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Breizh Bretagne |
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Bro hag Eskopti Roazhon Pays et Évêché de Rennes |
Vieux-Vy-sur-Couesnon
*Henvig-ar-C'houenon |
pajenn bet digoret an 22.09.2019 | page ouverte le 22.09.2019 | * forum du site Marikavel : Academia Celtica | dernière mise à jour 06/09/2024 18:22:32 |
Définition / Displegadur : Commune de la Bretagne historique, en Pays
et évêché de Rennes. Aujourd'hui dans la région administrative non historique dite "de Bretagne"; département d'Ille-et-Vilaine; arrondissement de Rennes; canton de Saint-Aubin-d'Aubigné; sur le Couesnon et la Minette. Code postal : Superficie : 2156 ha. Population : 950 'communiants' vers 1780; 1592 hab. en 1878; 941 hab. en 1968; 868 hab. en 1999; |
Armoiries; blason / Ardamezioù; skoed : |
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Paroisse / Parrez : église sous le vocable de saint Germain |
Histoire / Istor : * Ogée (1780) : Vieuxvy-sur-Couesnon : à 6 lieues au N.-N.-E. de Rennes, son évêché, et à 2 lieues 2/3 d'Antrain, sa subdélégation. Cette paroisse relève du roi, ressortit à Bâzouges, et compte 950 communiants; la cure est à l'alternative. Ce territoire, arrosé des eaux de la rivière de Couesnon, et couvert d'arbres et buissons, offre à la vue des terres en 1abour de bonne qualité, les bois de Sève et de la Mirardais. La haute-justice d'Orange appartient à M. de la Blinaye. * Marteville & Varin (1843) : VIEUXVY
(sous l'invocation de Saint-Germain-d'Auxerre, fêté le 31 juillet);
commune formée de l'anc. par. de ce nom; aujourd'hui succursale. —
Limit. : N. Romazy, Chauvigné; E. Saint-Christoplie-de-Valains,
Saint-Ouen-des-Alleux, Mézière; S. Gahard; O. Sens. — Princip.
vill. : le Grand et Petit-Bourguel, Brais, Valains, le Haut et Bas-Val,
les Baudais, le Bois-de-Vieuxvy, Sautogé,
Haut zet Bas-Richerel, Mebée, Haut et Bas-Guillac, Grand et Petit-Moulinet.
— Superf. tot. 2156 hect., dont les princip. div. sont : ter. lab.
1087; prés et pât. 221; bois 131; verg. et jard. 36; landes et
incultes 593; étangs 18; sup. des prop. bat. 11; cont. non imp. 59. Const.
div. 373; moulins 7 (à eau, de Belliard, d'Orange, du Pont,
Grands-Moulins, Guémin, de Brais, de Gué-Morin; la plupart sont moulins
à papier).
Cette commune est traversée, du sud an nord, dans sa partie est, par
le Couesnon; la Minette se jette dans cette rivière, près du moulin
de Brais. La route départementale de Vitré à Saint-Malo et le chemin
de grande communication de Fougères à Hédé la coupent sur deux
directions; le dernier traverse le bourg même. Enfin, la grande
route de Rennes à Antrain la limite à l'ouest. Au sud, étangs de
Vassot et de Charbonnière. — Ainsi que nous l'avons dit déjà à
l'article Saint-Aubin-du-Cormier, le nom primitif de Vieuxvy dut être
Orange. Alors, le bourg était aussi sur la rive gauche du Couesnon,
mais beaucoup plus près de la rivière, sur un coteau qui domine le
cours de celle-ci, et qui a retenu le nom d’Orange. Quand la route
de Rennes
à Fougères cessa de passer par cette localité, le bourg fut établi
où il est maintenant, et prit le nom de "Parocchia de Veteri
Via". Vieuxvy ne veut donc pas dire Vieux-Bourg (Vetus
Vicus), comme on l'a répété souvent. — Cette localité
semble avoir été jadis l'emplacement d'une importante station
romaine. Deux camps y défendaient le passage du Couesnon.— Le
premier, qu'on nomme encore dans ce pays les Retranchements,
est surtout visible à Bourguel, sur une petite lande, à environ 600
m. au nord du bourg.
