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Noms de lieux * Anvioù lec'hioù

Noms de personnes * Anvioù tud

Breizh

Bretagne

 

Bro-Dreger

Trégor

Eskopti Treger

Évêché de Trégor

  Priel

Plouguiel

 

Pajenn bet digoret an 02.10.2004 Page créée le 02.10.2004     forum du site Marikavel : Academia Celtica Dernière intervention 03/11/2024 14:22:53

Définition / Displegadur : Commune de la Bretagne historique, en Bro-Dreger / Trégor; évêché d Tréguier.

Aujourd'hui dans la région administrative non historique dite "de Bretagne", département des Côtes d'Armor, arrondissement de Lannion, canton de Tréguier, sur la rive ouest de la ria du Jaudy, entre le confluent du Jaudy et du Guindy, et Tréguier, au sud, et Plougrescant au nord.

Code postal : 22220

Superficie : 1937 ha.

Population : 2000 'communiants' vers 1780; 2814 hab. en 1859; 2476 hab. en 1878; 2387 hab. en 1886; 2271 hab. en 1890; 2017 hab. en 1970; 2058 hab. en 1978-1985; 2056 hab. en 1991; 1858 hab. en 1999

 

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Carte J. Rigaud. 1890

Armoiries; Blason; logo / Ardazmezioù; Skoed; Logo :

Paroisse / Parrez : église sous le vocable de Notre-Dame.

Histoire / Istor :

* Ogée (1780) : Plouguiel; sur une hauteur; à 1/3 de lieue au N.-N.-O. de Tréguier, son évêché et sa subdélégation; à 31 lieues de Rennes. Cette paroisse ressortit à Lannion, et compte 2000 communiants. La cure est à l'alternative. Ce territoire, arrosé des eaux de la rivière de Tréguier et de plusieurs ruisseaux, renferme des terres fertiles en toutes sortes de grains, des prairies et d'excellents pâturages. 

Les cordeliers de Tréguier furent fondés en cette paroisse, en 1483, par le duc François II. — La maison noble de Kerousy est très-ancienne; elle a fourni, sous les ducs, des hommes distingués dans les armes. Bizien de Kerousy fut créé capitaine de vaisseau par le duc François II, et peu après lieutenant-général de l'amirauté de Bretagne, place qu'il remplit à la satisfaction de son maître. La maison de Keralio a fourni à la Bretagne plusieurs guerriers, parmi lesquels on distingue Guillaume de Keralio, qui fut tué l'an 1423, au siège de Rhodes, après avoir donné pendant le siège, qui dura huit mois, des preuves de sa valeur. Le maître d'hôtel de la reine Anne était de cette maison, et, lorsque cette princesse eut épousé le roi Charles VIII, elle fit ce gentilhomme chambellan de France et lieutenant-général pour Sa Majesté en Basse-Bretagne, comme on le voit par les lettres-patentes de cette princesse, en date du 6 février 1489.

