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Bretagne Breizh |
Kemperven Quemperven |
pajenn bet digoret e 2003 | page ouverte en 2003 | * forum du site Marikavel : Academia Celtica | dernière mise à jour 29/03/2022 20:28:23 |
Définition : commune de la
Bretagne historique; Bro-Dreger / Trégor; évêché de
Tréguier; . Aujourd'hui dans la région administrative non historique dite "de Bretagne"; département des Côtes d'Armor; arrondissement de Lannion; canton de La Roche-Derrien, sur le Guindy. Code postal : Superficie : 769 ha. Population : 700 'communiants' vers 1780; 885 hab. en 1878; 817 hab. en 1881; 803 hab. en 1890; 407 hab. en 1968; 340 hab. en 1982; 354 hab. en 1990; 357 hab. en 1999; |
i Degemer mat e Kemperven |
Paroisse : église sous le vocable de saint Hervé. |
Blason; logo : |
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Histoire : (en cours d'élaboration)
Cité des Ossismes : A l'époque de l'indépendance gauloise, puis durant l'empire romain, ce territoire fait partie de la cité des Ossismes, dont la capitale est Vorgium / Carhaix, située au centre géographique de la cité. De façon plus précise, le territoire de Quemperven se trouve en Pagus Tricurius > Bro Dreger / Trégor. ***** Installation des Britto-romains : Le territoire fait partie de la dotation faite par l'empereur Maxime (Magnus Clemens Maximus Augustus) / Maxen Wledig, à son beau-frère, le Britto-romain Conan (Mériadec), vers 385. Il fait donc ainsi partie du premier 'royaume' breton de Bretagne armoricaine. A partir de l'organisation de la la Bretagne armoricaine, fin Vè siècle / début VI è siècles, le territoire de Quemperven semble faire partie de la paroisse bretonne primitive de ***, successeur probable d'un fundus gallo-romain. L'ensemble fait patrie intégrante du Trégor.
***** Période médiévale :
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Étymologie : * J. Rigaud (1890) : "Le nom de cette commune composé de quemper (confluent), et ven ou guen (blanc) se justifie par sa situation géographique. Situé au sud-ouest de La Roche-Derrien, son territoire est tout entier compris entre le Guindy à l'ouest et un de ses affluents à l'est, qui ont leur confluent au nord de la commune". * René Couffon (1945-1946) : * Albert Dauzat et Charles Rostaing (1963-1978) : "breton kemper, confluent; + breton gwen, blanc, ou men, pierre". * Régis de Saint-Jouan (1990) : ""L'église de Kemperven figure parmi les bénéfices du diocèse de Tréguier dès 1330 environ ... Kamperven était une paroisse dès 1426. Camperven en 1505; Quemperven dès 1554" * Bernard Tanguy (1992) : "Kemperven, vers 1330; Camperven, fin XIVè siècle; Kamperven, 1426; Quemperguen, 1486; Quemperven, 1554; breton : Kemperven". "Comme Quemper-Guézennec, dont il se distingue par l'adjonction de l'élément -ven, probable forme mutée du breton gwenn "blanc" et probable anthroponyme, le bourg de Quemperven n'occupe pas un site caractérisé de confluent, en vieux-breton kember, kemper, que son nom implique. Guère approprié pour la jonction du maigre ruisseau qu'alimente la fontaine de la chapelle Notre-Dame-du-Bois avec le ruisseau de Stéren, au nord-est du bourg, le terme le serait en revanche pour celle de ce dernier cours d'eau avec le Guindy. mais cette confluence se situant sur le territoire de Langoat, à environ 4 km au nord, il faudrait supposer que cette paroisse se soit agrandie, voire même créée au détriment de celle de Quemperven. Outre que la configuration de Langoat ne le dément pas, le fait que Quemperven soit enclavé dans le fief épiscopal des Régaires de Tréguier, auquel appartenaient, outre Langoat, Mantallot, Berhet, Lanvézéac et Lanmérin, tendrait à suggérer que la constitution de ce fief se serait faite au détriment d'une ancienne seigneurie dont un des titulaires pourrait bien être mentionné en 1218. Il n'est pas dit, en effet, qu'Eudes de Quemper cité dans cet acte soit un seigneur de Quemper-Guézennec (cf. ce nom). Le document rapporte que, partant pour Jérusalem, Eudes, seigneur de La Roche-Derrien, confia à Geffroy de Rohan la garde de son fils et de la fille d'Eudes de Quemper, son oncle, en lui demandant