France. Larousse, 1963; Guénégaud, 1978.

* Jean-Yves LE MOING : Les noms de lieux bretons de Haute Bretagne. Coop Breizh. 1990

* Erwan VALLERIE : Diazezoù studi istorel an anvioù-parrez * Corpus * Traité de toponymie historique de la Bretagne. An Here. 1995

* Michel FROGER et Michel PRESSENSE : Armorial des communes de Loire-Atlantique. 1996

* Éditions FLOHIC : Le Patrimoine des communes de Loire-Atlantique. 1999

* Christophe BELSER : Loire-Atlantique. La Loire-Inférieure au XIXè siècle. Editions C.M.D.  2003

* Pol POTIER de COURCY : Nobiliaire et armorial de Bretagne. 1890. Editions des Régionalismes. 2011 / 2015

* Daniel DELATTRE : La Loire-Atlantique; les 221 communes. Editions Delattre. 2013

* AL LIAMM : Nouveau Dictionnaire Breton / Français; Français / Breton. 2014

Liens électroniques des sites Internet traitant de Oudon :

* lien communal : 

* Wikipedia brezhonek : 

* forum du site Marikavel : Academia Celtica

* Autres pages de l'encyclopédie Marikavel.org pouvant être liées à la présente :

http://marikavel.org/heraldique/bretagne-familles/accueil.htm

http://marikavel.org/broceliande/broceliande.htm

* solidarité nationale bretonne avec le département de Loire Atlantique : Loire-Atlantique

* sauf indication contraire, l'ensemble des blasons figurant sur cette page ont été dessinés par J.C Even, sur bases de GenHerald 5.

* Introduction musicale de cette page : Bro Goz Ma Zadoù, hymne national breton, au lien direct : http://limaillet.free.fr/MP3s/BroGoz.mp3

hast buan, ma mignonig, karantez vras am eus evidout va vite, mon petit ami, je t'aime beaucoup

go fast, my little friend, I love you very much

Retour en tête de page. En dro d'ar penn ar bajenn