* Marteveville de Varin (1843) (texte à compléter et à corriger) PLOUGUIEL (sous l'invocation de la Vierge); commune
formée de l’anc. par. de ce nom; aujourd'hui succursale. — Lim. : N. et O. Plougrescant, la mer; E. la mer; S. Minihy-Tréguier, Camlez.; 0. Camlez, Penvenan. — Princip. vill. Kermana, Kerano, Keraret, Keraus, la Roche-Jaune, Kerognan, Kermadur, Saint-Gouénou, le Loven, le Golot, Kerbastal, Kereevert, Kervelez, Kermorvan, Kerriou, Kerautret, la Montague, Kerousy, Kerbalanger, Goas-Guen, Roche-Noire-Huellan, la Roche-Noire, Kerborn, Eliez, Traou-an-Trez, Crec’h-an-Gavel, Crec’h-Fals, Créven, le Bigot, Kervegan, Kerouriou, Kerpiquet, Kergoulas, Bossobras, Pen-an-Guern, Corouen-Hay, Bonne-Nouvellc, le Clos,  Kermeno, Kerdanou, Pout-Adel-Huellan, le Rumeur. — Superf. tot. 1906 hect. 65 a., dont les princip. divis. sont : ter. lab. 1415; prés et pât. 197; bois 29; verg. et jard. 19; landes et incultes 115; sup. des prop. bat. 16; cont. non imp. 110. Const. div. 621; moulins 6 (d'Areré, de Lizildry, de Kerousy, de Luzuron, de Keralio, à eau; de la Montagne, à vent). Plouguiel est situé au nord-ouest de la ville de Tréguier, dont il n'est séparé que par la rivière dc Guindy, et avec laquelle il communique à l'aide d'un pont suspendu, dit la passerelle Saint-François, qui a fort avantageusement remplacé un ancien bac. — L'église, agréablement située sur
une hauteur, cet disposée en croix latine, et se compose d'une nef de 35 mètr. de long, dans oeuvre, depuis le portail jusqu'au au pignon du grand-autel. Ses bas-côtés sont séparés de la nef par deux rangs de piliers octogones, les uns avec chapiteaux, les autres sans chapiteaux, et supportant des arcades tout ogivales, à l'exception de celles du transept, qui sont à cintre très-surbaissé. La largeur, prise de 1'extrémité d'un croisillon à l'autre, est de 16 mètres. Cet édifice, avec ses ouvertures, les unes à ogive, les autres à cintre plain, offre un mélange d'architecture gothique et lombarde ou romane, et il est difficile d'indiquer d'une manière précise l'époque de sa construction. Le portail et la porte intérieure du vestibule sont de formes tout-à-fait semblables et méritent une attention particulière. Ces deux  ouvertures sont à  ogive peu prononcée, ayant à l'extérieur un cordon en saillie reposant sur de courts pilastres avec chapiteaux. Plusieurs autres cordons arrondis règnent dans 1e contour du cintre, ainsi que des moulures remplies par des vignes avec grappes. Il y a aussi, au devant du portail, un petit porche voûté qui mérite d'être remarqué. L'entrée est une arcade à plein-cintre toute ornée de dentelles. — Le clocher, tout en pierre, est à flèche pyramidale; il a trois ouvertures, ou chambres de cloches, et il est surmonté d'une croix en fer. Cette flèche a été reconstruite en 1817. Autour de la base règne un joli balcon en saillie. Les pierres à l'origine du cordon sur lequel il est établi sont couvertes d'arabesques. — L'autel du Rosaire mérite aussi l'attention. Il est placé dans une chapelle latérale du côté gauche; son retable présente deux belles colonnes ornées de branches de vigne en spirale, et surmontées de chapiteaux composites. Au milieu est un tableau du Rosaire. — Du côté de l'évangile est un enfeu occupé par un tombeau en pierre, assez bien conservé, sur lequel est couchée la statue d'un chevalier. La tête, sans casque, repose sur un coussin plat, au bout duquel est un écusson dont les armoiries ont été martelées. Les yeux sont fermés. La cuirasse, surmontée d'un gorgerin, est sans carène ou bombement longitudinal, ce qui annonce une époque antérieure à l'usage des armes à feu. Des épaulières formées de trois plaques convexes unissent la cuirasse aux brassards. Les mains sont jointes sur la poitrine. Les tassettes sont formées de cinq lames, dont les dernières couvrent le haut des cuissards. Les genouillères sont assez fortement articulées à la jonction des cuissards et des grèves. Les pieds sont appuyés sur un objet qui paraît être le corps d'un lion, dont on a brisé jusqu'à l'encolure. Il paraît aussi que la dague était placée entre les deux jambes; mais elle a été entièrement détruite. On, présume que ce preux chevalier est un ancien seigneur de Kerousy. Ce qu'il y a de certain, c'est qu'en 1701, cette chapelle appartenait au seigneur de Sullé. Cela se remarque dans une lettre qu'il écrivait alors à M. Colas, recteur de Plouguiel, au sujet de l'érection de la confrérie du Rosaire. "Loin de mettre obstacle à l'établissement du Rosaire dans notre paroisse de Plouguiel, dit-il, je veux y contribuer autant qu'il dépendra de moi. Je n'oppose donc aucune difficulté à ce que vous l'établissiez où vous désirez. Il sera seulement nécessaire  de stipuler, dans l'acte que vous dresserez à cet effet, que mes armes seront posées de manière qu'il n'y en ait point de supérieures, et ma tombe et mon banc placés aussi de telle sorte qu'il n'y en ait point de plus près de l'autel".  Pour pénétrer dans le tombeau ci-dessus, il faut lever le degré qui se trouve devant l'autel. — Les revenus de la cure étaient, en 1730, de 150 boisseaux de froment, dont 140 seulement exigibles et, à taux moyen, évalués à 4 livres 3 sous le boisseau, donnant par conséquent 581 livres; casuel exigible et non exigible, 80 livres; obits et fondations, 73 livres. Total, 734 livres. Mais, les charges à acquitter montant à 121 livres, il ne restait net que 613 livres. 

