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Jean-Claude EVEN

bet ganet e Kêr ar ROC'H 

(Ar ROC'H-DERRIEN)

Bro-Dreger

BREIZH

d'an 18t a viz C'hwevrer 1947

Jean-Claude EVEN. né à La ROCHE-DERRIEN, le 18 février 1947

Trégor; Bretagne

Cursus : rejet du système après avoir été pressenti pour l'École Normale d'instituteurs; fin des 'études' classiques en classe de seconde. 

Profession : Maître d'Oeuvre en Bâtiment (retraité en 2009). Métreur-vérificateur auto-entrepreneur de 2009 à 2023.

Breizh

 

Option politique : nationaliste breton et fédéraliste européen sur bases régionales.

* anti-fasciste; anti-stalinien; anti-jacobin; anti-impérialiste; anti-colonialiste; anti-xénophobe.

Religion : non croyant, non pratiquant, imprégné de culture celtique et chrétienne.

Une passion essentielle : Études et recherches sur l'histoire nationale des Bretons, aux époques : celtique, romaine, et médiévale, incluant l'archéologie et la défense du patrimoine.

Chercheur-Historien autodidacte. Auteur auto-éditeur. 

Publications (toutes à compte d'auteur) : 

- CALENDRIER ROMAIN. Méthode de calcul et de vérification des dates, de Jules César à l'An 2000. Trégrom. 1980.

- GRANDE BRETAGNE CELTIQUE. Étude des étymologies des noms de peuples et de tribus. Trégrom. 1982.

- CADASTRE ARMORICAIN. De Armoricae Metatione. Reconstitution théorique. Essai de Synthèse. Lannion. 1987.

- KAVELL AR VRO. Le berceau de la Bretagne armoricaine. Étude de la première installation organisée des Bretons en Armorique. Essai de synthèse. Lannuon. 1987.

- MAXEN WLEDIG. Magnus Clemens Maximus Augustus. L'empereur romain issu de Bretagne. Essai de synthèse. Lannuon. 1991.

- SKEUL AN AMZER. Gradus Temporum. Levrenn 1. Bloazioù 1 da 10. Lannuon. Miz Kerzu 1994.

- CARHAIX ET PAULE. Le pays de Guenièvre, de Viviane, et de Merlin. Lannuon. Mezheven 1995.

- EMGANN KARAEZ. La Bataille de Carohaise. Brocéliande et la source du Graal. Lannuon. 1996.

- GENESE DE LA BRETAGNE ARMORICAINE. Analyse de l'expédition de Maxime (Magnus Clemens Maximus) au printemps 383 .... Lannuon. 1999.

- HISTOIRE NATIONALE DES BRETONS EN GRANDE-BRETAGNE, de l'Aube des Temps jusqu'à la fin du Vè siècle après J-C. Lannuon. 1996-1999.

LA BATAILLE DE CAROHAISE. Brocéliande démythifiée et démystifiée : réédition intégrale de celle de 1997, avec ajout d'iconographie, par le Centre Généalogique et Historique du Poher, à Carhaix, octobre 2016, faisant suite aux découvertes archéologiques des sites de Saint-Symphorien et de Bressillien, en Paule, à la source de l'aqueduc romain de Carhaix.

Pseudonyme  :        

Marc'heg an Avel

Traductions possibles : Chevalier du Vent; Chevalier d'Aquilon; Knight of the Wind.

hag a zo ennan skeudenn ar Gouelan, un evn hag a zo war un dro tost-tre, gouez ha distag, eus aochoù hag maezioù Breizh-Izel;

qui est en soi une allégorie du Goéland, un oiseau à la fois familier, sauvage et farouche, des rivages et des campagnes de la Bretagne armoricaine;

wich is a allegory of the Gull, a bird wich is both familiar, wild and fierce, living on the sea-sides and in the inside-countries of Brittany. 

Blason de conception personnelle, enregistré sur le le forum Le Temps des Hérauts

Dreist an amzer

"d'hermine plein à la croix noire, au canton de chef dextre d'argent au lion de gueules (La Roche-Derrien), et chargé d'un buisson de cinq roses rouges tigées et feuillées de sinople"

"En erminoù e groaz en sabel, e c'hanton a-zehou ouzh kab en arc'hant e leon en gwad (Ar Roc'h-Derien), ha karget gant ur vodenn a bemp rozenn en gwad garennet ha deliaouet en geot"

 

Puisqu'à la demande de certains illuminés de la pseudo "forêt de Brocéliande" de Paimpont, cette page devrait être visitée davantage, je vais donc y exposer le cheminement de mes recherches qui ont mené aux deux grandes découvertes : la véritable Brocéliande historique et archéologique, de Paule, et le lieu de débarquement de Maxime (Magnus Clemens Maximus), à Saint-Valery-sur-Somme, au printemps 383.

