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Breizh Bretagne |
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Bro-Dreger Trégor |
andreger Tréguier |
pajenn bet digoret e Mae 2001 | page ouverte en mai 2001 | * forum du site Marikavel : Academia Celtica | dernière intervention 23/12/2021 17:25:55 |
Définition : Ville de la Bretagne historique; siège de l'évêché du Trégor, au confluent du Jaudy et du Guindy Aujourd'hui dans la région économique dite "de Bretagne"; département des Cotes d'Armor; arrondissement de Lannion; chef-lieu de canton. L'évêché du Trégor a été rattaché à celui de Saint-Brieuc et Tréguier depuis Révolution française. Code postal : Superficie : 155 ha. Population : 3000 hab. vers 1780 (y compris le Minihy); 3008 hab. en 1859; 3611 hab. en 1878; 3125 hab. en 1886; 3059 hab. en 1970; 3257 hab. en 1978; 3718 hab. en 1979; 3400 hab. en 1985; 2961 hab. en 1991; |
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Paroisse : cathédrale sous le vocable de saint Tudgual / Tugdual. |
Istor. Histoire Tréguier doit son existence à un monastère breton fondé à l'époque de l'émigration bretonne dans cette partie de la Gaule armoricaine faisant alors partie du secteur sur la Manche / Mer de Bretagne, de la cité des Ossismes. Ce monastère a ensuite été érigé en évêché pour le Trégor. |
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Le Petit Journal |
Ardamezioù Landreger . Les armoiries de Tréguier
* Ogée (vers 1780); B. Jollivet (1859) : "Les armes de la ville dont : d'azur, à trois fleurs de lis d'or formées d'épis de blé de même, 2 et 1" |
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" d'azur à la nef d'argent,
frappé en chef dextre d'un écusson de Penthièvre à 3
gerbes de blé, et en chef senestre des hermines de
Bretagne". * Éditions Flohic (1998) : "datant de 1885, il succède au précédent blason de l'évêché de Tréguier. Le navire symbolise le port de Tréguier, tandis que les hermines représentent la Bretagne". |
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Tresadenn kaer-vat hag a c'heller estlammin war lein antre-veur an eskopti kozh Landreger | Superbe dessin que l'on peut admirer en plafond du hall d'entrée de l'ancien évêché de Tréguier |
Ardamezioù
Landreger livet war ur golonenn bez Sant Erwan, en iliz-veur
(hep bezan adkemeret) |
Armoiries
de Tréguier peintes sur une colonne du tombeau de
Saint Yves, situé dans la cathédrale (Sans retouches) |
Évêché de Tréguier
cliquer sur l'icône |
Eskopti Landreger ober klik war ar skeudenn |
Patrimoine.
Archéologie : seules les fenêtres ouvertes ont des liens actifs
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Personnes connues | Tud brudet | |
Saint Tugdual | Sant Tual | |
Saint Yves | Sant Erwan | |
Jean V, Duc de Bretagne | Yann ar Pemvet, Dug a Vreizh | |
Etienne-Joseph-Marie
de Cillart de la Villeneuve né à Tréguier le 12 octobre 1755,
émigré; a participé au débarquement raté des royalistes à Quiberon, en 1795, en tant que sous-lieutenant dans du Dresnay. Capturé, il est condamné à Vannes le 16 thermidor AN III / lundi 3 août 1795. |
Steven-Jozef-Mari
Cillart a gernevez bet ganet e Landreger an 12t Here 1755,
divroad; en eus kemeret perzh e dilestradeg c'hwitet ar roueelerien e Kiberen, e 1795, evel eil-letanant en du Dresnay. Bet tapet, eo bet kondaonet e Gwened ar 16 thermidor AN III / lun 3t Eost 1795 |
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Amand-Mathieu-Marie
de Cillart de la Villeneuve élève de la Marine; né à Tréguier le 26 septembre 1766
émigré; a participé au débarquement raté des royalistes à Quiberon en 1795; tué lors du combat du 16 juillet 1795, à l'âge de 29 ans |
Amand-Mazhe-Mari
Cillart a Gernevez skoliad ar vorlu; bet ganet e Landreger ar 26t Gwengolo 1766
divroad; en eus kemeret perzh e dilestradeg c'hwitet ar roueelerien Kiberen e 1795; bet lazhet e kerzh emgann 16t Gouere 1795, oajet a 29 bloaz |
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Madame TAUPIN | Itron TAUPIN | |
Ernest RENAN | Ernest RENAN | |
Anatole LE BRAZ | Anatol Ar BRAZ |
Armorial * Ardamezeg
Favois | Amaury Jacob | Guillaume du Halegoat | (?) Olivier de Kerthomas | ||
seigneur de Villepie, en Izé; du
Pouillat. "d'azur à trois têtes de lions arrachées d'or" "en glazur, e zri fenn leon diframmet en aour" débouté en 1668 ressort de Rennes Deux chanoines de Tréguier, inhumés dans la cathédrale en 1626 et 1650 (PPC) |