Il y a dans la paroisse de Plouguiel trois chapelles. La première est dédiée à Notre-Dame de Bonne-Nouvelle, située à l'ouest du bourg, à la distance d'une demi-lieue. On ne connaît point l'époque précise de son origine; mais, suivant la tradition, elle a été bâtie à la suite d'une victoire remportée par les habitants. Voici le fait : Dans le temps des guerres entre Charles de Blois et le comte de Montfort, pour la succession à la couronne de Bretagne, les Anglais faisaient de fréquentes descentes dans le pays. Cette-fois, ayant débarqué au Port-Blanc, ils se jetèrent de là sur les campagnes voisines, exerçant leurs cruautés et leurs brigandages sur tout ce qu'ils rencontraient. Bientôt les habitants exaspérés se levèrent en masse sous la conduite d'un seigneur du pays, se défendirent avec acharnement, et remportèrent une victoire si complète qu'il n'échappa, dit-on, aucun ennemi. L'endroit où se livra le combat est entre Croas-ar-Brabans et le bourg de Penvenan, au lieu où se trouve une mare d'eau qui, depuis, s'est appelée le Douet-du-Sang (Ar-Oas-Goad), à cause de l'abondance du sang qui y fut versé. Un autre seigneur du pays, qu'on croit être Clisson, avait été averti de venir avec sa troupe; mais il n'arriva qu'après la défaite des Anglais; et aussitôt qu"il parut au Tapis-Vert, lieu où se trouve ladite chapelle on lui cria : Bonne nouvelle ! tous les ennemis sont morts. En mémoire de cet évènement, le susdit seigneur fit bâtir cette chapelle et lui donna le nom de Bonne Nouvelle. — La seconde chapelle est celle de Saint-Laurent, située à l'est du bourg. Aliénée dans la Révolution, elle a été rachetée par la commune en 1836. — La troisième chapelle est dédiée à Saint-Guénou; elle est située à la Roche-Jaune, et est devenue propriété particulière depuis la Révolution. — Parmi les évènements remarquables accomplis dans cette commune, il faut compter l'établissement qu'y firent les frères franciscains. En 1483, dit Albert Le Grand, le, duc de Bretagne François II fit venir les pères cordeliers qui étaient dans une des Sept-Iles, appelée Talvera, dans l'intention de leur construire, près de la ville de Lantreguer, un couvent dont furent fondateurs Jean, sieur de Kerousi, et Jeanne de Burk, sa femme, qui leur donnèrent un emplacement au pied du bois de leur manoir, en la paroisse de Plouguiel. — En 1619, ces religieux embrassèrent la réforme de l'étroite observance. Auparavant on les appelait cordeliers, à cause de la corde qu'ils portaient pour ceinture; ils prirent alors le nom de Récollets, faisant profession de mener une vie plus recueillie. Avant la Révolution, cette communauté était dans l'usage de régaler le haut clergé et les principaux habitants de Tréguier, le jour de la portiuncule. En 1793, elle a subi le sort  des autres établissements religieux. vendue comme bien national, elle a vu, en 1800, démolir sa chapelle et ses édifices les plus modernes. Il ne reste guère aujourd'hui que le premier corps de logis, modeste construction du XVè siècle. Un peu plus au nord-ouest, on aperçoit un antique manoir, où l'on dit que les religieux  séjournèrent pendant qu'on, bâtissait leur demeure: c'est Trau-an-trez-Izellan, édifice flanqué d'une tourelle , et dont la construction parait remonter au moins jusqu'au commencement du XIIIè siècle. — Les principales maisons nobles de Plouguiel étaient : 1°, Keralio, portant d'or, au léopard de