 

CHRONOLOGIE

Mon intérêt pour la chronologie a été provoqué par deux observations :

* dans l'ouvrage de Pierre BARBIER : Le Trégor historique et monumental, Les Presses bretonnes, Saint-Brieuc, 1960, traitant de saint Tugdual, page 44, il écrit : "C'est dans le monastère qu'il avait fondé à Tréguier sue mourut saint Tugdual, un dimanche 30 novembre, jour où l'Église de Tréguier honore sa mémoire. Le 30 novembre tomba un dimanche en 553, 559, et 564; sa mort eut donc lieu en l'une de ces trois années, sans que l'on puisse préciser laquelle".

Bien entendu, je savais que les gens de clergé disposaient de tables leur permettant de retrouver aisément les dates. Il existait aussi des Manuels de Diplomatique, où des méthodes empiriques appelés calendriers dits perpétuels, mais relativement limités dans le temps.

* dans l'ouvrage de Jacques BOULENGER : Les romans de la Table ronde, Librairie Plon, 1941, réédition UGF, collection 10-18, 1971, il est précisé, au chapitre XIII. Bataille de Carohaise, page 137 : "C'était un mardi soir, 30 avril" ... mais sans indication de l'année.

Je me suis dit que c'était tout de même terrible d'avoir à faire des recherches fastidieuses, voire parfois cabalistiques, pour obtenir une date tout simplement.

J'ai donc essayé de trouver une réponse, et me suis mis à la tache.

Sur une page, après avoir tracé lignes et colonnes, je suis parti du mardi 30 novembre 553, en la complétant vers le haut, jusqu'au Ier janvier, et vers le bas, 31 décembre. Puis j'ai rempli la page suivante 554, puis 555, puis 556, etc, en tenant compte des années bissextiles. Au bout de quelques pages, je me suis rendu compte que des années étaient identiques quand à la place des jours. Je n'avais donc qu'à en faire des photocopies et les intercaler. Les années données par Barbier étaient confirmées !

Et je me suis alors rendu compte, tout simplement, qu'une année de 365 jours débute et s'achève sur des jours qui portent le même nom, et que donc, trois années ordinaires qui se suivent débutent et s'achèvent sur des jours identiques, à un décalage près. Pour la bissextile qui suit la 3ème, celle-ci se termine sur le nom du jour suivant (une année bissextile qui débute un mercredi s'achève un jeudi).  Et l'on repart selon le même principe pour les années suivantes.

J'ai donc intitulé les années comme suit :

- pour les ordinaires, de 365 jours : L1, Ma1, Me1, J1, V1, S1, D1

- pour les bissextiles, de 366 jours : L2, Ma2, Me2, J2, V2, S2, D2

Ce qui fait 14 années de base, ni plus ni moins.

Dans la logique qui suit, il est apparu que les années reprennent exactement le même ordre tout les 28 ans, dus à la fréquence 7 x 4.

Cela a permis de mettre en place rapidement le calendrier romain du 1er janvier 0001 au jeudi 4 octobre 1582, sans interruption.

Le passage par la chancellerie papale s'est faite en passant directement du jeudi 4 octobre 1582 du calendrier julien, au vendredi 15 octobre 1582, du calendrier grégorien. Il n'y avait donc qu'à reprendre le même processus, en tenant compte que désormais, les années de fin de siècles non divisibles par 400 n'étaient plus bissextiles.

Bien entendu, cela a engendré une vaste pagaille dans les calendriers, les pays protestants et orthodoxes, ne reconnaissant pas l'autorité papale, continuant à utiliser le calendrier julien, jusqu'à des années variables de ralliement, le dernier en date étant, semble t'il, la Grèce, en 1923, consécutivement à la fin de la guerre 1914-1918 où c'est le calendrier en vigueur aux États-Unis d'Amérique qui a servi de référence  au calendrier international.

Les vérifications ont été faites aussi par les dates de Pâques données par le Centre National de Pastorale Liturgique, de Paris.