de veiller, s'il advenait que son fils meure, à lui faire épouser un autre de ses enfants". * Éditions Flohic (1998) : "du latin campus Hervei, territoire de saint Hervé, ou de l'ancien breton kemper, confluent, et gwenn, blanc, béni". "Selon Jean Le Gonidec (1695), saint Hervé aurait séjourné sur le territoire de Quemperven. Il aurait fondé le monastère au IXè siècle, à moins que ce soit l'uvre d'un de ses disciples". * Hervé Abalain (2000) : "Kemperven, de Kemper, confluent + gwenn ou plutôt Guen, anthroponyme; le confluent est celui de deux modestes ruisseaux". * Daniel Delattre (2004) : "Kemperven au XIVè; Quemperguen au XVè; Quemperven dès 1554". ******* Commentaire JC Even : Le site du bourg actuel de Quemperven ne correspond effectivement et absolument pas à une zone majeure de confluence. L'idée de Bernard Tanguy, proposant de voir derrière le nom de Quemperven la désignation d'un fief appartenant à un seigneur de Quemper-Guézennec, peut sembler intéressante, sauf à expliquer alors l'ajout de la terminaison -ven, celle qui précisément pose problème à tous les analystes. Par simple philosophie de recherche, je propose, sans preuve, mais compte tenu des proximités des voies gallo-romaines : *camp + *Berven, par accentuation supposée du P final de camp sur le B initial de Berven, ce dernier étant un anthroponyme connu. |
Patrimoine.
Archéologie : seules les fenêtres ouvertes ont des liens actifs
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i |
Personnes connues | Tud brudet |
Maudez-René
LE COZANNET. prêtre missionnaire. 1666-1720
Langoat, 8 décembre 1666 / Quemperven, 25 juillet 1720 |
Mode-Reun KOZANNED, beleg misioner 1666-1720 |
Armorial * Ardamezeg
Famille Michel seigneurs du Cosquer, en Quemperven; de Keranroux, en Pommerit-Jaudy; de Kervaëc, en Trédarzec; de Kerdaniel, en Cavan; de la Ville-Basse (?); des Fontaines (?) "d'argent à la iête de maure de sable, tortillée d'argent" "en arc'hant, e penn morian en sabel, talwedek en arc'hant" 1543; 1668 (PPC) |
Vie associative | Buhez dre ar gevredadoù |
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Communes limitrophes de Quemperven | Parrezioù tro war dro Kemperven |
Caouënnec-Lanvézéac | Rospez | Lanmérin | Langoat | Cavan |
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Croix domestiques en ciment revêtu d'éclats de faïence. Collection privée. Reproduction réservée.
Sources : - OGEE : Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, dédié à la Nation bretonne, vers 1780; - A. MARTEVILLE et P. VARIN : continuateurs d'Ogée, avec corrections et mises à jour adaptées à la situation post-révolutionnaire. 1843. - Adolphe JOANNE : Département des Côtes-du-Nord. Hachette. 1878. - Adolphe JOANNE : Dictionnaire des communes du département des Côtes-du-Nord. 1886. - J. RIGAUD : Géographie historique des Côtes du Nord. 1890. - Frotier de la Messelière : De l'age probable des châteaux de terre, dans Société d'Émulation des Côtes-du-Nord, n° LXV 1933. - René COUFFON : Recherches sur les églises primitives, dans Société d'Émulation des Côtes-du-Nord; n° LXXV 1945-1946. - Albert DAUZAT et Charles ROSTAING : Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France. Librairie Guénégaud. 1963-1978. - Roparz HEMON : Dictionnaire français-breton. Al Liamm. 1978. - Jean MAGUER : Kanton ar Roc'h. Petite histoire du canton de La Roche-Derrien. Lannion. 1999. - Régis de SAINT-JOUAN : Dictionnaire des communes du département des Côtes d'Armor. 1990. - Bernard TANGUY : Dictionnaire des noms de communes, trèves et paroisses des Côtes-d'Armor. Chasse-Marée - Ar Men. 1992 - Éditions FLOHIC : Le patrimoine des communes des Côtes-d'Armor. 1998. - Hervé ABALAIN : Les noms de lieux bretons. Universels Gisserot. 2000. - Daniel DELATTRE : Les côtes d'Armor. Les 372 communes. Éditions Delattre. 2004. - Jean-Baptiste LINTANF et Wolfgang LORCHER : Les calvaires de QUEMPERVEN. Neckar-Verlag. 2007 (disponible en mairie, au restaurant Le Quemperven, et à la librairie Gwalarn à Lannion) |
Liens électroniques
des sites Internet traitant de Quemperven / Kemperven
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