sable, avec basse, moyenne et haute justice. En 1704, elle appartenait à Guillaume-Arthur  de Keralio, seigneur de la Mottez. Cette famille a produit des hommes de cœur qui pour la plupart, dit Guy-le-Borgne, sont morts ayant charge et commandement dans les armées des ducs bretons. On cite surtout Guillaume-Arthur de Keralio, vaillant et expérimenté capitaine, qui, en 1424, périt à la prise de l'île de Rhodes, après avoir donné des preuves éclatantes de valeur. Ce château, qui appartenait autrefois au connétable Olivier de Clisson, est aujourd'hui encore entouré de larges douves. Près du pont qui donne entrée dans la cour, on rencontre une tourelle remarquable par l'épaisseur de ses murs, ses meurtrières et ses mâchicoulis. C'est une construction du XIIIè ou du XIVè siècleL Le Corps de logis, qui là s'étend jusqu'au donjon, paraît généralement appartenir à la fin du XVè siècle; mais le principal édifice, au fond de la cour, remonte à peine à la fin du XVIè siècle. 2°, Kerousi, qui portait or au lion de sable, avec cette inscription : Pour le mieux. Cette maison avait basse et moyenne justice, et passait pour une des plus anciennes du pays (1). Il reste encore de ce noble manoir deux corps-de-logis séparés. Le principal, fortement construit, conserve encore de la fraîcheur et se fait remarquer par sa corniche en forme de petits mâchicoulis. Au bout nord de cet édifice était le pavillon ou donjon, qui a été démoli. Les constructions existantes paraissent dater du XVIè ou XVIIè siècle. En 1704, le seigneur de ce château était le chevalier Joseph-Marie de Kerousi, qui possédait en outre Lesguiel et Kerdauzer. 3). Leshildry ou Lez-quildry, avec basse juridiction, qui portait d'azur à trois besants d'argent, 2 et 1, avec croissant en abîme. En 1704, cette maison appartenait au chevalier Olivier-Jacques de Leshildry. Cet ancien manoir, assez bien conservé, est composé d'un principal corps-de-logis et deux ailes qui le coupent à angle droit. Il parait dater du XVIè ou du XVIIè siècle; sauf le flanc nord du principal édifice, qui peut remonter jusqu'au XIIIè siècle. C'est dans cette partie que se trouve une cavité nommée Toulene, dont on ignore la profondeur. On, croit qu'elle conduisait çà un sous-terrain, et le mot indique en effet un lieu de cache ou de retraite. — La partie orientale de cette paroisse étant baignée par la rivière de Tréguier, dans un espace de plus d'une lieue, la communication avec la presqu'île de Lézardrieux est établie au moyen d'un bac placé à la Roche-Jaune , entre l'embouchure de la rivière et la ville de Tréguier (2). — M. François Le Quellec, recteur de cette paroisse à l'époque de la révolution de 1790, refusa le serment qu'on exigeait alors des prêtres catholiques. Forcé de fuir, il se réfugia en Angleterre pendant quelques années, et revint en 1796 dans sa paroisse , où, malgré tons les dangers qu'il courut, il ne cessa de rendre les plus grands services aux fidèles confiés à ses soins. Lors du Concordat, de 1801 , il fut maintenu dans la même paroisse , où il faisait tant de bien; et il l’a gouvernée avec autant de sagesse que de prudence jusqu'à sa mort, arrivée en juin 1827. I1 était alors âgé de quatre-vingt-onze ans, et avait été curé de Plouguiel pendant quarante-cinq années. On voit sur la côte un corps-de-garde et un observatoire pour les douanes. — Géologie : granite amphibolique. — On parle le breton.