Pour la date tronquée des Romans de la Table ronde, mardi 30 avril, ceci a permis d'identifier l'année 474, pendant laquelle Jules NEPOS a été césar = vice empereur, en Occident, du 9 février au 24 juin, date à laquelle il est devenu auguste = empereur, et qui permet donc de l'identifier au Jules César de la Légende arthurienne.

Bien entendu, l'édition de 1980 déposée en Dépôt Légal sous le titre Calendrier romain, méthode de recherche et de vérification des dates, de Jules César à l'An 2000, était sous format papier, mais d'utilisation très simple. Depuis, l'informatique a rendu les recherches de dates encore plus simples, tout en confirmant l'étude point pour point.

Le travail de bénédictin se prolonge désormais par les mises à jours régulières sur la page Internet : http://marikavel.org/almanach/accueil.htm

 

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GENÈSE DE LA BRETAGNE ARMORICAINE

 

Partant de la bataille de La Roche-Derrien, mon pays natal, j'ai cherché à remonter le temps pour savoir le pourquoi du pourquoi des choses. Et plus je remontais dans le temps, et moins j'avais d'interlocuteurs capables de répondre à mes questions. A l'époque, l'idée dominante était que la Bretagne était identique à l'Armorique, et qu'elle avait été créée par Maxime lors de son expédition de 383. Mais même à ce sujet, l'Histoire de Bretagne étant encore pour le moins nébuleuse, de nombreux historiens considérant que beaucoup de tout çà n'était que pure légende.

En conséquence de quoi, lorsque d'autres étaient en train de s'enivrer et de se crétiniser de légendes arthuriennes, me suis-je mis en quête d'une histoire des Bretons, et des Bretagne(s), depuis la plus haute antiquité possible.

Pour ce faire, j'ai acquis les textes des auteurs de l'Antiquité, la plupart inconnus de moi-même. On trouvera sur ce site l'intégralité de ma bibliothèque.

J'ai donc ainsi acquis une connaissance de l'histoire des Bretons de l'Antiquité celtique et romaine de la Grande-Bretagne : l'une des conséquences majeures étant de me rendre compte que l'histoire "celtique" de la (Petite) Bretagne était largement cousue de fils blancs, par ignorance crasse des bases historiques pourtant déjà largement connues, pour qui savait ne pas se laisser piéger par l'esprit légendaire.

Il m'a fallu alors me départir de certaines idées reconnues comme fondamentales, mais totalement erronées, qui conduisaient systématiquement les historiens dans l'impasse et à se réfugier dans une acceptation "historico-légendaire" des éléments dont ils n'arrivaient pas à comprendre ni en expliquer le sens.

A partir des textes des auteurs anciens et des travaux de recherche des historiens, j'ai donc reconstitué l'Histoire de façon linéaire dans son ordre chronologique le plus précis possible, voire au jour juste quand les données le permettaient.

C'est la raison pour laquelle, au passage, cela m'a permis de comprendre l'énigme de Maxime, auteur des Bretons d'Armorique, même s'il s'avère qu'il n'a jamais mis les pieds dans ce qui allait devenir la Bretagne armoricaine. 

Cette recherche m'a conduit à envisager la fausseté du postulat Bretagne = Armorique, compte tenu qu'aucune des recherches faites en Bretagne n'apportait de réponse satisfaisante, et conduisait donc systématiquement à la conclusion d'historicité légendaire des personnages cités dans les textes de référence.

En définitive, cette expédition de Maxime, à partir de la (G) Bretagne de l'époque, n'était pas faite du tout pour créer une Petite Bretagne en "Armorique", mais n'était qu'un épisode interne de l'empire romain de l'époque.  La disposition des troupes britto-romaines le long des côtes de la Manche (pare-Mori-Iktios > Aremorica > Armorique), dans le cadre du Tractus aremoricanui et Nervicani, a eu pour conséquence l'installation de certaines unités d'entre elles à l'extrémité ouest de ces cotes. En tout état de cause, ces troupes n'étaient pas anti-romaines, comme certains se sont empressés de la prétendre, puisqu'elles étaient elles-mêmes au service d'un officier de l'armée romaine qui revendiquait le pouvoir impérial. 

Bibliothèque de l'Antiquité gréco-latine. Page en cours d'élaboration. Lien actif

Bibliothèque consacrée à la Grande-Bretagne. Page en cours d'élaboration. Lien actif

Bibliothèque consacrée à la Petite Bretagne d'Armorique. Page en cours d'élaboration. Lien actif

Bibliothèque générale d'histoire, géographie, linguistique, mythes et religions. Page en cours d'élaboration. Lien actif