Là le camp romain, presque intact sur une longueur de 150 m., se
dirigeant de l'est à l'ouest, est admirablement formé d’un double
fossé et de trois éminences qui dépendent de la lande élevée vers
le coteau avisagé au sud. Cette fortification, formée d'un mélange
de terre et de pierres granitiques qui n'ont pas été liées entre
elles par le ciment, dut servir à enceindre un camp énorme, car on
la suit à l'ouest sur une longueur de plus de 200 m., et au milieu
des terres labourées jusqu’au village de Bourguel, où elle se
perd. A l’est, elle se prolonge sur un chemin qui l'a recouverte et vient
se perdre dans le village du Moulinet, qui certainement a été construit
de ses débris; au-delà elle disparaît, et l'on est quelque temps sans en
retrouver trace. Mais bientôt elle redevient visible au détour d'un petit chemin qui descend au
moulin de Guemin. Là on voit encore parfaitement l'éminence centrale
se dirigeant vers le Couesnon et gardant le sommet du coteau qui domine le cours de cette
rivière, qu'on passe à gué au dessus du moulin. De ce point on devait
voir
Orange. A l'époque où le pays breton n'était pas, comme
aujourd’hui, coupé de ces fossés innombrables qui, recouverts de chênes
épais, forment comme une continuelle forêt. Si l'on s'en rapporte aux
habitants, ces retranchements ont plus d'une lieue et demie de longueur,
et on les retrouve jusque sur la lande Herve, à l'ouest.
Nous croyons bien plutôt que les fortifications de ce dernier point sont un autre camp
romain, et que celles-ci doivent etre étudiées comme un seul camp. Orange, position
mieux défendue par la nature que par l'art, est sur un monticule qui
forme une pointe au nord et va en s'inclinant
vers la vallée de Vieuxvy, ou plutôt vers le point où le Couesnon
se franchit sur le vieux pont du moulin à papier de Belliard. Le sommet
de ce monticule, qui peut avoir
250 m. de long sur 100 m. de large, est encore garni d'une
fortification formée de pierres de toute sorte, assez bien agrégées
avec de la terre pour que, parfois, on puisse se demander si ce n'est
pas une muraille dégarnie de ses pierres de parement. La face de
l'ouest présente surtout
ce caractère. Cette face domine une vallée que coupe un
petit cours d'eau qui, jadis retenu par une chaussée encore visible, donnait
au camp l'eau nécessaire, et formait de ce côté un abri contre un coup de
main. A l'est la fortification, perdue dans des taillis, domine le Couesnon,
qui lui sert aussi de défense. Au nord elle plonge sur la vallée, et, pour
l'enlever, il eût fallu un siège en règle.
Le seul point par où elle fut abordable est l'ouest, où
elle est presque de niveau avec le sol. Mais, de ce côté, un large
fossé, dont on voit encore la ligne profonde, la
défendait contre les attaques du dehors. Là, des arbres ont couvert
l'éminence de terre et pierres amoncelées,
et l'ont conservée tout en l'envahissant. Ce camp romain, aujourd'hui partie cultivé, partie
couverte de genêts, renfermait en son enceinte des blocs granitiques
très-remarquables. Les uns sont situés au centre; les autres bordent
le retranchement sud. On comprend que ces rochers élevés au dessus du sol aient
été, soit de véritables tribunes politiques, soit des autels des Augures. —
L'entrée
principale de cette enceinte était, selon toute apparence, à l'angle du
fossé de l'ouest. De là un chemin pratiqué
dans la colline descend vers la rivière, qu'on passait à gué; mais
les paysans disent que c’était un souterrain par lequel l'on menait boire les
chevaux de la duchesse Anne.
— M. Louis, qui demeure à Orange même, a trouvé
dans le camp un éperon qu’on nous a montré, et sur
lequel nous avons lu une inscription en écriture allemande, du XIVè
siècle : "Verges Minicht" orthographiée très mal
comme on voit, et qui n’est autre que la devise bien connue : "Ne
m'oubliez pas". Cet éperon a dû appartenir à un cavalier
allemand. — Tout ce qui précède est
le résultat de notes prises par nous dans une courte visite à Vieuxvy.
Elles ont surtout pour but d'exciter les archéologues à s'occuper de
cette curieuse localité. — Géologie :
terrain de transition inférieur modifié par le granite;
quartzite à l'est et au sud; granite à 1 kilom. à l'ouest du |
Patrimoine.