(1) On sait que le château de Kerousy fur pris, en novembre 2589, par les chefs royalistes Coetnizan, Duliscoët et Goësbriand.

(2) Cette notice est presque toute rédigée sur les documents que nous a fournis M. URVOY,  supérieur du séminaire de Tréguier.

Patrimoine. Archéologie / Glad. Arkeologiezh

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Le bourg Ar vourch
Église Notre-Dame (1872) Iliz Itron-Varia
Chapelle Notre Dame de Bonne Nouvelle Chapel Itron Varia a Geloù Mat
Chapelle saint Laurent Chapel sant Laorañs
Chapelle saint Gouénou Chapel sant Gwenou
Keralio

(d'or au léopard de sable; devise : virtus sibi solo sufficit)

Keralio

(en aour e leonparzh en sabel)

Kerousy

 (d'or au lion morné de sable, devise : Pour le mieux)

Kerousi

(en aour ev leon kudennek en sabel; sturienn : Evit ar wellañ)

Château de Kerdeozer  
Manoir de Leshildry / Lezquildry

(d'azur à trois besants d'argent, en 2 et 1, avec croissant en abîme)

Maner Leshildry

(en glazur e zri bezantenn en arc'hant, e 2 ha 1, gant ur loar ouzh kondon)

Manoir de Kervégant Maner Kervegan
Manoir de Kestillic Maner Kestellig
Manoir de la Roche Noire Maner ar Roc'h du
La Roche-Jaune Ar Roc'h-Melen
Fontaine saint Iltud Feunteun sant Ildud
Village du Guindy Keriaden ar Gindi
Quartier Saint-François Pen-kêr Sant-Fanch

 

Étymologie / Gerdarzh

* Benjamin Jollivet (1859) : "Plou-Guiel (ce nom est écrit ainsi, en deux mots, dans tous les anciens titres) signifie littéralement paroisse de Guiel. Nous ne connaissons aucun saint de ce nom, qui désignait toutefois une famille noble du pays. En effet, nous voyons qu'il existait dans la paroisse une maison noble nommée Lez-Guiel, deux mots celtiques que l'on traduit dans notre langue par cour ou juridiction de Guiel. Guiel était donc un nom propre et de plus le nom d'un personnage important. Ce seigneur, croyons-nous, aura donné son nom à la paroisse qui nous occupe".

* Dauzat et Rostaing : "Kiel, compagnon insulaire de saint Pol (de Léon)".

* Régis de Saint-Jouan (1990) : "Ploeguiel, 1253; Ploeguier, Ployguiel, Pluoyguiel, 1330; Ploeguiel, 1426, 1444, 1708; Plouguiel, 1731".

