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Breizh Bretagne |
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Gouesnac'h * Gouenac'h |
pajenn bet digoret ar 14.07.2008 | page ouverte le 14.07.2008 | * forum du site Marikavel : Academia Celtica | dernière mise à jour 30/09/2018 17:47:31 |
Définition : commune
de la Bretagne historique, en Bro Gernev / Cornouaille;
évêché de Quimper. Aujourd'hui dans la région économique dite "de Bretagne", département du Finistère; arrondissement de Quimper; canton de Fouesnant; sur l'Odet et l'anse de Saint-Cadou. Superficie : 1707 ha. Population : 600 'communiants' vers 1780; 831 hab. en 1878; 1178 hab. en 1906; 835 hab. en 1968; 1487 hab. en 1982; 1773 hab. en 1990; 2119 hab. en 1999; |
Armoiries; blason; logo : * Editions Flohic (1998) : "la bordure bleue symbolise l'Odet. En surcharge, la tête de bélier rappelle le pardon des lutteurs de Saint-Cadou. Les hermines sont celles de la Bretagne". * Froger et Pressensé (2001) : "d'argent à la bordure abaissée d'azur; un rencontre de bélier d'or brochant sur le tout, accompagné de trois mouchetures d'hermine, posées 2 et 1". Concepteur : Bernard Le Brun. D.M. 24 septembre 1987. Le bleu symbolise l'Odet qui borde la commune. La tête de bélier rappelle les combats qui chaque année opposent à saint-Cadou l'élite de la lutte bretonne; le vainqueur y remportant le "maout". * Daniel Delattre (2004) : ---------- NB JC Even : |
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Paroisses : sous le vocable de saint Pierre. |
Histoire : *
Ogée (1780) : Gouesnac'h, dans un fond, sur
la rivière d'Odet; à 2 1ieues 1/3 au sud de Quimper,
son évêché et sa subdélégation, et à 39 1ieues de
Rennes. Cette paroisse relève du roi et ressortit au
siège royal de Concarneau. On y compte 600 communiants.
La cure est à l'alternative. Son territoire, terminé au
sud par la mer, et à l'ouest par la rivière d'Odet, est
très-fertile et produit des moissons abondantes. Il est
plein de vallons et de monticules qui y répandent une
agréable variété; il est d'ailleurs cultivé avec
beaucoup de soin.La chapelle de Saint-Thomas, sise
dans le port de Benaudet, à un quart de lieue au sud du
bourg de Gouesnach, et dans son territoire, fut fondée,
l'an 1241, par Eudon de Fouesnant. En 1680, les
fiefs de Bodineau, Pleumieux, Coëtconq et Lieuron-de-Penfentenus
furent unis et érigés en baronnie, sous les noms de Chantesavic
, de Chef-Fontaine, avec haute, moyenne et basse-justice,
à M. de Chef-Fontaine. Par lettres données au
mois de février 1766, et enregistrées à la Chambre des
comptes le 19 août 1769, le roi confirma l'union
précédente, et y joignit encore les seigneuries de
Kersaladun et Kerandraon. Ses maisons nobles sont
Kergos et Lanhuron. ****************** * Marteville et Varin (1843) : GOUESNAC'H (sous l'invocation de saint Pierre), commune formée de l'anc. par. de ce nom; aujourd'hui succursale. (V. le Supplément pour tous les documents cadastraux. ) >>> Géologie : le micaschiste environne le bourg, qui lui-même est assis sur cette roche; mais la commune est presque toute sur granite. A l'ouest percent quelques points de roches feldspathiques et de granite amphibolique. On parle le breton. ****************** * Daniel Delattre (2004) : ****************** Maires de Gouesnac'h : |
Patrimoine.
Archéologie : seules les fenêtres ouvertes ont des liens actifs
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Étymologie : * Bernard Tanguy (1992) : "Guouenech, vers 1330; Goumenech, 1368; Gouvenech, 1426, 1574; Gouenech, 1516, Gouesnach, 1621; breton : Gouenah". "Le toponyme, qui remonte à la période bretonne ancienne, se désigne comme un composé formé du préfixe gou (en vieux-breton gu) et du breton menec'h, pluriel de manac'h "moine". Il s'agirait donc originellement d'une terre sous dépendance monastique". * Éditions Flohic (1998) : "du préfixe gou, et du breton menec'h, pluriel de manac'h, moine". * Hervé Abalain (2000) : "de gou + menec'h, terre sous dépendance monastique, ancien Goumenech, 1368". * Daniel Delattre (2004) : "Goumenech en 1368. Gouenech en 1516. Gouesnach en 1621". ------------- Observation JCE : voir un nom parallèle : Gommenech, en pays Goëlo. |
Personnes connues | Tud brudet |
Armorial * Ardamezeg
Famille Bobet seigeurs de Lanhurou |
Vie associative et culturelle | Buhez dre ar gevredadoù |
Jumelage avec Eyrecourt en Irlande | |
Jumelage avec Venthon, en Savoie |
i
Extrait de Visages de la Bretagne. 1944 |
* Gustave GEFFROY (1905)