alloué de Tréguier en 1594 | évêque de Tréguier 1593 / 1602 | sénéchal de Tréguier, député aux Etats de 1717 |
Vie associative | Buhez dre ar gevredadoù |
Jumelage avec Mondonedo. Galice
http://www.manageo.fr/fiche_info/535189005/15/cte-de-jumelage-treguier-mondonedo.html |
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Gustave Geffroy : La Bretagne. 1905 |
Statue de trégorroise ajustant sa coiffe, par Amel BEAUFILS (1882-1952) sur le palier de l'Hôtel de Ville de Tréguier |
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Carte postale; Editions d'Art Yvon. Collection personnelle JC Even |
Étymologie * Ogée (1780) : "En conséquence des intentions du souverain (Nominoë), on bâtit une église, qui fut nommée Lan-Treguer, nom que les habitants du pays donnent à la ville". * Benjamin Jollivet (1859) : "Le nom de Traoun-Trecor, donné, dans les plus anciens titres, à la péninsule où est située cette ville, est, croit-on, une corruption de Traoan tri cornu, vallée des trois cornes. On remarque, en effet, en face de Tréguier, trois espèces de promontoires correspondant à trois ouvertures en forme d'angles, du côté de la ville. Les noms plus modernes de Lantreguer (lan tre guer) et Tréguier n'ont pas eux-mêmes d'autre signification". * Adolphe Guillou (1913) : " ... Tréguier justifie doublement son appellation de Trécor ou tric'horn par ses 3 rivières et aussi par sa situation topographique, c'est un vrai triangle dont les côtés sont formés par le Jaudi, le Guindi et la commune de Minihy". * Michel de La Torre (1978) : "Monastère fondé au 6è siècle par st Tugdual sous le nom de Landreger, "couvent de la vallée du trégor", nom breton de la ville. * Bernard Tanguy (1992) : "Monasterium S. Tutuali Pabut, v. 1050; S. Pabu-Tual, 1086; Saint Pabu, fin du XIIe s.; Seintpabu, 1230; Lantreguer, 1267; Lantriguier, 1296; Landreguer, 1330; Landriguier, 1376; Lantreguier, Treguier, 1394; Lantreguer, 1441, 1468; Ploelantreguer, 1437, 1486; Ploelantreguier, 1543; Ploulan-Treguier, 1663; breton Landreger. Augmenté en 1836 de la maison des Buttes, du faubourg de Kerfant et de la chapelle Saint-Michel au détriment du Minihy-Tréguier, le territoire de Tréguier ne s'étend que sur 155 ha. Il était sous l'Ancien Régime partagé en deux paroisses, celle de Saint-Sébastien-de-la-Rive à l'est de la cathédrale, celle de Saint-Vincent-de-1'Hôpital à l'ouest. Toutes deux étaient desservies à la cathédrale avec celle du Minihy (cf. ce nom), qui ne devint autonome qu'en 1803. L'ensemble formait la paroisse ou ploue de Plouelantréguier ou Ploelantreguer. En breton Landreger, Tréguier a pour origine un établissement monastique, en vieux-breton lann, fondé à l'endroit où se joignent les rivières du Jaudy et du Guindy pour former la rivière de Tréguier. Ce monastère n'a pas, comme c'est souvent le cas, pour éponyme son fondateur, mais le pays ou pagus dans lequel il était situé, pays qui s'étendait entre le Léguer et le Leff. Le vieux-breton Trec(h)or, Trecher, son nom est formé du celtique ancien tri "trois" et corio "troupe". Correspondant aussi bien à celui, gaulois, des Tricorii, peuplade installée dans la vallée du Drac, au sud de Grenoble (Isère), qu'à celui du pays de Trigg en Cornwall le pagus Tricurius mentionné par la Vie de saint Samson au VIIe siècle il peut avoir été apporté par les émigrés bretons comme il peut leur être antérieur. Si la Vie latine de saint Brieuc, écrite au XIe siècle, prétend que le monastère fut fondé par ce saint qui l'aurait ensuite confié à son neveu Papu Tugual, celles de saint Tugdual, compilées au Xe et au XIe siècle, attribuent à celui-ci la fondation de ce qu'elles appellent constamment "le grand monastère", précisant qu'on le nomme Vallis Trecor. Si "le grand monastère" a pour correspondant breton Lanmeur, Vallis Trecor serait la traduction latine de Nant Trecor. Le vieux-breton lann aurait en ce cas remplacé le vieux-breton nant "vallée". Ce phénomène, bien connu aussi en Galles et en Cornwall, n'entraîne cependant pas habituellement la lénition de la consonne initiale du second terme du composé que l'on peut déjà observer dans la forme Landreguer en 1330. Le nom de Lantreguer ne se rencontre pas, semble-t-il, avant la seconde moitié du XIIIe siècle. Jusque-là, le lieu est désigné sous le nom de Saint Pabu. Si la Chronique de Nantes, compilée