* Bernard Tanguy (1992) : "Ploeguyel, vers 1160; Ploeguiel, 1253, & vers 1330; Ploeguier, Ployguiel, Pluoyguiel, 1330; Ploeguiel, fin XIVè siècle; & 1426; en breton : Priel"

"Formant une unité géographique parfaitement circonscrite par des cours d'eau, la paroisse de Plouguiel, devenue commune en 1790, s'est conservée dans les limites qui étaient celles de la paroisse bretonne primitive que son nom rappelle. Formée avec le vieux-breton ploe "paroisse", terme qui, associé au breton penn "bout", est à l'origine du village de Penn-Bloué, au sud-ouest du bourg, il a pour éponyme un saint breton appelé Kiel. Ce nom, que l'on retrouve aussi précédé du vieux breton les "château", dans Lesquiel, ancien lieu noble de la paroisse, est, d'après sa Vie latine écrite en 884, où il est transcrit Chielus, celui d'un des compagnons de saint Paul-Aurélien, premier évêque du diocèse de Léon".

* Éditions Flohic (1998) : "du breton plou, paroisse, et de saint Kiel".

"Plouguiel doit son nom à saint Kiel, moine venu d'outre-Manche au VIè siècle. Le nom de la paroisse est cité dès le XIIè siècle".

* Hervé Abalain (2000) : "Ploeguyel, 1160 : paroisse de saint Kiel"

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Note JCE : 

Personnes connues Tud brudet
Bizien de Kerousy

Amiral de Bretagne en 1486

Bizien a Gerousi

Amiral Breizh e 1486

François de Kerousy

Capitaine de Tréguier vers 1510

Fransez a Gerousi

Kabiten Landreger war dro 1510

Guillaume de Keralio

Chevalier de Rhodes. Tué à la prise de cette place en 1522

Gwilherm a Geralio

Marc'heg Rodez. Bet lazhet e-kerzh aloubadeg ar plas se e 1522

Claude-François

marquis de Marbœuf

 
François-Marie PERICHOU de Kerverseau

Plouguiel, 1757- Paris, 1825

 
François LE QUELLEC

curé réfractaire.

Frañsez Ar GELLEG

person disent

Jean LE GUEN

poète et chanteur populaire

1774-1849

Ian ar GWENN

barzh ha kaner ar Vro

Yann SOHIER 

Instituteur

1901-1935

Yann SOHIER (1901-1935)

Skolaer

Charles-Joseph TREMEL

Plouguiel, 1885 - Marseille, 1965

Jarl PRIEL

Priel, 1885 - Marseille, 1965 

CALDER  

Armorial * Ardamezeg

Arel Arthur Cadier Dagorne de Keralio
Seigneurs de Kermarquer, en Pleumeur-Gautier; de Leurmen en Ploumilliau; de Kermerc'hoù en Garlan; de Coëtgouzien, de Kervény, en Plougaznou; de Lesguiel, en Plouguiel; du Restmeur en Pommerit-le-Vicomte.

"écartelé d'argent et d'azur" 

"palefarzhet etre arc'hant ha glazur"

devise, sturienn : L'honneur y gist. 

(PPC)

Seigneurs du Stang, en Fouesnant; du Questel, en Locamaud; Keralio, en Plouguiel; de Pélan; de Tréguintin

"d'azur au croissant d'argent d'argent, accompagné de trois molettes de même"

"en glazur e greskenn en arc'hant  heuliet gant teir rodig-kentr ivez en arc'hant"

(PPC)

Seigneurs de Coatdoun Seigneurs de Penambloc'h, Keromnès, Kernoter Seigneurs dudit lieu en Plouguiel

"d'or au léopard de sable"

"en aour e leonparzh en sabel"

- Guillaume, chevalier de Rhodes en 1510; tué à la prise de cette ville en 1522

devise / sturienn :

"Virtus subi sola sufficit"

(PPC)

 

     
de Kerouzy   de Lezhildry    
Seigneurs dudit lieu, de Lesguiel et de Kerdauzer, par. de  Plouguiel, —  de Kerhir, par. de Trédarzec, — de Kerhars.

Anc. ext. chev., réf. 1671, dix gén.; réf. et montres de 1427 à 1535, par. de Plouguiel, év. de Tréguier.