: ... non seulement les jeunes filles, les jeunes femmes, mais les vieilles aussi ont, à leurs heures, sur leurs visages anciens, une lueur de cette joie qui équilibre les peines de la vie. Dans les fêtes, les noces, les pardons, il y a toujours des vieilles charmantes, très douces et très simples, très bienveillantes aussi, et qui disent toujours leur « Au revoir! » leur « Kennavo! », comme si elles faisaient savoir que peut-être on ne les reverrait plus dans ces assemblées joyeuses, mais qu'elles seraient bien contentes d'y revenir tout de même encore une fois, ou deux ! Davantage encore, dans le sud du pays, aux contrées de verdure étagées au-dessus de l'Atlantique, l'heureuse humeur se fait jour aux moindres occasions. C'est ici plus en dehors. Le langage est plus vif, les mots se précipitent, les voix sonnent plus haut et le cantique s'agrémente de chanson. Les paroles, les rires, les chants s'envolent dans le plein air des routes, au moindre prétexte de réunion, de fête traditionnelle. Chaque village, chaque hameau, chaque groupe de maisons, a son assemblée; chaque carrefour devient cabaret improvisé, salle de danse. Des planches sur des tréteaux, et des gens qui mangent et qui boivent. Un musicien debout sur un tonneau ou marchant en tète des danseurs, et ce sont les-vieilles danses paysannes qui ondulent sur la route, les danses à figures ordonnées, à gesticulations, à révérences. J'ai vu danser ces menuets et ces dérobées, même sur la route du Raz, dans le sinistre paysage aux champs bordés de pierres. Il faut qu'il y ait une résistance dans la race, un épanouissement quand même du désir de joie, pour installer ainsi l'humble et jolie mise en scène du plaisir au milieu de la nature hostile, devant la mer cruelle et assassine. Aussi, même chez les tout à fait pauvres, quelle sécurité dans les beaux paysages, au long des chemins creux ombragés de verdure, des sentiers dessinés par les haies, par les champs qui s'en vont vers les flots en pentes fleuries ! J'observe ces manières d'être dans le pays qui encadre de ses beaux feuillages la baie de la Forêt, tout un pays qui s'arrondit depuis Concarneau jusqu'à la pointe de Beg-Meil, en passant par le village de la Forêt et le bourg de Fouesnant. C'est décrire la somptuosité de ces verdures, de ces étendues rosés et bleues, de cette eau lumineuse, que d'en donner le résumé en évoquant les jours carillonnés où s'aperçoivent les visages de bonheur tranquille, les expressions de fine malice, où s'entendent les dialogues des conversations heureuses. Ce sont des répits, je le sais, et la lutte pour l'existence peut prendre, ici comme ailleurs, des allures de sauvagerie : qui pourrait en douter? Malgré tout, malgré le mal du snobisme installé sur certains points des côtes, malgré les pratiques basses de civilisation apportées par les villégiatures, malgré la dépravation infaillible créée par l'argent, c'est encore le pays où s'affirme le mieux une hautaine manière de vivre, une joie désintéressée, un amour nostalgique de la réalité environnante. L'archipel des Glenans, situé un peu à l'ouest de la baie de la Forêt, se compose de neuf îlots, dont l'un, la Cigogne, fut armé d'un fort aujourd'hui déclassé. Les autres sont l'ile Drenec, l'île Guiantec, l'île Brilimec, l'ile Bananec, le Loch, le Penfret, pourvu d'un phare et d'un sémaphore, l'ile aux Moutons, également surmontée d'un phare, et l'ile Saint-Nicolas, où l'on a tenté vainement d'établir une chapelle pour la centaine d'insulaires, tous pêcheurs, qui ont ici leurs cabanes. De cette chapelle, il ne reste plus que des ruines. Le recteur était devenu fou dans cette solitude emplie des voix hurlantes de la mer. La population, d'ailleurs, n'est pas fixe, et les pêcheurs des Glénans ont pu être désignés comme les bohémiens de la mer, passant des eaux du Finistère à celles du Morbihan et des Côtes-du-Nord. Certains n'ont que leur chaloupe pour habitation. On devine l'aspect sauvage et désolé de ces Glénans. Ce n'est ni Belle-Ile, ni Croix. Tous ces ilots formaient autrefois une seule île, dit-on, mais la mer s'est chargée de diviser cette unité, de désagréger la terre, de séparer les pierres. Ce n'est plus guère aujourd'hui qu'un tas de rochers sur l'eau, le brise-lames de la baie de la Forêt. ***** |
Communes limitrophes de Gouesnac'h | Parrouzioù tro war dro Gouesnac'h |
Bénodet / Benoded | Clohars-Fouesnant / Kloar-Fouen | Pleuven / Pluwen | Saint-Evarzec / Sant-Evarzeg | La Forêt-Fouesnant / Ar Forest-Fouen |
Sources : * OGEE : Dictionnaire de Bretagne; 1780. * MARTEVILLE et VARIN : continuateurs et correcteurs d'OGEE, 1843. * Adolphe JOANNE : Département du Finistère. Hachette. 1878. * Éditions ALBIN-MICHEL : Dictionnaire des communes de France. 1970. * Bernard TANGUY : Dictionnaire des noms de communes, trèves et paroisses du Finistère. Chasse-Marée. Ar Men. 1990. * Éditions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Finistère; 1998. * Hervé ABALAIN : Les noms de lieux bretons. Universels Gisserot. 2000. * Michel FROGER et Michel PRESSENSE : Armorial des communes du Finistère. Froger SA. 2001. * Daniel DELATTRE : Le Finistère. Les 283 communes. Éditions Delattre. 2004. |
Liens électroniques des sites
Internet traitant de Gouesnac'h / Gouenac'h : * lien communal : * autres liens Internet : http://www.cc-paysfouesnantais.fr/var/cc_paysfouesnantais/storage/original/application/phpL6RgIU.pdf - carte du pays de Fouesnant : http://www.cc-paysfouesnantais.fr/les_communes - blason de la commune de Gouesnac'h : dessin JC Even, sur logiciel Genheral5. * forum du site Marikavel : Academia Celtica * solidarité nationale bretonne avec le département de Loire Atlantique : Loire-Atlantique hast buan, ma mignonig vas vite, mon petit ami go fast, my little friend |