vers 1050, parle du "monastère de Saint Tutual Pabu", un acte de 1086 en faveur de l'abbaye du Mont-Saint-Michel donne le nom de "Hugues de Saint Pabu-Tual, évêque de Tréguier" (episcopus Trigarensis). Outre que vers la fin du XIIe siècle, la Chanson d'Aquin, texte épique en français qui raconte la conquête de la Bretagne par le roi Charlemagne, ne connaît aussi Tréguier que sous le nom de Saint Pabu, en 1230, un acte en latin du roi d'Angleterre Henri III, gratifiant le vicomte de Porhoët de deux cents marcs pour services rendus, fut dressé à Seintpabu. Pabu est l'un des noms sous lesquels est connu saint Tugdual. Issu du vieux-breton papa "père", mais aussi "évêque", c'était un terme de déférence dont on faisait précéder le nom d'un saint personnage. Dans la seconde moitié du XL siècle, les auteurs des // et ///' Vies de saint Tugdual, se méprenant sur le terme, en ont pris argument pour faire croire que leur héros fut intronisé pape à Rome sous le nom de Léon le Breton. Le second explique même que les Bretons, qui en souvenir de cette élévation l'appellent de manière barbare saint Papbu forme intermédiaire entre Papu et Pabu veulent dire en fait Papa "pape". * Éditions Flohic (1998) : "du breton tre, trois, et guer, cours d'eau, par référence aux trois rivières passant à Tréguier". * Hervé Abalain (2000) : "Tréguier vient de Tricorii / Trechor, "trois troupes" > Trégor; Landreger : 'Lann' dénote un monastère, le monastère du (pays) de Treger". * Jean Huchet (2007) : "Cité de saint Yves et d'Ernest Renan, elle est née d'un moine venu d'outre-Manche au VIè siècle, saint Tugdual, un des sept saints fondateurs de la Bretagne, qui installa son ermitage sur les bords du Jaudy. Le nom breton de Tréguier, Landreger, en garde le souvenir : lan désigna un lieu sacré. Cet endroit fut appelé en vieux celtique Nant Tre Gor, la vallée du Trégor, qui a donné plus tard son nom à la ville et au pays du Trégor. Sur l'étymologie de Tréguier/Trégor, diverses hypothèses coexistent. Trigari, Tricori ou Trec'hor, d'origine gauloise, se composerait de tri (trois) et de cori (troupe, armée) qu'on associe à la cohorte romaine. Mais Tricor pourrait aussi évoquer trois sommets. Une racine Tri Horn ou Tri guer découlerait, elle, de l'emplacement de la ville au confluent de trois rivières". ********* Commentaires JCE : Étymologies à rejeter parce que fantaisistes : - Guide Vert Michelin : Trev-ker : de *trev = paroisse + *ker = maison |
Communes limitrophes de Tréguier | Parrezioù tro war dro Landreger |
Plouguiel / Priel | Trédarzec / Tredarzeg | Minihy-Tréguier / Ar Vinic'hy |
Sources : - OGEE : Dictionnaire historique et géographique de Bretagne. vers 1780. - A. MARTEVILLE et P. VARIN : continuateurs d'OGEE. 1843. Éditions régionales de l'Ouest. Mayenne. 1993. - Benjamin JOLLIVET : Monographies des villes et villages de France. Côtes-du-Nord. Arrondissements de Lannion et Loudéac. Volume IV. 1859. Réédition Res Universis. 1990 / Rassorts Lorisse. 2002. - Adolphe JOANNE : Département des Côtes du Nord. Hachette. 1878. - Adolphe JOANNE : Dictionnaire des communes du département des Côtes-du-Nord. 1886. Éditions du Bastion. 1990. - J. RIGAUD : Géographie historique des Côtes-du-Nord. Imprimerie Francisque Guyon. 1890. Réédition La Tour Gile. 1995. - Adolphe GUILLOU : Essai historique sur Tréguier, par un Trécorrois. Imprimerie Francisque Guyon. Saint-Brieuc. 1913. Réédition Laffitte Reprints. Marseille. 1979. - A. DAUZAT et Charles ROSTAING : Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France. Librairie Guénégaud. 1963 / 1978. - Dictionnaire MEYRAT : Dictionnaire national des communes de France. Albin Michel. 1970. - Petit Dictionnaire Larousse Illustré. Librairie Larousse. 1979. - Régis de SAINT-JOUAN : Dictionnaire des communes . Département des Côtes d'Armor. Éléments d'histoire et d'archéologie. Conseil Général des Côtes d'Armor. Saint-Brieuc. 1990. - Bernard TANGUY : Dictionnaire des noms de communes, trèves et paroisses des Côtes-d'Armor. ArMen-Chasse-Marée. 1992. - Éditions FLOHIC : Le patrimoine des communes des Côtes-d'Armor. 1998. - Edmond REBILLE : Itinéraire littéraire en Côtes d'Armor. Coop-Breizh. 1998. * Hervé ABALAIN : Noms de lieux bretons. Universels Gisserot. 2000. * Jean HUCHET, dans Ouest-France dimanche du 26 août 2007, p. 10 |
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