Archéologie / Glad. Arkeologiezh : seules les fenêtres ouvertes ont des liens actifs
|
Étymologie / Gerdarzh :
* Dauzat & Rostaing (1963-1978) : de Veteri Vico, vers 1330; * Jean-Yves Le Moing (1990) : Vetus Vicum, 1040 * Erwan Vallerie (1995) : Parrochia Veteri Vici, 1030; de Veteri Vico, 1092; Vielvy sur Coaynon, 1430; Vieulxvy, 1542; * Éditions Flohic (2000) : du latin vetus vicus, "vieux bourg". |
Personnes connues | Tud brudet |
Zacharie Roussin
Chimiste, professeur, chercher Vieux-Vy, 06 septembre 1827 / **** |
Armorial * Ardamezeg
de la Bélinaye | d'Orenges | ||
vicomte
du dit lieu, en 1632, par. de Saint-Christophe;
seigneurs de la Bélottière, par. de Beaucé;
de la Teillaye; marquis de la Doblais, par. de Saint-Jean-sur-Couaisnon;
seigneurs d'Oranges, par. de Vieuxvi;
de Racinoux, par. de Saint-Ouen-des-Alleux;
du Berty, par. de la Bouexière.
Ext. réf. 1668, six gén., réf. et montres de 1478 à 1513, par. de Saint-Christophe de Valains et Beaucé, év. de Rennes. "d'argent, à trois rencontres de bélier de sable" "en arc'hant, e zri arbenn tourzh en sabel" - Jean, sujet aux armes et compris dans le rôle de la garnison de Fougères en 1483, marié à Jeanne du Mata, décédé en 1490, était fils d'Etienne et ce dernier, fils d'Olivier Fouque, demeurant à Fougères en 1408. Il quitta le nom de Fouque et compte parmi ses descendants deux chevaliers de Malte en 1626 et 1661; - quatre conseillers au parlement de 1580 à 1595; - deux volontaires au combat de Saint-Cast en 1755; - un maréchal-de-camp en 1784, lieutenant-général en 1814. (PPC) |
seigneur dudit lieu, en Vieuxvy-sur
Couesnon; de la Feillée; de la Rouaudière; des Loges et
de la Goutelle, en le Ferré. "parti d'argent et de gueules, au croissant de l'un en l'autre" "rannet etre arc'hant ha gwad, e greskenn an eil en egile" références de 1429 à 1513 (PPC) |
Vie associative | Buhez dre ar gevredadoù |
Communes limitrophes de Vieux-Vy-sur-Couesnon |
Parrezioù tro war dro *Henwig-ar-C'houenon |
Sources; Bibliographie / Eien; Levrlennadur
: * OGEE : Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne; vers 1780; * A. MARTEVILLE et P. VARIN, vérificateurs et correcteurs d'Ogée. 1843. * Adolphe JOANNE : Géographie d'Ille-et-Vilaine. Hachette. 1878. * Albert DAUZAT & Charles ROSTAING : Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France. Larousse, 1963; Guénégaud, 1978. * Dictionnaire MEYRAT : Dictionnaire national des communes de France. (année 1968). Editions Albin-Michel Paris. 1970 * Jean-Yves LE MOING : Les noms de lieux bretons de Haute Bretagne. Coop Breizh. 1990 * Erwan VALLERIE : Diazezoù studi istorel an anvioù-parrez * Corpus * Traité de toponymie historique de la Bretagne. An Here. 1995 * Éditions FLOHIC : Le Patrimoine des communes d'Ille-et-Vilaine. 2000 * Hervé ABALAIN : Les noms de lieux bretons. Les universels Gisserot. 2000 * Daniel DELATTRE : L'Ille-et-Vilaine; les 352 communes. Editions Delattre. 2004 * Pol POTIER de COURCY : Nobiliaire et armorial de Bretagne. 1890. Editions des Régionalismes. 2011 / 2015 * AL LIAMM : Nouveau Dictionnaire Breton / Français; Français / Breton. 2014 * Bernard RIO : Le livre des saints bretons. Editions Ouest-France. 2016 |
Liens électroniques des sites
Internet traitant de Vieuxvy-sur-Couesnon :
* lien communal : * forum du site Marikavel : Academia Celtica * Autres pages de l'encyclopédie Marikavel.org pouvant être liées à la présente : http://marikavel.org/heraldique/bretagne-familles/accueil.htm http://marikavel.org/broceliande/broceliande.htm * solidarité nationale bretonne avec le département de Loire Atlantique : Loire-Atlantique * sauf indication contraire, l'ensemble des blasons figurant sur cette page ont été dessinés par J.C Even, sur bases de GenHerald 5. * Introduction musicale de cette page : Bro Goz Ma Zadoù, hymne national breton, au lien direct : http://limaillet.free.fr/MP3s/BroGoz.mp3 hast buan, ma mignonig, karantez vras am eus evidout va vite, mon petit ami, je t'aime beaucoup go fast, my little friend, I love you very much |