  "d'or, au lion morné de sable / en aour, e leon kudennek en sabel"

Devise / Sturienn : Pour le mieux.

- Yvon, vivant en 1427, épouse Jeanne Arel; 

- Jean, et Jeanne de Barac'h sa compagne, fondateurs en 1483 des Cordeliers de Tréguier

- Bizien, vice-amiral de Bretagne en 1486; 

- François, chevalier de l'ordre, capitaine de Tréguier et député de la noblesse pour la réformation de la coutume en 1510.

Famille éteinte

       

Vie associative Buhez dre ar gevredadoù
Jumelage avec CASTELNAU-MAGNOAC  

Sources. Bibliographie / Eien; Levrioù

- OGEE : Dictionnaire historique et géographique de Bretagne. vers 1780.

- A. MARTEVILLE et P. VARIN : continuateurs d'OGEE. 1843. Éditions régionales de l'Ouest. Mayenne. 1993.

- Benjamin JOLLIVET : Monographies des villes et villages de France. Côtes-du-Nord. Arrondissements de Lannion et Loudéac. Volume IV. 1859. Réédition Res Universis. 1990 / Rassorts Lorisse. 2002.

- Adolphe JOANNE : Département des Côtes du Nord. Hachette. 1878.

- Adolphe JOANNE : Dictionnaire des communes du département des Côtes-du-Nord. 1886. Éditions du Bastion. 1990.

- J. RIGAUD : Géographie historique des Côtes-du-Nord. Imprimerie Francisque Guyon. 1890. Réédition La Tour Gile. 1995.

- A. DAUZAT et Charles ROSTAING : Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France. Librairie Guénégaud. 1963 / 1978.

- Dictionnaire MEYRAT : Dictionnaire national des communes de France. Albin Michel. 1970. 

- Régis de SAINT-JOUAN : Dictionnaire des communes . Département des Côtes d'Armor. Éléments d'histoire et d'archéologie. Conseil Général des Côtes d'Armor. Saint-Brieuc. 1990.

- Bernard TANGUY : Dictionnaire des noms de communes, trèves et paroisses des Côtes-d'Armor. ArMen-Chasse-Marée. 1992.

- Éditions FLOHIC : Le patrimoine des communes des Côtes-d'Armor. 1998.

- Edmond REBILLE : Itinéraire littéraire en Côtes d'Armor. Coop-Breizh. 1998.

- Hervé ABALAIN : Noms de lieux bretons. Universels Gisserot. 2000. 

Communes du canton de Tréguier Parrezioù kanton Landreger
Camlez Kamlez
Coatréven Koatreven
Langoat Langoad
Lanmérin Lanvilin
Minihy-Tréguier Ar Vinic'hi
Penvénan Pervenan
Plougrescant Plougouskant
Plouguiel Priel
Tréguier Landreger
Trézény Trezeni

Liens électroniques des sites Internet traitant de Plouguiel / Priel : 

* lien communal : https://mairie-plouguiel.fr/

* Wikipedia brezhonek : https://br.wikipedia.org/wiki/Priel

* forum du site Marikavel : Academia Celtica

* Autres pages de l'encyclopédie Marikavel.org pouvant être liées à la présente :

http://marikavel.org/heraldique/bretagne-familles/accueil.htm

http://marikavel.org/broceliande/broceliande.htm

* solidarité nationale bretonne avec le département de Loire Atlantique : Loire-Atlantique

* sauf indication contraire, l'ensemble des blasons figurant sur cette page ont été dessinés par J.C Even, sur bases de GenHerald 5.

* Introduction musicale de cette page : Bro Goz Ma Zadoù, hymne national breton, au lien direct : http://limaillet.free.fr/MP3s/BroGoz.mp3

hast buan, ma mignonig, karantez vras am eus evidout va vite, mon petit ami, je t'aime beaucoup

go fast, my little friend, I love you very much

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